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« La biodiversité c’est la vie, la biodiversité, c’est notre vie ». © PNUE
La biodiversité, ce n'est pas seulement le fruit de millions d'années d'évolution et le patrimoine unique de notre planète bleueplanète bleue. C'est aussi une richesse dont dépendent les sociétés humaines présentes et futures. Elle est source de nourriture à travers l'agriculture, la chasse et la pêche, source de matièresmatières premières (textile, bois de constructionconstruction), de moléculesmolécules pharmacologiques, d'énergieénergie (biocarburant, bois-énergie), etc.
La valeur des écosystèmes, reposant sur cette biodiversité, a même été récemment évaluée à l'aune des services qu'ils rendent à la société. L'épuration des eaux ou la lutte contre les risques de catastrophes naturellescatastrophes naturelles ont en effet un coût qui, en somme, est pris en charge en partie par la nature.
Enfin, la biodiversité est aussi un élément de notre culture à travers les paysages, les contes, etc. Que représenterait la fable de la cigale et de la fourmifourmi si ces deux espècesespèces avaient disparu il y a deux siècles ? A part le dodo et les dinosauresdinosaures, peu d'espèces disparues ont leur place dans l'imaginaire collectif...
La biodiversité est partout, même dans les friches urbaines qui offrent un refuge ou une halte aux insectes, reptiles et oiseaux. © Lamiot CC by-sa
Mais la biodiversité est menacée par les activités humaines et nombre d'espèces disparaissent, certaines même avant d'avoir été découvertes. C'est pourquoi de nouvelles expéditions sont lancées pour inventorier les espèces autour du monde, dans les abysses ou sur les cimes.
Connaître, mais aussi préserver
Pour contribuer à faire prendre conscience de ce risque, l'Organisation des Nations Unies a proclamé 2010 Année internationale de la biodiversité. Car la biodiversité doit être préservée. Pas seulement les lieux et les espèces, comme dans un zoo ou une petite réserve isolée, mais de manière globale, à la fois dans des structures spécialisées, comme les parcs naturels, et au sein même des activités humaines. Les Etats sont ainsi encouragés à protéger des réseaux écologiques en préservant des espaces naturels, des corridors écologiquescorridors écologiques et en mettant sur pied des programmes de suivi et de conservation des espèces, au besoin au-delà de leurs frontières si besoin.
De leur côté, les citoyens peuvent participer à ces efforts de conservation de la biodiversité en aménageant leur jardin pour accueillir la faune sauvage ou en participant au programme de suivi d'espèces comme les papillons.
Alors que les ambitions européennes de lutte contre l'érosion de la biodiversité ne pourront être atteintes en 2010, souhaitons que cette année se concrétise par des engagements forts, aussi bien des Etats que de la société civile et des citoyens, en faveur de sa préservation.