Plus décriée que jamais, la COP28 a une concurrente : la COP28 Alternative ! Organisé à Bordeaux par le collectif des Scientifiques en Rébellion, ce pied de nez à la communauté internationale souhaite appeler les citoyens à agir face à une situation désormais dramatique.

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    Aujourd'hui sonne le début de la très controversée COP28, organisée par le 4e pays émettant le plus de CO2 par habitant dans le monde, présidée par le dirigeant de la première compagnie pétrolière des Émirats arabes unis, et accueillant des milliers de membres de délégations étrangères venues en avion. Aujourd'hui sonne aussi le début d'une autre Conférence des Parties : « la COP 28 Alternative » ! Orchestrée par le collectif des Scientifiques en Rébellion, elle se tiendra à Bordeaux à partir de ce 30 novembre jusqu'au 2 décembre et permettra aux citoyens d'assister à de nombreuses tables rondes, conférences et moments d'échange afin de faire avancer le débat sur la question du climat. 

    Un programme riche et du beau monde à cette première contre-COP

    Mais elle est surtout un pied de neznez aux « vraies » COP : « De sérieux doutes pèsent sur l'efficacité de la COP28 à mettre en place les décisions politiques nécessaires et urgentes », dénonce le collectif sur son site internetinternet. Le but affiché, « repenser nos sociétés » avec des invités de marque : Wolfgang Cramer, géographe environnemental et directeur de recherche au CNRS qui a contribué au rapport du Giec 2022, Thomas Brail, militant qui s'est fait connaître en luttant contre la constructionconstruction de l'autoroute A69, ou encore Paloma Moritz, journaliste spécialisée dans les questions environnementales pour Blast... Bref, du beau monde pour tenter d'instaurer un climat d'émulationémulation intellectuelle en lieu et place d'une COP28 « polluée » par une présence massive des lobbyistes des énergies fossiles. 

    Cette « contre-COP » doit d'ailleurs s'ouvrir sur une table ronde intitulée : « Les COP : Stop ou encore ? » et se conclure par une autre table ronde au titre évocateur : « Assemblée populaire / Assemblée citoyenne / Référendum / Désobéissance civile ». Le ton est donné, cinq ans après l'appel lancé par 1 000 scientifiques dans Le Monde qui martelaient que « face à la crise écologique, la rébellion est nécessaire ».

    Pour participer, plus d'informations sur le site des Scientifiques en Rébellion.