Malgré les controverses qui ont marqué le début de la COP28, plusieurs accords positifs ont déjà été signés lors des premiers jours. En voici trois capables d'avoir un impact réellement positif sur le climat, si elles sont correctement appliquées.
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Cette 28e conférence des Nations unies sur le sujet du changement climatiquechangement climatique a démarré sous le feufeu des critiques. Pour autant, certains États ont réussi à s'accorder sur des mesures favorables à la Planète, sous réserve de leur applicationapplication concrète à l'issue de la COP.
Le fonds « perte et dommages » validé par 198 pays
Cent-quatre-vingt-dix-huit pays se sont mis d'accord pour créer un fonds destiné à aider les pays les plus touchés par les catastrophes climatiques. En soi, la décision n'a rien de nouveau, puisqu'elle rappelle le fonds vert pour le climat en 2009. Mais celui-ci n'a pas tenu ses promesses, avec un manque de financement. Le nouveau fonds « perte et dommages » se veut plus ambitieux, et l'Union européenne a promis de verser 225 millions de dollars (dont 100 par la France), en plus des 100 millions de dollars annoncés par les Émirats arabes unis, 10 millions de dollars par le Japon, 17,5 millions par les États-Unis et 50 millions de dollars par le Royaume-Uni.
Un accord signé par 118 pays pour « tripler leurs énergies renouvelables d'ici 2030 »
Cent-dix-huit pays ont signé un accord pour tripler leurs énergies renouvelables d'ici 2030 (dont la France) suite à la proposition de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Cet accord, non contraignant, suit les recommandations émises par l'Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA). L'accord n'a par contre pas été signé par deux des plus gros pollueurs, la Chine et l'Inde.
La Colombie signe le traité de non-prolifération des énergies fossiles
La Colombie, principal producteur d'énergies fossiles en Amérique latine, a rejoint les États ayant signé un traité de non-prolifération des énergies fossiles. Il s'agit du premier pays continental et grand producteur de pétrolepétrole à rejoindre ce traité jusqu'à maintenant signé par de petits pays insulaires. Celui-ci a pour but d'empêcher la signature de nouveaux contrats d'exploration pour les hydrocarbureshydrocarbures. Le président colombien Gustavo Petro a annoncé à la presse : « Ce n'est pas un suicide économique, c'est l'homicide de la planète que nous empêchons. ».