C’est le photographe français Greg Lecoeur qui remporte en 2020 le prestigieux concours Underwater Photographer of the Year (UPY). Son carrousel de phoques a séduit le jury, tout comme ces 10 autres images que nous vous présentons.

Le prestigieux concours Underwater Photographer of the Year (UPY), créé en 1965, récompense chaque année les meilleures photos sous-marines dans 14 catégories (Grand angle, Épave, Comportement animal, Noir & blanc, Portrait, Conservation...). En 2020, les gagnants ont été sélectionnés parmi 5.500 clichés, un record ! C'est Greg Lecœur, un photographe français habitué des prix photographiques (il avait déjà reçu le premier prix dans la catégorie Grand angle en 2018, voir ci-dessous), qui a remporté le Prix du Photographe de l'année 2020.

Prix du Photographe de l’année : « Maison de glace »

Le ballet des phoques crabiers dans le dédale des icebergs de l’Antarctique a remporté le prix du Photographe de l'année, toutes catégories confondues. Les phoques trouvent ici du krill en abondance, les eaux des icebergs étant particulièrement riches en nutriments et phytoplancton.

« <em>Maison de glace</em> ». © Greg Lecoeur, UPY 2020
« Maison de glace ». © Greg Lecoeur, UPY 2020

Prix du Photographe de l’année catégorie Avenir : « Nurserie de requins-citrons »

Le requin-citron, qui doit son nom à sa couleur entre le gris et le jaune pâle, vit dans les zones tropicales de l'Atlantique et du Pacifique. Les mangroves des Bahamas constituent une véritable nurserie pour cette espèce, où les jeunes individus passent les 5 à 8 premières années de leur vie.

« <em>Nurserie de requins-citrons</em> ». © Anita Kainrath, UPY 2020
« Nurserie de requins-citrons ». © Anita Kainrath, UPY 2020

Prix du Photographe britannique de l’année : « Zoom artistique sur le poisson-lapin »

Ce banc de poissons-lapins a été photographié près de Raja Ampat, un archipel au nord de la Papouasie occidentale en Indonésie. « Lorsque les poissons se sont regroupés en tour verticale et ont tous tournés vers l'appareil photo, j'ai appuyé sur l'obturateur et j'ai zoomé en même temps, le flash figeant les poissons avec la lumière ambiante, créant un effet Pop Art », témoigne le photographe Nicholas More.

« <em>Zoom artistique sur le poisson-lapin</em> ». © Nicholas More, UPY 2020
« Zoom artistique sur le poisson-lapin ». © Nicholas More, UPY 2020

Prix du Photographe britannique de l’année catégorie Avenir : « Agitation dans l’océan »

Cette image signée Nur Tucker est une superposition de la photo d'un hippocampe épineux, prise près de Dumaguete au centre des Philippines, et d'une éponge à récurer, qui donne l'effet de pointillés en image de fond. Une astuce crée une impression de mouvement et permet de faire ressortir l'hippocampe.

« <em>Agitation dans l’océan</em> ». © Nur Tucker, UPY 2020
« Agitation dans l’océan ». © Nur Tucker, UPY 2020

Lauréat catégorie Noir & blanc : « Constellation de raies »

Tel un ballet de cerfs-volants dans un ciel étoilé, ces raies tachetées ondulent dans les eaux des îles Cocos aux Maldives. « Selon les scientifiques, le motif tacheté est propre à chaque individu, comme chez nous les empreintes digitales », explique le photographe Henley Spiers. « Le noir et blanc renforce cette unicité en montrant avec précision les tâches distinctives ».

« <em>Constellation de raies</em> ». © Henley Spiers, UPY 2020
« Constellation de raies ». © Henley Spiers, UPY 2020

Prix du Photographe de l’année catégorie Conservation : « Dernière aube, dernier souffle »

Cette thonine commune, de la famille des thons, a été piégée dans les filets de pêcheurs locaux dans la mer Tyrrhénienne, au large de Naples en Italie. L'image de ce poisson agonisant remplit parfaitement l'objectif de la catégorie Conservation, qui doit sensibiliser le public aux atteintes au milieu marin.

« <em>Dernière aube, dernier souffle</em> ». © Pasquale Vassallo, UPY 2020
« Dernière aube, dernier souffle ». © Pasquale Vassallo, UPY 2020

Lauréat catégorie Eaux britanniques Vivre ensemble : « Cône d’accueil »

Ce vieux cône de chantier, au fond du Loch Fyne en Écosse, offre un excellent abri et poste d'observation à ce gros homard commun. Les détritus jetés dans la mer ne connaissent hélas pas tous la même utilité. La plupart viennent polluer les eaux en relâchant des substances toxiques ou des particules de plastique.

« <em>Cône d’accueil</em> ». © Kirsty Andrews, UPY 2020
« Cône d’accueil ». © Kirsty Andrews, UPY 2020

Gagnant catégorie Épaves : « Salle des machines »

Ancien cargo grec, le Chrisoula K repose en mer Rouge à 30 mètres de profondeur après avoir coulé le 31 août 1981. La salle des machines, encore intacte, offre aux plongeurs un spectacle fantastique digne des romans de Jules Verne. De nombreuses espèces de poissons ont aujourd'hui élu domicile dans l'épave colonisée par les coraux.

« <em>Salle des machines</em> ». © Tobias Friedrich, UPY 2020
« Salle des machines ». © Tobias Friedrich, UPY 2020

Gagnant catégorie Comportement animal : « Pieuvre à l’entraînement »

Double récompense pour la photographe italienne Pasquale Vassallo, également auteur de ce cliché de pieuvre solidement accrochée à un ballon de football saisi dans les eaux de la mer Tyrrhénienne, en Italie. « Je pense qu'elle devait s'entraîner pour la Coupe du Monde », plaisante la photographe.

« <em>Pieuvre à l’entraînement</em> ». © Pasquale Vassallo, UPY 2020
« Pieuvre à l’entraînement ». © Pasquale Vassallo, UPY 2020

Gagnant photographe britannique catégorie Grand angle : « Récif de joyaux »

Les îles Scilly, également appelées Sorlingues, sont nichées dans l'océan Atlantique à 50 kilomètres de la pointe sud-ouest des Cornouailles. Le site où a été prise cette image, connu exclusivement des marins expérimentés, recèle des anémones, bijoux de toute beauté. Ces dernières, dont la couleur varie du rose au vert en passant par le violet ou l'orange, se trouvent souvent sur des parois verticales à l'abri de la lumière et du courant.

« <em>Récif de joyaux</em> ». © Arthur Kingdon, UPY 2020
« Récif de joyaux ». © Arthur Kingdon, UPY 2020

Les plus belles photos sous-marines de 2018

Article de Xavier Demersan publié le 21/02/2018

L'édition 2018 du concours des plus belles photographies sous-marines n'a pas déçu. Voici notre sélection parmi les lauréats, qui nous font découvrir des mondes un peu magiques.

La diversité et l'ampleur des prix de photographies organisés chaque année, et ce de longue date, par les Britanniques traduit indubitablement une curiosité intarissable de leur part pour le monde et ses merveilles. Une curiosité, et un goût certain pour l'exploration et l'aventure qui est partagé à chaque rendez-vous avec un large public. On ne compte plus les prix prestigieux ayant pour thème la nature : les plus belles photos du ciel et du cosmos, les plus belles photos du monde sauvage et même des plus beaux jardins et légumes. Les photographes candidats accourent de toute la planète pour y participer. Pour le plus grand plaisir de nos yeux.

Place aux plus belles photos sous-marines avec le Underwater Photographer of the Year (UPY, pour faire court), prix prestigieux créé en 1965, qui nous fait découvrir à travers les yeux des photographes, les univers aquatiques, qu'ils soient marins, lacustres ou même au fond d'un bassin. Plus de 5.000 candidatures issues du monde entier ont été enregistrées pour l'édition 2018. Les prix sont désormais répartis dans 11 catégories différentes. Ci-dessous, voici cinq des plus belles photographies sous-marines.

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Panorama d’une épave de la seconde guerre mondiale

Le Premier prix international toute catégorie a été attribué à Tobias Friedrich pour sa photo « Cycle War », également récompensé dans la catégorie « Épaves ». « [...] il n'y avait pas d'espace à l'intérieur de l'épave pour photographier cette scène dans un seul cadre », explique le photographe. Il décida donc de les assembler pour créer ce surprenant panorama composite d'un navire britannique gisant au fond de la mer Rouge, au large de l'Égypte. À son bord, des véhicules de la seconde guerre mondiale comme ces camions militaires Fordson WOT 3 chargés de motos Norton 16H presque fossilisées.

Drôle d’ambiance au fond de la mer Rouge. Figées dans cette épave, des motos datant de la seconde guerre mondiale. © Tobias Friedrich, UPY 2018
Drôle d’ambiance au fond de la mer Rouge. Figées dans cette épave, des motos datant de la seconde guerre mondiale. © Tobias Friedrich, UPY 2018

Rugissement au fond des mers

Le prix du photographe sous-marin international le plus prometteur de l'année a été décerné à Man BD pour sa photo « Roar » (rugissement). Nos yeux sont irrésistiblement attirés par les deux belles limaces de mer au premier plan, mais regardez bien derrière... la gueule béante d'une murène, les dents acérées. Terrifiant ! Cette dernière, floue à l'arrière-plan, occupe plus de la moitié de l'image. « Une superbe démonstration de flou », clame le jury.

Un puis deux nudibranches sont apparus. À l’arrière-plan, qui s’approche : une murène ouvre grand sa gueule. Le photographe-plongeur a patienté plusieurs minutes pour faire cette photo saisissante. © Man BD, UPY 2018
Un puis deux nudibranches sont apparus. À l’arrière-plan, qui s’approche : une murène ouvre grand sa gueule. Le photographe-plongeur a patienté plusieurs minutes pour faire cette photo saisissante. © Man BD, UPY 2018

Une baleine à bosse espion

Avec cette superbe photo d'une baleine à bosse à la verticale, Greg Lecoeur a reçu le Premier prix de la photographie sous-marine, dans la catégorie Grand-Angle. C'était un des plus beaux moments de sa vie, raconte-t-il. « Des baleines très curieuses et enjouées sont venues nous étudier et adopter une posture d'espionnage devant nos masques. C'était très impressionnant et nous pouvions sentir la puissance de la nature », commente-t-il, ajoutant que lui et ses amis étaient en même temps « envahis d'un sentiment de douceur ».

<em>« Bien que pesant plusieurs dizaines de tonnes, ce mammifère a montré une agilité et une puissance incroyable en se tenant verticalement dans l’eau »</em>, raconte Greg Lecoeur qui se rend régulièrement à Tonga pour rencontrer des baleines à bosse. © Greg Lecoeur, UPY 2018
« Bien que pesant plusieurs dizaines de tonnes, ce mammifère a montré une agilité et une puissance incroyable en se tenant verticalement dans l’eau », raconte Greg Lecoeur qui se rend régulièrement à Tonga pour rencontrer des baleines à bosse. © Greg Lecoeur, UPY 2018

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Trois hippocampes en contre-jour

Le Premier prix dans la catégorie Macro a été décerné à Shane Gross pour sa photo « Seahorse Density ». « Densité d'hippocampe », c'est bien le cas. C'est même l'endroit où il y a la plus forte concentration d'hippocampes au monde. À la nuit tombée, dans une neige de plancton, le photographe a eu la chance et aussi la patience d'en saisir trois rassemblés, sans qu'ils prennent la fuite, et la silhouette de côté.

Trois silhouettes d’hippocampes en contre-jour chevauchant dans une prairie d’algues. © Shane Gross, UPY 2018
Trois silhouettes d’hippocampes en contre-jour chevauchant dans une prairie d’algues. © Shane Gross, UPY 2018

Nager sous un grand requin-tigre

Le Premier prix dans la catégorie Portrait a été attribué à Tanya Houppermans. C'est une photo incroyable qui donnerait des sueurs froides. Mais bien qu'ils aient l'air féroces, ces requins de 3 à 4 mètres « sont dociles » (r)assure la photographe. Elle raconte que ce jour-là, elle était venue plonger autour de l'épave du Caribsea pour passer un peu de temps avec les requins-tigres qui fréquentent les lieux, quand tout à coup... « des millions de minuscules poissons, collectivement connus sous le nom de "poisson-appât", ont été groupés ensemble dans une énorme boule d'appât au-dessus de l'épave, avec des dizaines de requins-tigres des sables serpentant paresseusement parmi les poissons ». Une scène extraordinaire qu'elle n'a pas pu s'empêcher de saisir. « Je ne pouvais pas croire ce que je voyais. J'ai nagé sur le dos en dessous d'elle, essayant de ne pas la surprendre. » Un portrait plein de frissons.

<em>« Alors que je bougeais avec le requin dans l’eau, les poissons-appâts se sont séparés, me donnant une image claire du dessous de ce magnifique requin, et aussi l’une des expériences les plus incroyables que j’ai jamais eues en tant que photographe sous-marin »</em>, commente la photographe. © Tanya Houppermans, UPY 2018
« Alors que je bougeais avec le requin dans l’eau, les poissons-appâts se sont séparés, me donnant une image claire du dessous de ce magnifique requin, et aussi l’une des expériences les plus incroyables que j’ai jamais eues en tant que photographe sous-marin », commente la photographe. © Tanya Houppermans, UPY 2018

Découvrez tous les lauréats et finalistes sur le site de l'UPY 2018.


Les plus belles photographies sous-marines en 2016

Article de Xavier Demeersman, publié le 13 janvier 2017

Les résultats de la sixième édition du prestigieux concours de photographies sous-marines Ocean Art Underwater viennent d'être dévoilés. Voici cinq photos récompensées qui nous invitent à franchir la frontière de la surface, à la rencontre des habitants du monde marin, encore si mal connu.

Représentant plus de 70 % de la surface du globe terrestre, les océans sont des territoires encore largement méconnus. Chaque année, les explorateurs y font des rencontres merveilleuses, découvrant de nouvelles espèces vivantes dans ce milieu de plus en plus menacé (réchauffement climatique, acidification de l’eau par le CO2, déchets plastiques qui pullulent, pêche industrielle, polluants, etc.).

Créé il y a six ans, le concours international de photographies sous-marines, Ocean Art Underwater Photo Competition, nous invite à faire plus ample connaissance avec les océans et leurs habitants grâce aux lauréats des diverses catégories (16 au total : du Grand-Angle aux récifs coralliens, en passant par les portraits, les eaux froides ou les nudibranches). Pour l'édition 2016, dont les résultats ont été annoncés le 8 janvier, les participants venaient de 60 pays. Plus de 75.000 dollars de prix ont été distribués parmi les vainqueurs de ce grand concours prestigieux. Quand l'art et la science s'emmêlent...

Premier prix dans la catégorie Grand angle : un lasso sous les eaux

Avec cette photographie qui semble presqu'irréelle intitulée « Blue Lasso » (lasso bleu, en français), Matty Smith a obtenu la première place dans la catégorie Grand Angle mais aussi le Grand prix général du concours. Les conditions étaient réunies pour une photo remarquable.

L'action se situe au large de la baie Bushrangers, en Australie, non loin de Melbourne. L'éclairage rend l'acteur au premier plan, une physalie (Physalia utriculus), plus impressionnant et surréaliste que d'ordinaire. Le redoutable prédateur vient sans doute de foudroyer un petit poisson ou un crustacé qui passait par là. Le lasso bleu se rétracte pour acheminer la proie jusqu'à son estomac.

Une physalie (<em>Physalia utriculus</em>), un cnidaire siphonophore vivant accroché à la surface par son flotteur, déploie son fil de pêche au large des côtes du sud-est de l’Australie. © Matty Smith, <em>Ocean Art Underwater Photo Competition</em>
Une physalie (Physalia utriculus), un cnidaire siphonophore vivant accroché à la surface par son flotteur, déploie son fil de pêche au large des côtes du sud-est de l’Australie. © Matty Smith, Ocean Art Underwater Photo Competition

Troisième prix Grand-Angle

L'auteur de cette photographie intitulée « Mirror, mirror », Troy Mayne, raconte que comme lui, les tortues vertes (Chelonia mydas) sont des visiteuses régulières de la Grande barrière de corail. D'ailleurs, elles se sont beaucoup habituées (trop ?) à la présence humaine -- croissante avec le tourisme -- si bien que certaines, comme celle qui s'est laissé prendre en photo, s'approche très près des plongeurs et montre une grande curiosité. Et c'est réciproque.

Une tortue verte qui sympathise avec un plongeur dans la Grande barrière de corail. © Troy Maine, <em>Ocean Art Underwater Photo Competition</em>
Une tortue verte qui sympathise avec un plongeur dans la Grande barrière de corail. © Troy Maine, Ocean Art Underwater Photo Competition

Premier prix dans la catégorie Macro

Dennis Corpuz était bien placé lorsque cette sépiole a ouvert ses tentacules. Cela n'a duré que 3 à 7 secondes, raconte le photographe, mais ce fut suffisant pour capter cette étoile pourpre très furtive, surprise dans les eaux des Philippines.

Sur cette photo intitulée <em>« Amazing Squid »</em>, on peut admirer en gros plan une sépiole qui nous tend les bras, ou plutôt ses huit plus grosses tentacules (elle en a deux de plus, très fines, préhensiles et peu visibles ici). © Dennis Corpuz, <em>Ocean Art Underwater Photo Competition</em>
Sur cette photo intitulée « Amazing Squid », on peut admirer en gros plan une sépiole qui nous tend les bras, ou plutôt ses huit plus grosses tentacules (elle en a deux de plus, très fines, préhensiles et peu visibles ici). © Dennis Corpuz, Ocean Art Underwater Photo Competition

Premier prix dans la catégorie des nudibranches

Grâce au dispositif de micro-lentille fish-eye et le flash en anneau relié à son appareil, Rafael Cosme a pu capturer un couple de nudibranches, des limaces de mer, dans leur intimité. Au même moment, clin d'œil du photographe, sa femme nageait dans ces eaux sombres au large de Bali, à l'arrière-plan de cette scène.

Des limaces de mer s’enlacent dans les eaux de Bali sous l’œil du photographe. © Rafael Cosme, <em>Ocean Art Underwater Photo Competition</em>
Des limaces de mer s’enlacent dans les eaux de Bali sous l’œil du photographe. © Rafael Cosme, Ocean Art Underwater Photo Competition

Premier prix dans la catégorie Supermacro

Comme beaucoup de poissons vivant dans l'océan Pacifique nord, c'est le mâle des très beaux Hemilepidotus hemilepidotus, surnommé le Seigneur Rouge Irlandais, qui garde les œufs et les ventile.

Chad Tamis raconte que c'était un défi pour lui de les photographier car il lui fallait rester immobile dans le courant et avoir des gestes précis. Parmi la dizaine de ces pères montant la garde dans les eaux autour de l'île de Vancouver, « j'ai trouvé un mâle qui ne semblait pas trop gêné par ma proximité et avait une nageoire près des œufs, explique-t-il. J'ai pu ainsi avoir des détails des deux, comme les yeux des progénitures qui se développent ». La photo s'intitule « Under my wing » (Sous mon aile, en français).

Un père Seigneur Rouge Irlandais protège ses progénitures des prédateurs. © Chad Tamis, <em>Ocean Art Underwater Photo Competition</em>
Un père Seigneur Rouge Irlandais protège ses progénitures des prédateurs. © Chad Tamis, Ocean Art Underwater Photo Competition