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Le réchauffement climatique mis en évidence grâce à une vidéo de la Nasa. L'année 2011 est au moins 0,12 °C plus chaude que n'importe quelle autre année depuis 1880. © Nasa
Les chercheurs de la Nasa ont réalisé une petite animation mettant en évidence l'anomalieanomalie (différence par rapport à une moyenne) des températures sur la période 1880-2011, en se fondant sur la moyenne de la période 1951-1980.
Plus la carte affiche des couleurscouleurs froides (dans les tons bleus), plus l'anomalie est négative, ce qui signifie que la température moyenne de la période concernée est inférieure à la moyenne 1951-1980. Lorsque les couleurs sont chaudes, c'est l'inverse. Et c'est souvent le cas dans la deuxième partie de la vidéo...
L'année 2011 de 0,51 °C plus chaude que la moyenne 1951-1980
Globalement, les chercheurs ont mesuré qu'en 2011, la température a été en moyenne 0,51 °C supérieure à celle de la période de référence. Et pourtant, 2011 fut une année de La NiñaLa Niña et donc, à priori, globalement moins chaude qu'une année « normale ».
Visualisation de l'anomalie de température à l'échelle globale, depuis 1880, en se fondant sur la moyenne de la période 1951-1980. En bleu, les anomalies négatives (jusqu'à -2 °C) et en rouge les positives (jusqu'à +2 °C). © Nasa
Et 2011 traduit d'ailleurs la tendance de ce début de siècle. Les chercheurs de la NasaNasa indiquent que neuf des onze années du XXIe siècle sont dans le top 10 des années les plus chaudes, complété par 1998.
Augmentation des gaz à effet de serre
La vidéo de la Nasa s'accompagne d'un graphique tout aussi parlant qui résume l'évolution de la température globale depuis 1880. La pente de la courbe y est très nettement positive.
Graphique représentant l'anomalie de température depuis 1880 (par rapport à la moyenne de la période 1951-1980). © Nasa
Les causes sont connues. Il s'agit principalement de l'augmentation des émissions de gaz à effet de serre qui, cumulée à d'autres facteurs, fait que la Terre absorbe davantage d'énergieénergie - donc de chaleurchaleur - qu'elle n'en émet, ce qui se traduit par un bilan des forçages radiatifs positifforçages radiatifs positif.
Aucun signe ne semble contredire la tendance : on enregistre des records de chaleur, de fonte de glace (le record de surface minimum en Arctique qui date de 2007 a été approché en août 2011) d'un côté, tandis que de l'autre, les émissions de gaz à effet de serre ne cessent de croître.