L’efflorescence du phytoplancton sur l'image prise par le satellite Envisat s’étire en travers de la mer de Barents, au large des côtes du point le plus septentrional de l’Europe continentale, le cap Nord.

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    Le satellite de l'Esa propose une image de la partie méridionale de la mer de Barents. Cette mer peu profonde - 230 mètres en moyenne - qui s'étend sur le plateau continental, reste largement libre de glaces grâce au courant chaud de la dérive nord-atlantique. Cela contribue à son fort niveau de production biologique comparativement à d'autres océans de latitudes similaires.

    Le phytoplancton dérivant met en évidence les tourbillons des courants océaniques en de spectaculaires spirales bleues et vertes. Ces organismes microscopiques qui flottent à la surface des mers et des océans ou à proximité de celles-ci ont été surnommés « l'herbe de la mer » car ils forment la base de la pyramide alimentaire marine. Ces organismes simples jouent également un rôle similaire aux plantes vertes terrestres dans le processus de photosynthèse. Ils sont ainsi capables de convertir des composés inorganiques comme l'eau, l'azoteazote et le carbonecarbone en matériaux organiques complexes.

    Grâce à cette capacité à recyclerrecycler ces composés, on estime que le phytoplancton absorbe autant de dioxyde de carbone de l'atmosphèreatmosphère que ses cousins terrestres, ce qui lui confère une très grande influence sur le climatclimat. Il est aussi sensible aux changements climatiqueschangements climatiques, c'est pourquoi il est important de surveiller et de modéliser le phytoplancton dans les calculs sur l'évolution future du climat. Bien que la plupart des espècesespèces composant le phytoplancton soient individuellement microscopiques, la chlorophyllechlorophylle qu'ils utilisent collectivement pour la photosynthèsephotosynthèse colore les eaux avoisinantes. Cela permet de détecter ces organismes minuscules depuis l'espace.