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La stratégie que propose le président Bush dans ce domaine représente une approche sensée, reposant sur les lois du marché, destinée à dégager des réponses et des solutions à ce défi à long terme. Au lieu d'opposer la croissance économique à l'environnement, comme le ferait le Protocole de Kyoto, et d'imposer une perte massive d'emplois au peuple américain, elle promet de véritables progrès en mobilisant les atouts d'une science fiable et des techniques de pointe. Elle garantit aussi que les travailleurs américains et les peuples du monde en développement ne seront pas injustement pénalisés.
La climatologie en tant que discipline pleinement comprise et acceptée universellement n'en est qu'à ses balbutiements. Nous savons que la température à la surface de la terre a augmenté de 0,6 degré Celsiusdegré Celsius au cours du siècle dernier. Selon l'Académie nationale des sciences des Etats-Unis, les activités de l'homme sont l'un des facteurs qui contribuent à l'intensification de la concentration des gaz à effet de serre.
Néanmoins, les incertitudes qui demeurent sont nombreuses. Nous ne savons pas quels sont les effets des fluctuations naturelles du climat sur le réchauffement et ne connaissons pas très bien non plus les cycles naturels du carbonecarbone et de l'eau. Nous ne comprenons pas encore très bien le rôle que jouent les nuagesnuages, les océans et les émissionsémissions d'aérosolsaérosols sur les changements climatiqueschangements climatiques à l'échelle mondiale. Nous ne pouvons pas prévoir exactement la façon dont notre climat pourrait changer ou changera. Nous ignorons ce qui constitue exactement un niveau dangereux de réchauffement.
La nouvelle stratégie de recherche se concentre sur trois vastes champs d'activités : (1) une recherche scientifique objective et bien documentée ; (2) des systèmes d'observation et de vérification qui fourniront les données nécessaires au plan mondial ; et (3) le développement de ressources en appui aux décisions, notamment la capacité d'étudier divers scénarios possibles.
En matièrematière de recherche et de développement de technologies pour faire face au changement climatique, les Etats-Unis continuent à être les premiers du monde. Depuis 1990, les Etats-Unis ont consacré 20 milliards de dollars à la recherche sur le climat. C'est trois fois plus que n'importe quel autre pays. C'est une somme supérieure aux dépenses combinées du Japon et des 15 pays de l'Union européenne.
Le budget que propose M. Bush pour l'année budgétaire 2003 prévoit de consacrer 4,5 milliards de dollars en tout au poste climat, soit une augmentation de plus de 650 millions de dollars par rapport à l'année dernière. Les fonds serviront à financer la recherche scientifique fondamentale, la mise au point de techniques de pointe, des incitations fiscales pour encourager le recours aux techniques "propres" liées notamment à l'énergie renouvelableénergie renouvelable et l'appui des transferts de technologie vers les pays en développement où les émissions augmentent rapidement à cause du développement.
L'initiative menée par les Etats-Unis afin de mettre au point un système international d'observation vaste et cohérent est une importante pièce du puzzle. Un tel système, qui serait les yeuxyeux et les oreilles de l'atmosphèreatmosphère terrestre, des océans et des écosystèmesécosystèmes, pourrait, à terme, nous en dire beaucoup sur les changements climatiques passés, présents et à venir et sur la meilleure façon de nous y préparer. Les données recueillies renforceraient la confiance des pays lorsqu'il s'agirait de mettre sur pied des politiques reposant sur la science, garantissant la santé, la sécurité et la stabilité économique pour l'avenir.
Plus important encore, M. Bush a fixé à 18 % sur dix ans l'objectif national de réduction de l'intensité des gaz à effet de serre, sans compromettre l'économie. Cette réduction est comparable aux progrès que doivent réaliser les pays participant au Protocole de Kyoto. Elle équivaut à réduire de 70 millions le nombre des voitures en circulation. Le président a aussi mis au défi les chefs d'entreprise américains de réduire les émissions de gaz à effet de serre de leurs sociétés. Les industries des semi-conducteurssemi-conducteurs et de l'aluminiumaluminium, entre autres, ont déjà réussi à réduire les émissions de certains des gaz à effet de serre les plus nocifs.
On impute au secteur des transports environ un tiers des émissions de gaz carboniquegaz carbonique aux Etats-Unis. Un peu plus de la moitié de ces émissions proviennent d'automobilesautomobiles. Le projet "FreedomCAR" (CAR : "Cooperative Automobile Research") est un projet de recherche novateur. Ce partenariat entre les secteurs public et privé vise à mettre au point une pile à combustiblepile à combustible à base d'hydrogènehydrogène. Les résultats à long terme de cette recherche pourraient être des voitures et des camions qui seraient plus efficaces, dont l'utilisation reviendrait moins cher et qui n'émettraient pas de polluants dangereux ou de gaz à effet de serre.
Nous ne ménagerons aucun effort dans notre pays pour développer des techniques de pointe, et nous continuerons aussi à collaborer activement avec nos amis, nos alliés et les pays en développement afin de déterminer l'ampleur et la dynamique des changements climatiques.
La question du changement climatique de la planète est complexe et exigera des efforts soutenus pendant plusieurs générations. Cela ne nous empêche pas de nous attaquer aux facteurs qui contribuent aujourd'hui au changement du climat, gardant à l'esprit le fait que la croissance économique est la solution, non pas le problème.
Heureusement, l'Amérique est riche en talent, en créativité et en innovation, autant de qualités sur lesquelles se fondent une science fiable et des techniques de pointe. Sous la direction de M. Bush, les Etats-Unis mobilisent les connaissances qui feront progresser l'étude scientifique des changements climatiques, encourageront les innovations technologiques et sauront tirer parti du pouvoir des marchés afin de créer un environnement sûr et salubre pour le peuple américain et les peuples du monde.