Des chercheurs de plusieurs centres de recherche comme le Geophysical Fluid Dynamics Laboratory du gouvernement américain à Princeton (New Jersey), l'Université de Colorado à Boulder, le Potsdam Institute for Climate Impact (Allemagne), ou la Woods Hole Oceanographic Institution alimentent un débat qui anime actuellement la communauté des climatologues.

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    Crédits : www.thepubliccause.net

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    La question est de savoir si le Gulf Stream pourrait s'arrêter et laisser alors une partie de l'Amérique du Nord et l'Europe en proie à un grand froid.

    Le Gulf Stream dépend de l'activité des sites thermohalins à l'est du Labrador et au nord de l'Irlande où des courants d'eaux chaudes venus des tropiques rencontrent des massesmasses d'eaux froides, qui repoussent les courants chauds en profondeur et vers le nord. Ceux-ci conservent leur chaleurchaleur qui se dissipe et réchauffe les latitudes septentrionales.

    Ces phénomènes thermohalins dépendent à leur tour du contenu en sel des courants froids assez " lourds " pour perturber les courants chauds.

    Un apport augmenté en eaux raîches - plus légères - par le dégel actuel de pans entiers de la calotte polairecalotte polaire permettrait aux eaux chaudes de se disperser plus vite, ce qui pourrait bouleverser, voire arrêter, les mécanismes des sites thermohalins.

    Si les chercheurs s'accordent à penser que les grands courants de l'Atlantique Nord sont en pleine mutation, l'hypothèse de l'arrivée soudaine d'un " Grand Froid " reste cependant très débattue.