Semaine plutôt calme pour l'explorateur Jean-Louis Etienne qui n'est plus qu'à 21 jours de la fin de son aventure polaire. Seul fait marquant de la semaine : le chien Lynet a bien failli se noyer.

au sommaire


    Océan ArctiqueCrédit : NASA

    Océan ArctiqueCrédit : NASA

    Alors que Jean-Louis Etienne avait décidé de s'offrir une petite balade en barque sur un des chenaux creusés dans la banquise, son chien Lynet a tenté de le suivre mais s'est retrouvé à l'eau. Doté d'un instinct de survie hors du commun, l'animal a réussi à s'extraire de l'eau glacée. Plus de peur que de mal donc même si cette mésaventure sonne comme un avertissement et rappelle, s'il était encore besoin, que la banquise est un espace fragile.

    Bonne nouvelle cependant, après avoir jouer du Polar Observer comme d'un yo-yo les vents polaires ont décidé de faire reprendre sa route initiale à l'embarcation. « Le vent du nord-ouest a relancé la dérive dans le bon sens. Non seulement je descends vers le sud, mais je reviens aussi lentement vers l'ouest. Le déplacement vers l'ouest est minime car à cette latitude, les méridiensméridiens sont très rapprochés et une minute de longitude ne fait que 40 mètres. Mais ce glissement me rapproche de la route idéale (10°E) du brise-glace qui viendra me récupérer dans trois semaines », explique-t-il dans son journal de bord*.

    Cette semaine, l'explorateur insiste largement sur la préservation de l'atmosphèreatmosphère et l'attention que tout un chacun doit apporter à la préservation de la planète. Pour lui, le réchauffement climatiqueréchauffement climatique « nous met en devoir de trouver une issue optimisant l'utilisation des énergies fossilesénergies fossiles, et en investissant sur les recherches des nouvelles sources d'énergies (....). La banquise n'est pas seulement indispensable à la vie dans le grand Nord. En préservant le froid polaire, elle équilibre le climatclimat de la terreterre. »

    Caroline Idoux - Futura-Sciences, Paris

    Mission banquise

    Les liens :