Une nouvelle étude, basée sur des données satellitaires, affirme que la montée du niveau de la mer pourrait être plus importante que prévu.

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    La banquise perd le nord ! © Esa, tous droits réservés

    La banquise perd le nord ! © Esa, tous droits réservés

    Dans la revue Geophysical Research Letters, Eric Regnot (du JPLJPL, émanation de la NasaNasa) et ses collègues détaillent les résultats des analyses de la couverture glaciaire du Groenland et du continent antarctique des dix-huit dernières années. Selon eux, la vitessevitesse de fontefonte de ces deux massesmasses d'eau douce était en 2006 de 475 (+/- 158) milliards de tonnes par an, alors qu'on l'estimait alors à 402 milliards de tonnes. Cet apport d'eau dans l'océan mondial a contribué à hauteur de 1,3 millimètre par an à l'élévation du niveau des mers.

    L'étude mesure également l'accélération de la fonte. Chaque année, la vitesse de fonte s'accroîtrait de 21,9 (+/- 1) milliards de tonnes par an au Groenland et de 14,5 (+/- 2) milliards de tonnes par an en Antarctique.

    Rappelons qu'une étude de James Hansen et Makita Sato, prenant en compte la non-linéarité du climat, conduit à une hausse du niveau des mers de plusieurs mètres à la fin du siècle.



    La fonte de la banquise arctique et l'élévation possible du niveau de la mer due à la fonte des inlandsis du Groenland et de l'Antarctique. © ide.fr

    Les glaces arctiques en petite forme 

    D'après les données déduites des observations du satellite IceSat, en 2003, les glaces multiannuelles couvraient 1,54 million de kilomètres carrés et représentaient 62 % du volumevolume total de la banquise arctique. En 2008, la proportion est tombée à 32 %.

    La conséquence de cette baisse pour l'océan mondial est la libération d'une plus grande quantité d'eau liquideliquide, qui tend à réchauffer encore les eaux polaires et qui pourrait modifier les courants. Cette fonte-là n'affecte pas le niveau de la mer, rappelons-le, puisque la glace de la banquise est de l'eau de mer gelée.