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Les champignons, oubliés des modèles de réchauffement climatique ?
Parmi eux, des espèces connues mais aussi des espèces plus inhabituelles, formant sans doute de tout nouveaux groupes avec des fonctions biologiques uniques.
Etonnamment, des tests ont montré que leur densité dans la terre augmentait très fortement avec l'arrivée du froid. En hiver, la biomasse des champignons des montagnes du Colorado serait le double de ce qu'elle est en été.
Or les champignons jouent un rôle essentiel dans le cycle naturel par lequel la matièrematière organique contenant du carbonecarbone est dégradée puis réutilisée ; en transformant les composés organiques en moléculesmolécules stables, ils aident à maintenir prisonnier le carbone et à ralentir la conversion de ce dernier en méthane et en dioxyde de carbonedioxyde de carbone, gazgaz qui contribuent de façon majeure au réchauffement climatiqueréchauffement climatique.
Ainsi, si des populations similaires à celles découvertes par les microbiologistes américains étaient à l'avenir mises au jour dans d'autres zones glacées du monde (rappelons qu'environ 40% des sols de notre planète sont recouverts de neige au moins une partie de l'année), elles pourraient fortement influencer, dans un sens ou dans un autre, les futures prédictions des climatologistes.