Si Donald Trump a toujours été très clair concernant sa vision de la question environnementale, Kamala Harris affichait un discours plus écologique, mais pour autant, elle n’a pas tenu ses promesses sur ce sujet au cours de sa carrière politique. Peut-on carrément dire que Trump ou Harris à la Maison Blanche, « c’est pareil pour l’environnement » ? Non, selon une récente étude prévisionnelle de Carbon Brief.


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    La victoire de Donald Trump pourrait ajouter 4 milliards de tonnes de gaz à effet de serre d'ici 2030, comparé à la tendance actuelle sous le mandat de Joe Biden. Ce chiffre faramineux représente l'équivalent des émissionsémissions combinées de l'Europe et du Japon, ou encore celles de 140 pays pauvres additionnés. Et ces milliards de tonnes de carbonecarbone vont coûter cher à l'économie américaine, alors même que beaucoup d'Américains ont voulu privilégier un « choix économique » (face à l'inflation) en votant pour Donald Trump : 900 milliards de dollars de dégâts sur l'environnement selon Carbon Brief

    Les émissions de gaz à effet de serre vont continuer à baisser, mais moins vite

    Derrière ces prévisions plutôt sombres, une relative bonne nouvelle : les émissions de gaz à effet de serre des États-Unis vont continuer à baisser, même avec l’élection de Donald Trump. Cependant, la baisse aurait été plus rapide avec la politique de Kamala Harris, selon Carbon Brief. Alors que les objectifs de l’Accord de Paris nécessitaient une réduction des émissions de 50 à 52 % d'ici 2030, elle ne sera que de 28 % selon les prévisions (contre 43 % envisagé avec Kamala Harris).

    L'inquiétude face aux priorités énergétiques

    Mais, avec l'imprévisible Donald Trump, tout est possible et son slogan des derniers mois « Drill, baby, drill » (« Fore, bébé », fore ») inquiète les écologistes. Rappelons qu'en plus de miser sur les énergies fossiles, Donald Trump pourrait choisir de supprimer des régulations sur la pollution et de contrer le développement en cours des énergies renouvelables, comme il l'a déjà fait lors de son premier mandat après celui de Barack Obama.