Un tsunami majeur a frappé la côte méridionale de la Chine en 1076, ont annoncé des chercheurs chinois, mettant en garde contre des projets urbanistiques sur une côte aujourd'hui densément peuplée et dotée de plusieurs centrales nucléaires.
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Des preuves scientifiques, de plus en plus nombreuses, suggèrent qu'un tremblement de terretremblement de terre, dans la fosse de Manille, a créé un murmur d'eau qui a déferlé, il y a environ 1.000 ans, sur ce qui est maintenant la province chinoise du Guangdong. Ce tsunami a provoqué un « déclin culturel radical », selon les chercheurs de l'Université des sciences et technologies et de East China Normal University dans la publication de janvier du Chinese Science Bulletin.
Les scientifiques pensent être en mesure de déterminer l'année exacte: 1076. Selon eux, ces données nouvelles devraient inciter à vérifier si cette région est en mesure aujourd'hui de faire face au risque de tsunamis. « Cette étude confirme le risque de tsunami en mer de Chine méridionale », écrivent les auteurs. Un tel risque devrait être pris en compte dans la planification et la constructionconstruction futures de centrales nucléaires, de ports et de réserves de pétrolepétrole sur les côtes chinoises », préviennent-ils.
Un sujet d’inquiétude depuis l’événement de Fukushima
Un certain nombre de centrales nucléaires sont déjà installées sur la côte méridionale de la Chine, notamment à Fuqing et dans la baie de Daya, alors qu'un réacteur devrait démarrer prochainement à Taishan. Cette région, l'une des plus densément peuplées du monde, compte aussi d'importantes villes côtières comme Hong Kong, Macao, Xiamen et Quanzhou.
La vulnérabilité des centrales nucléaires aux événements sismiques est devenue un sujet d'inquiétude majeur depuis le tremblement de terre suivi d'un tsunami, qui a frappé la centrale japonaise de Fukushima en 2011, provoquant le pire accidentaccident nucléaire depuis Tchernobyl.
L'équipe de chercheurs chinois a découvert pour la première fois, en 2013, des preuves d'une vague destructrice sur l'île de Dongdao, située au milieu de la mer de Chine méridionale. Des roches et des coraux avaient été déplacés à 200 mètres du rivage, avaient observé les chercheurs concluant que seule, une force d'eau importante avait pu le faire.