Un projet extrêmement ambitieux est actuellement en cours de réalisation, appelant la collaboration de nombreuses institutions scientifiques dans le monde. Il ne s'agit pas moins que de décrire la totalité des êtres vivants de notre planète. 

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    Gingko Biloba - Photo auteur

    Gingko Biloba - Photo auteur

    Nommé L'Encyclopédie de la Vie, cet outil permettra à l'ensemble des chercheurs, mais aussi des enseignants, et des étudiants d'accéder gratuitement à la connaissance concernant de près ou de loin de tout ce qui vit ou a vécu sur Terre. Et cela au sujet non seulement du monde animal, mais aussi du monde végétal, des champignons ou de l'universunivers microscopique.

    <em>Rainette</em>
    Rainette

    James Edwards, un biologiste actuellement à la tête du Global Biodiversity Information Facility et qui dirige le projet, déclare que cette entreprise a été rendue possible notamment grâce aux énormes progrès accomplis depuis cinq ans dans le domaine de l'archivagearchivage, mais aussi des moteurs de recherche et de visualisation de l'information.

    Dix années seront nécessaires pour créer et finaliser les quelque 300 millions de pages numériquesnumériques qui constitueront cette œuvre gigantesque, qui décriront la totalité des espèces décrites par les scientifiques et les chercheurs depuis un quart de millénaire. Celle-ci sera en outre réactualisée en permanence et enrichie des nouvelles espèces découvertes, vivantes ou éteintes. Ces pages seront enrichies de photos, de vidéos, de sons, ainsi que de toutes les données multimédia souhaitables selon la technologie actuelle ou à venir.

    Des milliers d'experts répartis à travers le monde participeront activement au projet, assure James Edwards, et cette massemasse de connaissances intégrera la plupart des encyclopédies déjà existantes décrivant avec force détails certains groupes d'espèces, comme la faune marine ou les batraciensbatraciens, avec l'avantage de centraliser toute l'information et d'en faciliter l'accès. Les auteurs, qui sot actuellement en négociation avec les responsables de L'Atlas des espèces vivantes d'Australie, ont déjà recueilli les faveurs de nombreux organismes, enthousiasmés par l'idée.

    <em>Palmiers en Amazonie</em>
    Palmiers en Amazonie

    Ainsi en Europe, le Musée d'Histoire naturelle de Londres et le Royal Botanic Garden, tous deux en Grande-Bretagne, coopèrent activement, ainsi que le Marine Biological Laboratory, l'université Harvard (Massachusetts), le musée d'histoire naturelle de Chicago (Illinois et la Smithsonian Institution, ainsi que la Biodiversity Heritage Library à Washington pour les Etats-Unis.

    L'élaboration de l'Encyclopédie de la Vie, qui n'a pourtant débuté officiellement que cette semaine, en est déjà à 1,25 million de pages scannées et son financement est assuré par des fonds privés et des dons, actuellement à hauteur de 12,5 millions de dollars, mais ses promoteurs sont confiants dans la perspective d'une aide gouvernementale, ayant obtenu le soutien des Ministres de l'Environnement des pays membres du G8 en mars 2007.

    Le prototype de cette encyclopédie est accessible via ce lien.

    Les images illustrant le corps de cet article sur le thème de la vie sont utilisées sous licence Adobe Photoshop.