Une espèce d'arbre semble ne pas être affectée du tout par le réchauffement climatique, et pas n'importe laquelle : le baobab ne réagit pas aux variations climatiques et prospère très bien, contrairement aux autres arbres africains.


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    Au Botswana, en Afrique du Sud, en Namibie et au Zimbabwe, la plupart des espèces végétales souffrent des conséquences du réchauffement climatique, sauf une, le baobab. La population des baobabs est stable, et en très bonne santé, selon Sarah Venter, une biologiste qui étudie cet arbre en Afrique depuis 17 ans. Hausse des températures, sécheresses records ou précipitations diluviennes, rien ne semble affecter cet arbre gigantesque.

    Ce sont en fait les dommages causés par les éléphants qui font la plupart du temps mourir les baobabs. Il arrive parfois que des baobabs périssent à cause d'un trop-plein d'eau durant la saisonsaison sèche, mais cela reste anecdotique. La sécheresse ne le fragilise même pas, et les régions qui souffrent le plus de la sécheresse sont aussi celles où les baobabs vivent le plus longtemps.

    Les baobabs africains prospèrent d'autant plus avec la sécheresse et la hausse des températures. © Filippo, Adobe Stock
    Les baobabs africains prospèrent d'autant plus avec la sécheresse et la hausse des températures. © Filippo, Adobe Stock

    Une longévité à l’épreuve de toutes les conditions météo

    Le baobab africain n'est pas seulement l'un des arbres les plus massifs du monde, avec une circonférence qui peut atteindre 20 mètres, c'est aussi l'un des arbres qui peut vivre le plus longtemps. Certains arbres pourraient atteindre plusieurs milliers d'années (probablement plus de 3 000 ans), ils ont donc connu de nombreuses variations climatiques. C'est sans doute ce qui explique son incroyable résistancerésistance au réchauffement climatiqueréchauffement climatique actuel.

    Les simulations climatiquessimulations climatiques effectuées sur le passé montrent que l'Afrique a déjà connu des sécheresses longues de plusieurs années il y a 1 000 et 2 000 ans, le baobab aurait donc appris à s'adapter aux conditions météométéo les plus sèches du monde.