Selon les scientifiques, nous serions à l’aube de la sixième extinction de masse. Régulièrement, des espèces sont déclarées éteintes. Aujourd’hui, c’est pourtant l’histoire de la redécouverte de deux espèces que l’on pensait disparues que les chercheurs nous rapportent.
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Alors qu'une étude de l’université Duke (États-Unis) nous annonce qu'il ne survit pas plus de 366 baleines franches de l'Atlantique Nord, faisant de ces baleines l'un des mammifères marins les plus rares au monde, d'autres chercheurs nous informent qu'ils ont redécouvert des espèces que l'on croyait disparues.
Depuis que six individus avaient été décrits en 1923, personne n'avait en effet rapporté d'observation de Pharohylaeus lactiferus, une abeille endémiqueendémique australienne. Les chercheurs la pensaient éteinte. Mais une vaste enquête de terrain menée par l'université de Flinders (Australie) vient de montrer que trois populations de P. lactiferus survivent le long de la côte est de l'Australie. Et survivre semble malheureusement bien être le terme à employer tant elles subissent la pressionpression croissante de la perte d'habitat, de la fragmentation des forêts, des incendies et du changement climatiquechangement climatique.
En apprendre plus que ces espèces
P. lactiferus semble d'autant plus menacée que les chercheurs lui soupçonnent une spécialisation florale poussée. D'après les observations, elle ne visite que deux espèces que sont Stenocarpus sinuatus - connu sous le nom d'arbre roue de feufeu - et Brachychiton acerifolius -- un arbre à fleurs rouges en forme de cloche. Mais des travaux plus poussés seront nécessaires pour mieux la comprendre et la préserver.
Autre lieu, mais situation similaire sur l'île de Bornéo. Le Malacocincla perspicillata, l'oiseau que l'on appelle le bavard à sourcils noirs, n'avait pas été observé depuis sa description initiale par un naturaliste dans le milieu du XIXe siècle. Il l'avait alors déniché sur l'île de JavaJava.
Mais l'année dernière, deux chercheurs en ont capturé un spécimen sur le territoire des orangs-outans. Du côté de Kalimantan, au centre de l'île de Bornéo. De quoi imaginer que l'oiseau n'avait pas disparu, mais que les ornithologuesornithologues le cherchaient tout simplement au mauvais endroit. Ils attendent désormais avec impatience la fin de la crise du coronavirus pour retourner enquêter sur place.