À chaque tempête en France, nous observons avec tristesse, de nos propres yeux ou par le biais des médias, les centaines d’arbres couchés et cassés par le vent. Mais il existe un autre type de tempête, une « tempête silencieuse » comme l’appelle l’IGN qui ravage progressivement les forêts chaque année.
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La surface forestière augmente chaque année, mais la croissance du volumevolume total des arbres ralentit, selon l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN). Les conditions sont en effet de plus en plus défavorables pour les arbres : manque d'eau, incendies, températures élevées, champignons, insectes, bactériesbactéries... Autant de phénomènes qui affectent la croissance des arbres et accroissent leur mortalité. Cette mortalité a ainsi doublé en 10 ans. Le dépérissement des arbres est mesuré en fonction de plusieurs critères, comme le nombre de branches mortes et la réduction du nombre de ramifications.
La région Grand Est est la plus touchée
L'état de santé des arbres se dégrade nettement sur les trois quarts de la France, en particulier à l'est, la zone la plus touchée par le réchauffement climatiqueréchauffement climatique. Plus de 15 % des arbres sont altérés sur la région Grand Est et le littoral méditerranéen. Le sud-ouest est également fortement touché, avec entre 10 et 15 % d'arbres altérés, mais un peu moins le long de la côte atlantique ainsi que sur le massif pyrénéen. En Ile-de-France et les régions centrales, ce sont en moyenne 5 à 10 % des arbres qui sont altérés. Les régions du nord-ouest sont les moins touchées de France, car elles bénéficient d'un temps beaucoup moins chaud, et plus humide.