Vous les avez probablement déjà vues sur les réseaux sociaux, ces adorables chèvres qui se tétanisent lorsqu'on leur fait peur. Mais savez-vous réellement ce qu'il leur arrive ?


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    Les chèvres myotoniques, aussi appelées « fainting goats » en anglais, sont une variété de chèvres domestiques originaire des États-Unis, connue pour une caractéristique insolite : lorsqu'elles sont surprises ou effrayées, leurs muscles se figent brusquement, les faisant tomber souvent sur le côté. Ce phénomène, qui dure en moyenne une dizaine de secondes, résulte d'une condition génétique nommée myotonie congénitale.

    Sur Internet, les chèvres myotoniques amusent, et beaucoup partagent les vidéos de leurs animaux en essayant de leur faire peur. © Our little goat farm, YouTube

    La myotonie congénitale : une particularité génétique

    La myotonie congénitale est une anomalie génétique qui affecte les muscles de ces chèvres. Lorsqu'elles sont stressées ou qu'elles ressentent une forte peur, leurs muscles se contractent soudainement et restent rigides pendant quelques secondes. Ce phénomène est lié à une mutation d'un gène spécifique, qui affecte la manière dont les muscles se contractent ou fonctionnent.

    Les origines exactes de cette race sont floues, mais elle a été observée pour la première fois dans le Tennessee dans les années 1880.

    Un fermier nommé John Tinsley aurait introduit des chèvres myotoniques dans la région, et depuis lors, elles ont captivé l'attention pour leur comportement unique.

    Une réaction amusante qui n'est pas dangereuse pour les animaux

    Ces chèvres ont gagné en notoriété grâce aux réseaux sociauxréseaux sociaux, où leurs réactions de « frayeur » suscitent souvent des rires. Il est important de noter que cette réaction des chèvres est une réponse à un stimulus soudain et non un signe de douleurdouleur ou de souffrance.

    Les chèvres myotoniques sont un exemple fascinant de la diversité animale et des curiosités que l'on peut retrouver dans le monde du vivant. Les chèvres ne sont d'ailleurs pas les seules à posséder ce « défaut de fabrication ». Certains chiens, chats et chevaux peuvent également posséder cette particularité génétiquegénétique.