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La laine de verre est fabriquée à partir de matièresmatières premières naturelles et abondantes : le sablesable, le calcairecalcaire ou encore la dolomiedolomie. Elle contient également une part importante -- entre 40 et 80 % -- de verre recyclé. Ce calcincalcin permet de limiter le recours aux ressources naturelles et de réduire la consommation d'énergieénergie nécessaire à la fusionfusion du verre. Et les chutes de production sont recyclées au cours du processus de fabrication, depuis 1997 dans le cas d'Isover. Les rouleaux, quant à eux, sont comprimés jusqu'à 10 fois leur volumevolume et la laine de verre est généralement fabriquée localement pour limiter les émissionsémissions liées au transport. Le tout contribue à assurer à la laine de verre, un bilan énergétique plutôt intéressant.
Un produit composite difficile à recycler
Mais les choses se compliquent quelque peu au stade du processus de fabrication que l'on appelle l'étape de fibrage. Car c'est à ce moment-là qu'est ajouté à la formulation, un liant organique de la famille des polymères thermodurcissablespolymères thermodurcissables : de la résine phénoplaste. Ainsi la laine de verre devient un produit composite -- qui contient également des adjuvantsadjuvants, certes en faible quantité --, toujours recyclable en théorie, mais finalement rarement recyclé dans la pratique. Les technologies de recyclage sont en effet complexes et coûteuses.
Par ailleurs, la laine de verre potentiellement recyclable est généralement issue de travaux de déconstruction de bâtiments. Elle se retrouve donc mêlée à d'autres déchetsdéchets de chantier et devient encore plus difficile à recycler.
La présence dans la laine de verre de résine phénoplaste rend le produit difficile à recycler. © Olivier Le Moal, Fotolia
La valorisation de la laine de verre
Sans aller jusqu'au recyclagerecyclage, on peut tout de même envisager des voies de valorisation pour la laine de verre usagée. Ainsi, elle peut, par exemple, être incorporée dans le processus de fabrication d'un béton allégé destiné au coulage de chapes d'isolation.
Si les filières tardent encore à se mettre en place, du côté des fabricants comme Isover, des initiatives voient tout de même le jour, encouragées notamment par la loi sur la transition énergétique.