La puissance calorifique nécessaire d’un insert à bois se calcule sur la base d’un fonctionnement à plein régime. Le choix dépend de la surface à chauffer, du niveau d’isolation de la maison et du lieu d’habitation.
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Les inserts à bois : différentes puissances
Les inserts à boisbois existent dans une plage de puissances de 5 à 19 kW, selon les marques. Il s'agit des puissances nominales, auxquelles les appareils doivent fonctionner pour atteindre le rendement affiché. On estime en moyenne qu'il faut 1 kW de puissance émise pour 10 m2 chauffés. Pour une surface habitable de 80 m2, cela correspond en théorie à insert de 8 kW.
Mais l'habitat ancien mal isolé réclame en réalité une puissance plus importante qu'une maison neuve soumise aux exigences de la réglementation thermique. Le calcul doit également prendre en compte la zone climatique (région, altitude), les fonctionnalités de l'insert (canalisable ou non) et son emplacement dans une configuration donnée : central dans un volumevolume ouvert, implanté dans une pièce fermée...
Insert à bois : trouver le juste dimensionnement
La tentation est grande d'installer un modèle plus puissant que nécessaire, dans le but de le faire fonctionner au ralenti et d'augmenter ainsi son autonomieautonomie. À faible allure, l'insert à bois n'a pas le rendement voulu et il pollue plus que la normale. La mauvaise combustioncombustion encrasse l'appareil et le conduit de fumée avec, pour autres conséquences, l'usure prématurée du corps de chauffe et un risque de feufeu de cheminée.
En cas de doute, certains spécialistes conseillent de sélectionner la puissance inférieure à la base théorique : par exemple, 7 kW nominaux au lieu de 8 kW pour 80 m2 de surface habitable dans une maison moyennement isolée.