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Exigences acoustiques : Source Isover
Les sons, qui correspondent à des ondes en physiquephysique, traversent non seulement les vitrages, mais aussi les murs et les sols. Les habitations subissent deux sortes de bruits, aériens et solidiens. Les bruits aériens, qui provoquent des vibrationsvibrations sans contact direct avec la structure, se divisent en deux catégories : intérieurs (voies humaines, téléviseurs, chaînes hi-fi...) et extérieurs (avions, trafic routier, travaux de voierie...). Les bruits solidiens, comme leur nom le laisse supposer, proviennent d'impacts directs (activités de bricolage, chutes d'objets, déplacement de meubles...), des équipements collectifs (ascenseursascenseurs, chaufferie...) ou individuels (chasse d’eau, robinetterie...).
Pour mesurer le bruit, la valeur commune est le décibeldécibel (dB). Sa déclinaisondéclinaison, le dB(A), est la plus représentative des sensations perçues par l'oreille humaine. Ces unités de mesure ont ceci de particulier qu'avec seulement 3 dB de moins, le niveau sonore est divisé par deux. Pour obtenir un bon confort à l'intérieur d'un logement, il est admis que ce niveau ne doit pas dépasser 30 dB(A).
Mais qu'en est-il des performances attribuées aux matériaux isolants ? L'intensité sonore ressentie dépend de la force du bruit à sa source. Pour évaluer les qualités phoniques d'un isolant, on a coutume de raisonner en terme d'affaiblissement. L'indice d'affaiblissement aux bruits aériens est la valeur Rw, mesurée en laboratoire et exprimée en dB. Plus elle est élevée, plus le matériaumatériau est isolant. Mais cette mesure de laboratoire ne rend pas bien compte de la réalité : elle n'a ne sens qu'au regard de la paroi type testée. Si l'on connaît aussi l'indice d'amortissement des bruits d'impacts (dLw), on est mieux armé pour appréhender les qualités phoniques de l'isolant. Cette valeur indique la différence (d'où la lettre deltadelta) entre la diminution mesurée en situation et celle obtenue avec une paroi de référence.