Faire ou faire faire ? La réponse à cette question conditionne le déroulé des travaux, les dépenses à prévoir, les aides possibles… Sans négliger les conséquences éventuelles, qu’il s’agisse de l’entretien courant ou des actions à envisager en cas de malfaçon.
au sommaire
Redonner un coup de peinture ou changer le papier peint est à la portée du plus grand nombre. La pose du carrelage s'avère plus technique, mais un particulier peut la réaliser sans difficulté particulière. Installer la climatisation, remplacer ses fenêtres, aménager les combles, construire une extension, isoler ses mursmurs... c'est une autre paire de manches. Il faut non seulement posséder les compétences techniques nécessaires, mais aussi maîtriser la réglementation (normes, DTU...) et savoir éviter les pièges inhérents à chaque chantier . Pour ce faire, on peut se référer à un guide des prix des travaux.
Bien peser le pour et le contre, préalable indispensable à toute décision
Faire soi-même le travail permet de surmonter les contraintes de disponibilité d'une entreprise et d'économiser le coût de la mise en œuvre. Mais attention à ne pas se louper ! Les malfaçons peuvent coûter cher, voire engager la pérennité du bâti si elles affectent sa structure. Quid des assurances permettant de se couvrir en cas de problème ? La plupart du temps, elles passent aux abonnés absents. À l'inverse, les entreprises réalisant des travaux de constructionconstruction sont tenues de souscrire à certain nombre de garanties : « décennale » et « de parfait achèvement », en particulier. De même pour les travaux de rénovation ou de réhabilitation susceptibles de compromettre la solidité de l'ouvrage, le portail de l'Économie, des Finances, de l'Action et des Comptes publics vous dit tout sur la question. Vous pouvez aussi consulter les fiches pathologiespathologies de l'Agence Qualité Construction (AQC). Par ailleurs, on n'y pense pas forcément, faire soi-même le travail, c'est payer plein pot la TVA sur les produits et matériaux : 20 %, contre 5,5 ou 10 % pour une prestation par un professionnel, selon la nature des travaux. À noter, le taux de TVA est abaissé à 2,1 % dans les départements d'outre-mer (Guadeloupe, Martinique, Réunion) pour les travaux d'amélioration, de transformation, d'aménagement et d'entretien des locaux d'habitation.
Autre paramètre à prendre en compte : les conditions nécessaires à l'obtention des aides et subventions au titre de l'amélioration de l'habitat. Des factures sont exigées la plupart du temps. Il faut aussi penser aux obligations d'entretien annuel (parfois semestriel) de certains équipements, comme les appareils de chauffageappareils de chauffage, de climatisation, de ventilationventilation... Si l'on réalise soi-même l'installation (dans le respect des règles, bien entendu), on doit avoir l'assurance de pouvoir bénéficier d'un service de maintenance et, si besoin, d'un dépannage en bonne et due forme. On doit également satisfaire aux dispositions réglementaires liées au stockage et à l'évacuation des déchetsdéchets de chantier.
Ce qu’il faut
retenir
- Depuis le 1er septembre 2014, pour prétendre à certaines facilités comme le crédit d’impôt et l’Éco-PTZ, les travaux d’amélioration énergétique doivent être effectués par un professionnel RGE (Reconnu garant de l’environnement).