Le fournisseur historique répartit le territoire en six zones tarifaires, selon les différents centres de stockage. Elles influent sur le prix du kilowattheure du gaz naturel mais pas sur celui de l’abonnement pratiqué. Reste que les fournisseurs n’adoptent pas tous le même découpage, ce qui complique un tantinet les choses.
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En France, les zones tarifaires de gaz sont numérotées de 1 à 6 par GrDF. Le prix de base du kWh se calcule en fonction de la situation de votre commune par rapport au centre de stockage le plus proche. Les localités en zone 1 se trouvent souvent à proximité des grands axes routiers. Cette situation privilégiée minimise les coûts de transport et les charges correspondantes pour le gestionnaire du réseau. À l'inverse, le surcoût peut atteindre 6 à 7 % du prix de base pour les communes en zone 6, les plus éloignées des circuits de communication.
Les foyers des zones 2 à 6 consommant moins de 6.000 kWh de gaz par an ne sont pas concernés par les variations tarifaires. Mais sont-ils nombreux à profiter de cette mesure ? Dans la pratique, la plupart des habitations utilisant le gazgaz pour le chauffage et l'eau chaude sanitaire ont des niveaux de consommation plus élevés.
Des disparités à démêler, des pièges à éviter
Depuis l'ouverture à la concurrence des marché du gaz et de l'électricité, on assiste à une montée en puissance des fournisseurs alternatifs. Si la plupart calent leurs offres sur le zonage instauré par GrDF, celui-ci n'est pas gravé dans le marbremarbre. Certains fournisseurs s'appuient sur leur propre découpage pour répercuter de façon plus fine les coûts d'acheminementacheminement sur le prix du kWh.
Ces différences par zone et par fournisseur compliquent singulièrement la vie des consommateurs en quête de bons plans. Et elles peuvent réserver de mauvaises surprises ! Savoir où s'adresser pour comparer les contrats, découvrir l'offre adaptée à sa situation est un bon moyen d'éviter les écueils, surtout avec la suppression des tarifs réglementés en point de mire.
Outre les zones tarifaires, il existe un coefficient de conversion lié à l'altitude. Fondé sur des relevés réguliers de température et de pression atmosphériquepression atmosphérique, il permet de compenser les pertes de gaz naturel pour les consommateurs concernés.
Ce qu’il faut
retenir
- Le gaz devient de plus en plus léger à mesure que l’on grimpe, du fait d’une moindre pression atmosphérique. Ce qui, à volume égal, diminue proportionnellement la quantité fournie aux utilisateurs par rapport au niveau de la mer.