Les trulli sont des habitations traditionnelles en Italie, &agrave; d&eacute;couvrir dans la r&eacute;gion des Pouilles (Puglia), situ&eacute;e dans le sud-est du pays. On trouve les premi&egrave;res traces des trulli au XIVe si&egrave;cle et &eacute;taient &eacute;troitement li&eacute;s &agrave; des pratiques agricoles et rurales. Selon une l&eacute;gende, leur forme et mode de [popupdefinition id=17955]construction[/popupdefinition] sans [popupdefinition id=5408]mortier[/popupdefinition] auraient &eacute;t&eacute; choisis pour faciliter le d&eacute;mant&egrave;lement rapide en cas de contr&ocirc;le fiscal.&nbsp;Construits en pierres s&egrave;ches (sans mortier), ils utilisent la technique de la vo&ucirc;te conique, qui repose sur la disposition circulaire des pierres plates empil&eacute;es les unes sur les autres.&nbsp;Ils sont de formes circulaires, avec un [popupdefinition id=10941]toit[/popupdefinition] conique en pierres, souvent couronn&eacute; d'un [popupdefinition id=10833]pinacle[/popupdefinition] d&eacute;coratif. La construction en pierre [popupdefinition id=1422]calcaire[/popupdefinition] locale&nbsp;est issue des sols rocheux des Pouilles. La technique de la ma&ccedil;onnerie s&egrave;che&nbsp;signifie que les pierres sont empil&eacute;es sans [popupdefinition id=4696]ciment[/popupdefinition] ni autre mortier liant. Le toit des trulli est g&eacute;n&eacute;ralement recouvert d'une couche de pierres grises appel&eacute;es &laquo; chiancarelle &raquo;&nbsp;qui assurent l'[popupdefinition id=10731]isolation thermique[/popupdefinition]. Leurs [popupdefinition id=10786]murs[/popupdefinition] blanchis &agrave; la [popupdefinition id=5840]chaux[/popupdefinition], refl&egrave;te la [popupdefinition id=326]lumi&egrave;re[/popupdefinition] du [popupdefinition id=3727]soleil[/popupdefinition] et garde l'int&eacute;rieur frais pendant les mois chauds. Sur le toit des trulli, on trouve parfois des symboles peints &agrave; la chaux, repr&eacute;sentant des signes astrologiques, religieux ou superstitieux, qui ont &eacute;t&eacute; ajout&eacute;s au fil des si&egrave;cles pour des raisons spirituelles ou d&eacute;coratives.&Agrave; l'origine, les trulli &eacute;taient utilis&eacute;s comme habitations rurales, d&eacute;p&ocirc;ts ou abris pour les animaux. D&eacute;sormais, beaucoup d'entre eux ont &eacute;t&eacute; restaur&eacute;s pour devenir des maisons de vacances, des restaurants ou des g&icirc;tes.On peut d&eacute;couvrir les plus beaux trulli &agrave; Alberobello, ville class&eacute;e au patrimoine mondial de l'Unesco&nbsp;pour son ensemble unique de trulli bien pr&eacute;serv&eacute;s. Les trulli sont un symbole unique de l'architecture vernaculaire de cette r&eacute;gion italienne et restent un incontournable pour les visiteurs des Pouilles.&copy; Nicola Simeoni, Adobe stock

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Italie : découverte des Trulli, trésors architecturaux dans les Pouilles

Traditionnellement, le pinacle désigne la partie la plus élevée sur n'importe quel bâtiment. Mais dans le domaine de l'architecture, et plus précisément de l'architecture gothique, le pinacle a un sens quelque peu différent. 
Le pinacle en architecture
Dans ce cas précis, cet élément architectural en pierre ou bien parfois en plomb, constitue le couronnement des contreforts, généralement dans les abbayes ou les églises. Le pinacle est de forme conique ou pyramidale, et il est la plupart du temps sculpté et orné de fleurons. Dans un premier temps décoratif, il a également un but pratique, puisqu'il participe à la stabilité de l'ensemble architectural. Grâce à son poids, le pinacle aide le contrefort dans son rôle de soutien de l'arc-boutant, et évite ainsi l'éboulement de pierres. Plein ou creux, le pinacle est généralement assez haut, et toujours placé au sommet du monument.

Pinacle

La chaux est un liant issu de la cuisson du calcaire, la calcination, à très haute température : environ 900 °C. Après traitement, elle se présente sous la forme d’une poudre claire conditionnée en sacs, généralement de 10 à 15 kilos. Ce liant est notamment utilisé dans l’industrie de la construction pour préparer les mortiers et les peintures. C’est un matériau bon marché et écologique.On distingue deux types de chaux :La chaux aérienne éteinte, calcique (CL) ou dolomitique (DL)Elle est calcique lorsqu’une grande partie du calcaire qui en est à l’origine est composée de carbonate de calcium (CaCO3). Dolomitique lorsque la dolomie (CaMg [CO3] 2) est prédominante dans sa composition.Cette chaux est le résultat d’une réaction chimique entre l’eau et l’hydroxyde de calcium. Les caractéristiques de ce matériau de construction dépendront du processus de fabrication et de la quantité d’impuretés. Elle ne durçit qu’au contact de l’air. Elle peut être facilement achetée dans les magasins de matériaux de construction.La chaux hydraulique Cette chaux est moins pure en calcaire que la précédente, elle durcit d’abord au contact de l’eau puis de l’air. Elle peut être naturelle (NHL) ou artificielle (XHA). Elle contient une part d'argile conséquente et est plutôt utilisée en maçonnerie. Quelles sont les applications de la chaux ? En peintureOn peut réaliser sa propre peinture pour les murs à partir de chaux. Elle confère à la pièce une certaine perméabilité avec l'extérieur, ainsi les murs "respirent" et évacuent l'humidité.En construction La chaux est utilisée en maçonnerie dans la production de mortier et de ciment. Elle lui donne en effet une maniabilité importante, c’est-à-dire une capacité pour le mortier à rester en place après le moulage. De plus, elle permet une rétention d’eau, primordiale pour l’hydratation du ciment et le gain de résistance mécanique qui en résulte.La chaux est également utilisée pour la réalisation d’enduits de finition. Combinée avec d’autres fibres, elle peut servir dans l’isolation de nos habitations.Champ lexical : chaux aérienne | chaux hydraulique | chaux hydraulique artificielle

Chaux

Etoile centrale du système solaire. 
Le Soleil est l'étoile la plus proche de la Terre, dont elle est distante d'environ 150 millions de kilomètres. Le Soleil est situé à 8,5 kparsecs du centre de la Voie lactée. Dans la classification des étoiles, le soleil est une étoile de type G2.
La masse du Soleil représente la majeure partie de la masse du système solaire. Elle est utilisée comme unité de masse pour les étoiles. L'énergie solaire, d'une importance capitale pour la Terre et notamment pour la vie, est produite par les réactions nucléaires qui se déroulent au coeur du Soleil. Agé d'environ 5 milliards d'années, le Soleil continuera à briller, avec une luminosité augmentant lentement, pendant une durée équivalente, avant d'évoluer en géante rouge et finalement de mourir.
Le mouvement apparent du Soleil par rapport à la Terre donne lieu aux saisons, dues à l'inclinaison du plan de l'écliptique par rapport à celui de l'équateur terrestre. 
La rotation de 27 jours du Soleil autour de lui-même a été découverte par Galilée en 1611. 
On distingue dans le Soleil diverses couches parmi lesquelles le noyau ou coeur, la zone radiative, la zone de convection, la photosphère (qui émet la majeure partie de la lumière solaire), la chromosphère et sa partie extérieure, la couronne. La densité décroît avec l'altitude, du noyau vers l'atmosphère. La température régnant dans le noyau est de l'ordre de 15 millions de kelvins. Elle décroît dans les zones radiatives et convectives. Dans la photosphère, qui constitue la surface visible du Soleil, elle est de l'ordre de 5800 K en moyenne. Dans les plus basses couches de la chromosphère, la température décroît avec l'altitude jusqu'à environ 4500 K, avant de croître à nouveau, surtout dans la zone de transition, où cette croissance est très forte sur une épaisseur réduite. La température de la couronne atteint des températures de l'ordre de 106 K. Cette température extrêmement élevée n'est pas encore totalement expliquée. 
L'atmosphère solaire est un milieu complexe constitué de plasma soumis à un champ magnétique intense, siège d'éruptions solaires et qui émet le vent solaire. Les taches solaires, qui apparaissent sombres à cause de leur température plus basse sont, comme la couronne, des radiosources. L'activité solaire liée à ces phénomènes varie de manière cyclique.
Récemment, l'héliosismologie a permis de mieux appréhender la structure interne du Soleil. La couche convective interne n'est connue que par les ondes étudiées dans cette discipline et par l'étude des neutrinos solaires, produits au cours des réactions nucléaires se déroulant dans le coeur. Le déficit des neutrinos solaires observés par rapport à ceux attendus est l'une des interrogations de l'astrophysique solaire. 
L'observation du spectre solaire s'effectue grâce à des spectrohéliographes. Ce spectre comprend des raies, connues depuis Fraunhofer (1814), qui signalent la présence d'hydrogène et d'hélium principalement et d'une soixantaine d'autres éléments. Il comprend également des bandes qui trahissent la présence de molécules dans l'atmosphère solaire.

Soleil

On désigne par le terme de « lumière visible » le spectre du rayonnement électromagnétique perceptible par l’œil humain.
La lumière blanche
Les longueurs d’ondes de la lumière visible s’échelonnent d’environ 380 nm (violet) à 780 nm (rouge). Le spectre visible est obtenu par décomposition de la lumière blanche par un prisme. Les caractéristiques et les propriétés de la lumière sont étudiées dans le cadre de l'optique.
Vitesse de la lumière
La lumière se propage dans le vide ainsi que dans la matière ; sa vitesse de propagation dépendant du milieu dans lequel elle se déplace. Dans le vide, la lumière se propage à la vitesse c de 3.108 m.s-1., c'est-à-dire 300.000.000 mètres par seconde, ou encore 300.000 kilomètres par seconde. La vitesse de la lumière dans le vide est l’une des constantes fondamentales de la physique.
Lumière, longueur d'onde et couleur
Autre caractéristique importante : sa longueur d’onde. Dans un milieu dispersif, celle-ci peut d’ailleurs influer sur la vitesse de propagation de la lumière. La longueur d’onde influe aussi sur la perception sensorielle de l’œil et donne ainsi à la lumière sa couleur.
Ondes électromagnétiques et photons : la dualité onde-corpuscule
D’un point de vue théorique, la lumière peut être représentée soit par des ondes électromagnétiques, soit par des photons. C’est ce que les physiciens appellent la dualité onde-corpuscule. Ainsi, certains phénomènes optiques (rayonnement du corps noir et loi de Planck, etc.) s’expliquent bien à l’aide de la théorie ondulatoire qui suppose que la lumière est une onde électromagnétique. Pour d’autres (effet photoélectrique, effet Compton, etc.), il faut supposer que la lumière est composée de corpuscules d’énergie nommés « photons ».
Physique : optique quantique et photons intriqués
La théorie quantique a formalisé cette surprenante dualité. Les photons possèdent à la fois les propriétés de particules – on peut les compter, par exemple – et celles d’ondes : ils peuvent interférer.
Les physiciens sont capables de manipuler des photons uniques ou des paires de photons dits intriqués. Ils étudient les phénomènes qui en découlent dans le cadre de l’optique quantique. Les applications potentielles sont prometteuses : cryptographie inviolable, calculs basés sur le qubit, etc.

Lumière

Il est difficile de déterminer avec précision quand le premier mur a été construit, car les premières constructions humaines remontent à la préhistoire. Cependant, on sait que les premiers Hommes utilisaient déjà des murs depuis au moins 10 000 ans pour se protéger des animaux sauvages et des intempéries. Les premières constructions en dur remontent à la période néolithique. Les Hommes de cette époque construisaient des maisons en utilisant des matériaux locaux, comme la pierre, la terre et le bois. Ils érigeaient des murs pour délimiter leur espace de vie et se protéger des éléments extérieurs. Un des premiers exemples de mur construit par l'Homme est le mur de Jéricho, qui date d'environ 8 000 av. J.-C. Ce mur, qui entourait la ville de Jéricho, était fait de pierres et de boue séchée. Il mesurait environ 3,6 mètres de haut et 1,8 mètre d'épaisseur.Fonctions du murUn mur est une structure solide qui définit un espace, le sépare ou le protège. Les fonctions d'un mur peuvent être structurelles : le mur peut servir de support à une structure (comme un toit par exemple) et doit donc être suffisamment solide pour résister aux charges. Il peut aussi séparer deux espaces distincts, comme deux pièces dans une maison. Le mur peut avoir également vocation à protéger contre les intempéries, le bruit, le froid ou la chaleur. Il peut aussi assurer une fonction de sécurité, comme un mur d'enceinte, ou dans une forteresse. Enfin, il peut avoir une fonction décorative, esthétique pour embellir un espace.Les différents types de mursIl existe de nombreux types de murs qui portent chacun un nom différent en fonction de leurs propriétés. Parmi eux :
Mur aveugle : il s'agit d'un mur dépourvu d'ouvertures (fenêtres ou portes). Sa fonction principale est de renforcer la structure du bâtiment et de fournir une isolation thermique et acoustique. Il peut également servir de support pour des éléments de décoration extérieure.
Mur banché : ce type de mur est construit pour retenir la terre, généralement dans des zones de forte pente ou de dénivelé. Il permet de prévenir les glissements de terrain et de stabiliser le sol.
Mur de pignon : il s'agit du mur situé à l'extrémité d'un bâtiment, perpendiculairement aux façades. Il a pour fonction de supporter la charpente et la couverture du bâtiment, et peut également servir de support pour des éléments de décoration.
Mur de façade : situé à l'extérieur du bâtiment, il a pour fonction principale de protéger l'intérieur du bâtiment contre les intempéries et les variations de température. Il contribue également à l'esthétique du bâtiment.
Mur de refend : il s'agit d'un mur intérieur qui sépare les pièces d'un bâtiment. Sa fonction principale est de renforcer la structure du bâtiment, mais il peut également servir à améliorer l'isolation acoustique entre les pièces.
Mur de soutènement : comme le mur banché, il est construit pour retenir la terre et prévenir les glissements de terrain. Il est souvent utilisé dans la construction de routes, de ponts ou de jardins en pente.
Mur mitoyen : il s'agit d'un mur qui sépare deux bâtiments contigus et appartient aux deux propriétaires. Sa fonction principale est de séparer les deux bâtiments et de fournir une isolation acoustique et thermique.
Mur porteur : c'est un mur qui supporte le poids de la structure du bâtiment (planchers, charpente, etc.). Sa fonction principale est donc structurelle.
La muraille d'Ávila est une enceinte militaire romane qui entoure le noyau ancien de la cité d'Ávila, en Espagne .© Pélayo2, CC BY-SA 3.0, Wikimedia CommonsLes matériaux utilisés pour la construction des murs sont variés :

brique : matériau traditionnel, solide et isolant ;

béton : résistant et durable, il est souvent utilisé pour les murs porteurs ;
bois : matériau naturel et isolant, il est souvent utilisé dans la construction écologique ;
pierre : matériau naturel et durable, il est souvent utilisé pour les murs de clôture et les façades ;

plâtre : utilisé pour les cloisons intérieures, il est facile à travailler mais moins résistant ;
parpaing : bloc de béton creux, il est souvent utilisé pour les murs porteurs et les murs de refend.
Quelques murs historiques célèbres Certains murs sont des témoins de l'histoire et de la culture des peuples qui les ont construits. Ils sont souvent associés à des événements historiques importants et ont une grande valeur symbolique. Il existe de nombreux murs historiques célèbres dans le monde, voici quelques exemples :La Grande Muraille de ChineLa Grande muraille de Chine est l'un des monuments les plus célèbres au monde. Construite pour protéger la Chine des invasions, elle s'étend sur plus de 21 000 kilomètres. Le mur de BerlinSymbole de la Guerre froide, le mur de Berlin a séparé Berlin-Est et Berlin-Ouest de 1961 à 1989. Aujourd'hui, il ne reste que quelques sections, comme la East Side Gallery, qui est devenue une galerie d'art en plein air.Le mur des LamentationsSitué à Jérusalem, le mur des Lamentations est un mur de soutènement de l'esplanade du Temple, lieu saint pour les juifs. Il est également connu sous le nom de Kotel.Le mur d'HadrienConstruit par les Romains au IIe siècle, le mur d'Hadrien marquait la limite nord de l'Empire romain en Bretagne (actuelle Grande-Bretagne).Le mur de l'AtlantiqueConstruit par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale, le mur de l'Atlantique s'étendait le long des côtes de la Norvège à la frontière espagnole et était destiné à empêcher une invasion alliée.Le mur de séparation israélienConstruit par Israël, le mur de séparation israélien sépare Israël et une partie de la Cisjordanie. Sa construction a commencé en 2002, pendant la Seconde Intifada. 

Un toit est la partie supérieure d'une construction, d'un édifice ou d'un véhicule, qui a pour but de protéger l'intérieur contre les intempéries et les agressions extérieures. Il peut être plat, en pente ou arrondi, et être constitué de divers matériaux tels que des tuiles, de l'ardoise, du métal, du bois, du béton, etc. Le choix du type de toit et du matériau dépend de plusieurs facteurs, comme le climat, les réglementations locales, le style architectural et le budget.Le toit dans l’histoireLes premiers toits remontent à la préhistoire et aux premières constructions humaines. C’étaient probablement des structures simples et temporaires, faites de branches, de feuilles, de peaux d'animaux ou de terre, qui servaient à protéger les hommes des intempéries et des animaux sauvages.Au fil du temps, les techniques de construction se sont améliorées et les toits sont devenus plus solides, plus durables et plus élaborés. Dans l'Antiquité, les Égyptiens, les Grecs et les Romains utilisaient des matériaux comme la pierre, la brique et le marbre pour construire des toits imposants et décorés. Au Moyen Âge, les toits en bois et en chaume étaient courants en Europe, tandis que les toits en tuiles ou en ardoise se sont répandus à partir de la Renaissance. Aujourd'hui, les toits peuvent être fabriqués à partir d'une grande variété de matériaux, allant des plus traditionnels aux plus modernes et écologiques, et peuvent être équipés de systèmes de ventilation, d'isolation ou de production d'énergie solaire.Aperçu des différents toits dans le mondeIl existe une grande variété de toits dans le monde, qui reflètent les traditions, les cultures, les climats et les ressources locales. Voici quelques exemples de toits caractéristiques de différentes régions :Toits de chaume : ils sont fabriqués à partir de tiges de roseaux, de joncs ou de blé, qui sont tressées et attachées ensemble pour former une couche épaisse et isolante. Les toits de chaume sont courants dans les régions rurales d'Europe, d'Asie et d'Afrique, et sont souvent associés à un style de vie rustique et traditionnel.Toits de tuiles : ils sont constitués de pièces de terre cuite, de béton ou de céramique, qui sont posées en rangées serrées pour former une surface imperméable et résistante. Les toits de tuiles sont courants en Europe, dans les régions méditerranéennes, en Amérique latine et en Asie, et peuvent être de différentes formes, couleurs et textures.Toits de bois : ils sont fabriqués à partir de planches, de bardeaux ou de rondins, qui sont assemblés et fixés sur une charpente. Les toits de bois sont courants dans les régions montagneuses, en Amérique du Nord, en Scandinavie et en Russie, et peuvent être peints, vernis ou laissés à l'état brut.Toits de métal : ils sont constitués de feuilles de métal, comme l'acier, l'aluminium, le cuivre ou le zinc, qui sont posées sur une structure porteuse. Les toits de métal sont courants dans les régions urbaines, les zones industrielles et les régions côtières, et peuvent être de différentes couleurs et finitions.Toits de béton : ils sont fabriqués à partir d'un mélange de ciment, de sable, de gravier et d'eau, qui est coulé et lissé sur une surface plane. Les toits de béton sont courants dans les régions chaudes et sèches, comme le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, et peuvent être recouverts d'une couche d'isolation ou de peinture.Toits verts : ils sont recouverts d'une couche de végétation, comme des plantes grasses, des herbes ou des fleurs, qui poussent sur un substrat spécial. Les toits végétalisés sont courants dans les villes écologiques et durables, et peuvent contribuer à l'isolation, à la rétention d'eau et à la biodiversité.Toits végétalisés sur les îles Féroé. © Erik Christensen, Wikimedia Commmons, CC by-sa 3.0Les différentes formes de toit Il existe différentes formes de toit, qui sont choisies en fonction de l'architecture, du climat, de la tradition et de l'esthétique. Voici quelques exemples de formes de toit courantes :Toit à deux pans : c'est la forme de toit la plus répandue, qui se compose de deux surfaces inclinées qui se rejoignent au sommet, formant un angle appelé « faîtage ». Les toits à deux pans sont adaptés aux climats tempérés et pluvieux, car ils permettent une bonne évacuation des eaux de pluie.Toit à quatre pans : c'est une variante du toit à deux pans, qui se compose de quatre surfaces inclinées qui se rejoignent au sommet, formant une pyramide. Les toits à quatre pans sont adaptés aux climats venteux, car ils offrent une meilleure résistance au vent que les toits à deux pans.Toit en croupe : c'est une forme de toit qui se compose de quatre surfaces inclinées, dont deux sont plus courtes que les deux autres et se rejoignent au sommet, formant une arête appelée « croupe ». Les toits en croupe sont adaptés aux climats neigeux, car ils permettent une bonne évacuation de la neige et une meilleure isolation thermique.Toit en appentis : c'est une forme de toit qui se compose d'une seule surface inclinée, qui repose sur un mur porteur et dépasse au-delà de celui-ci. Les toits en appentis sont adaptés aux climats chauds et secs, car ils offrent une protection contre le soleil et une bonne ventilation naturelle.Toit terrasse : c'est une forme de toit plat, qui peut être accessible ou non, et qui peut être recouvert de différents matériaux, comme du béton, du bois, du carrelage ou du gazon. Les toits terrasses sont adaptés aux climats chauds et secs, car ils offrent une surface supplémentaire pour l'aménagement et la détente.Le toit en demi-croupe (ici côté pignon) est une architecture traditionnelle dans les Vosges gréseuses, ici à Châtas. © Christian Amet, Wikimedia Commons, CC by-sa 2.5Il existe bien sûr d'autres formes de toit, comme les toits en dôme, en voûte, en shed, en mansarde ou en tourelle, qui sont choisies en fonction des besoins et des préférences.Par exemple, le dôme est un type de toit, qui se caractérise par sa forme arrondie et sa structure en voûte. Les dômes sont généralement fabriqués en pierre, en brique, en métal ou en béton, et peuvent être recouverts de différents matériaux, comme du cuivre, du zinc, du plomb ou de la tuile. Les dômes sont souvent utilisés pour couvrir des édifices importants, comme des églises, des mosquées, des palais ou des musées, car ils offrent une grande surface intérieure, une bonne acoustique et une esthétique remarquable. Les dômes peuvent être de différentes tailles, formes et styles, et peuvent être ornés de décorations, de fresques, de mosaïques ou de vitraux.Les dômes sont également adaptés aux climats chauds et secs, car ils offrent une protection contre le soleil et une bonne ventilation naturelle. Cependant, ils peuvent être plus coûteux et plus difficiles à construire que les autres types de toit, en raison de leur forme complexe et de leur structure en voûte.Toits plats et dômes de la Grande Mosquée de Kairouan, en Tunisie. © Christian, Wikimedia Commons, CC by-sa 2.0Éléments de composition du toit Un toit est composé de différents éléments, qui sont choisis en fonction de la conception, de la charpente, de la couverture, de l'isolation et de la ventilation. Voici quelques exemples d'éléments de composition d'un toit :les fermes : ce sont les éléments porteurs de la charpente, qui sont généralement fabriqués en bois, en métal ou en béton. Les fermes peuvent être de différentes formes, comme des triangles, des arcs ou des poutres, et peuvent être assemblées par des clous, des vis ou des boulons ;les chevrons : ce sont les éléments secondaires de la charpente, qui sont généralement fabriqués en bois ou en métal. Les chevrons sont posés sur les fermes et sont espacés régulièrement, pour former une surface plane et stable qui supporte la couverture ;les liteaux : ce sont les éléments tertiaires de la charpente, qui sont généralement fabriqués en bois ou en métal. Les liteaux sont posés sur les chevrons et sont espacés régulièrement, pour former une surface plane et stable qui supporte la couverture et permet une bonne ventilation ;les tuiles : ce sont les éléments de base de la couverture, qui sont généralement fabriqués en terre cuite, en béton ou en céramique. Les tuiles sont posées sur les liteaux et sont emboîtées ou clouées, pour former une surface étanche et résistante aux intempéries et aux agressions extérieures ;les gouttières : ce sont les éléments de collecte et d'évacuation des eaux de pluie, qui sont généralement fabriqués en PVC, en zinc ou en cuivre. Les gouttières sont posées sur les bordures du toit et sont raccordées à des descentes, pour éviter les infiltrations et les dégâts des eaux ;les isolants : ce sont les éléments de protection thermique et acoustique du toit, qui sont généralement fabriqués en laine de verre, en laine de roche, en polystyrène ou en ouate de cellulose. Les isolants sont posés sur les chevrons ou sur les plafonds, et sont maintenus par des suspentes ou des agrafes ;les bouches et les grilles de ventilation : ce sont les éléments de renouvellement de l'air à l'intérieur du toit, qui sont généralement fabriqués en métal ou en plastique. Les bouches et les grilles de ventilation sont posées sur les bordures ou sur les surfaces du toit, et sont raccordées à des conduits.Principes de construction d'un toitLa construction d'un toit est une opération complexe, qui nécessite des compétences techniques, des connaissances en matériaux et en réglementation, et une attention particulière à la sécurité. Quelques principes de base sont à respecter lors de la construction d'un toit.La conception : avant de commencer la construction, il est important de concevoir le toit en fonction de l'architecture, du climat, de la tradition et de l'esthétique. Cette étape comprend le choix de la forme, de la pente, de l'orientation, des ouvertures et des matériaux.La charpente : c'est la structure porteuse du toit, qui est généralement fabriquée en bois, en métal ou en béton. La charpente doit être solide, stable et résistante aux charges et aux actions extérieures, comme le vent, la neige et les séismes.La couverture : c'est la partie extérieure du toit, qui est généralement fabriquée en tuiles, en ardoises, en métal, en bois ou en béton. La couverture doit être étanche, résistante aux intempéries et aux agressions extérieures, et durable dans le temps.L'isolation : c'est la partie intérieure du toit, qui est généralement fabriquée en laine de verre, en laine de roche, en polystyrène ou en ouate de cellulose. L'isolation doit être performante, c'est-à-dire qu'elle doit limiter les déperditions de chaleur en hiver et les surchauffes en été, et qu'elle doit être adaptée aux besoins et aux contraintes du bâtiment.La ventilation : c'est le système qui permet de renouveler l'air à l'intérieur du toit, et qui est généralement composé de grilles, de bouches et de conduits. La ventilation doit être efficace, c'est-à-dire qu'elle doit évacuer l'humidité, les polluants et les odeurs, et qu'elle doit être adaptée aux besoins et aux contraintes du bâtiment.Il existe bien sûr d'autres éléments et principes qui peuvent être pris en compte lors de la construction d'un toit, comme les systèmes de production d'énergie solaire, les systèmes de récupération d'eau de pluie, les systèmes de protection contre la foudre, etc.

Toit

Le calcaire est une roche sédimentaire carbonatée, composée d'au moins 50 % de calcite CaCO3 (ou carbonate de calcium) et pouvant contenir de la dolomite, de l'aragonite. Les calcaires se forment soit par accumulation de fragments de squelettes ou de coquilles calcaires (coraux, bivalves, foraminifères...), soit par précipitation chimique ou biochimique de carbonates de calcium. 
Les roches calcaires sont classées en fonction :
des fossiles contenus : calcaire coquiller, calcaire à ammonites…de la structure de la roche : par exemple, les calcaires oolithiques sont formés de petites sphères,de leur grain : le calcaire lithographique utilisé en imprimerie possède un grain très fin, la craie est elle aussi un calcaire au grain très fin,des impuretés présentes : les calcaires purs contiennent une proportion élevée de calcite, tandis que les calcaires siliceux contiennent plus de silice et les calcaires dolomitiques plus de dolomite ; la marne est un mélange de calcaire et d’argile,de leur lieu de dépôt : calcaire marin, lacustre ou récifal.
Roches calcaires et reliefs karstiques
La calcite du calcaire est attaquée par des molécules acides présentes dans l’eau. L’érosion du calcaire conduit à la formation de roches et de structures caractéristiques :
dans les calcaires siliceux se forment des meulières, des roches très résistantes utilisées dans les meules à grain. Le dépôt de silice dans des roches calcaires peut conduire à la formation de silex ; ces roches ont été utilisées par les hommes préhistoriques pour la fabrication d’outils comme les bifaces,dans les calcaires purs et résistants se forment des structures typiques du milieu karstique. Par exemple, la doline est une dépression circulaire à fond plat que l’on trouve dans les Causses ; un aven est un entonnoir caractéristique d’un gouffre ; un canyon décrit une vallée très encaissée ; une vallée sèche a été construite par un cours d’eau disparu,le relief karstique présente aussi souvent des structures souterraines : siphons, galeries, grottes, stalactites, stalagmites, rivières et lacs souterrains…

Calcaire

Le ciment est une matière pulvérulente, à base de silicate et d'aluminate de chaux, obtenue par cuisson, en proportions variables selon les matières premières utilisées :
silicate tricalcique, ou C3S (3 CaO, SiO2),silicate bicalcique, ou C2S (2 CaO, SiO2),aluminate tricalcique, ou C3A (3 CaO,Al2O3),aluminoferrite tricalcique, ou C4AF (4 CaO, Al2O3, Fe3O3).
Les matières premières essentielles sont la roche calcaire et l'argile. Elles sont broyées et éventuellement additionnées de produits secondaires. Le mélange obtenu s'appelle le cru et est composé d'environ 80 % de calcaire et d'environ 20 % d'argile.
Caractéristiques et différentes formes du ciment
Cette matière forme, avec l'eau ou une solution saline, une pâte plastique liante. Après avoir durci dans l'air ou dans l'eau, cette pâte conserve sa résistance et sa stabilité. Sous forme de poudre mélangée à l'eau, le ciment permet d'agréger du sable fin pour produire du mortier, des granulats et du béton. Le mot recouvre plusieurs matériaux comme le plâtre, la chaux, la pouzzolane, le ciment prompt, le ciment Portland et le ciment de romain.
La fabrication du ciment
Sa fabrication passe par sept étapes : l'extraction des matières premières, leur homogénéisation, les méthodes de fabrication par voie humide ou sèche, le séchage, le broyage, la cuisson et le refroidissement. Pour la construction d'une maison, on peut choisir d'utiliser les parpaings de ciment qu'on appelle aussi blocs de béton. La France est leader mondial de l'industrie cimentière.
Dans le procédé dit à voie sèche, le plus courant aujourd'hui, le cru est préchauffé (et donc séché) dans un précalcinateur. Il est ensuite introduit dans un four cylindrique et tournant, aujourd'hui toujours horizontal (légèrement incliné). Leur longueur varie de 30 à 110 mètres. Un brûleur chauffe l'intérieur du four entre 1.400 et 1.500 °C.
La matière extraite du four s'appelle le clinker et est formée de blocs solides ressemblant à de la lave. Ce clinker est broyé et on ajoute au moins du sulfate de calcium, sous forme de gypse ou d'anhydrite, à raison de 3 à 5 %. Le résultat est le ciment. Cette formule classique est celle du ciment dit Portland. Champ lexical : liant hydraulique | ciment Portland

Ciment

L'isolation thermique vise à empêcher les transferts de chaleur entre un milieu chaud et un milieu froid.Isolation thermique : les éléments à isolerLes portes, les fenêtres, les planchers et les murs extérieurs d'une construction constituent des ponts thermiques, c'est-à-dire des points de transferts de chaleur. Ce sont sur ces points que doit se concentrer l'isolation thermique. Dans l'idéal, une maison bien isolée conserve la chaleur en hiver et la fraîcheur en été.Colmater les ponts thermiques contribue à la performance énergétique d'un habitat. © Patryk Kosmider, Adobe StockIsolation thermique : matériaux et normesEn ce qui concerne l'isolation des murs, on distingue l'isolation intérieure, l'isolation extérieure et l'isolation intégrée. Les matériaux isolants employés pour les travaux d'isolation thermique sont les isolants minéraux (laine de verre, de roche, perlite), les isolants naturels (chanvre, fibre de bois, laine, plumes, etc.), les isolants synthétiques (polystyrène, polyuréthane), mais on utilise de plus en plus de nouveaux matériaux comme les briques Monomur, le béton cellulaire, les aérogels ou encore les panneaux isolants sous vide.En France, la norme RT 2005 fixait auparavant les principes d'isolation thermique dans l'optique de limiter la consommation d'énergie due au chauffage, puis la norme RT 2012 a vu le jour en mars 2012, avant de laisser place à la RT 2020.La RT 2020 est donc la nouvelle réglementation thermique (RT). Elle renforce encore un peu plus les règles concernant la consommation énergétique des nouvelles constructions. Elle va donc plus loin dans l’objectif de réduction d’émissions de gaz à effet de serre et vise non seulement à réduire la consommation d’énergie des habitations mais à supprimer le gaspillage énergétique. Désormais, toutes les nouvelles constructions doivent respecter les normes établies par la RT 2020. Il s’agit ainsi d’économie d’énergie mais aussi de production d’énergie, chaque construction devenant un bâtiment à énergie positive (Bepos).Vers des habitats autonomes en énergiePour gagner en autonomie, les nouvelles constructions doivent produire autant voire plus d’énergie qu’elles en consomment. Pour ce faire, l'habitat doit par exemple profiter d’une isolation thermique performante, tirer profit des énergies renouvelables via des panneaux solaires, une pompe à chaleur… 

Isolation thermique

Les liants utilisés en maçonnerie diffèrent de ceux entrant dans la composition des peintures et vernis. En construction, on utilise deux grandes familles de liants : aériens ou hydrauliques. Les liants des peintures et vernis sont constitués de macromolécules (polymères) d’origine naturelle ou synthétique.Les liants de maçonneriePoudreux ou pâteux, ils se distinguent par leur mode de durcissement ou de prise. Les liants aériens sont essentiellement de la chaux calcique (CL) ou dolomitique (DL). À base de roches calcaires, ils sont hydratés (éteints) après cuisson à une température avoisinant 900 °C. Ils durcissent lentement, au contact de l’air uniquement.Un mortier de chaux aérienne et de sable, pour le jointoiement ou l’enduisage, durcit toujours de l’extérieur vers l’intérieur. © BCB TradicaOn distingue plusieurs types de liants hydrauliques. Le ciment et le plâtre durcissent (se pétrifient) en réaction avec l’eau servant à homogénéiser le mélange. Selon leur composition, la prise est rapide, demi-lente ou lente. La chaux hydraulique naturelle (NHL) présente la particularité de durcir au contact de l’eau d’abord, puis de l’air.Bloc "Le saviez-vous ?"Les liants pour peintures et produits assimilésAssurant la fixation au support, le liant permet à la peinture ou au vernis de durcir par évaporation de son solvant ou par polymérisation. Les liants d’origine naturelle proviennent du règne animal (caséine, œuf, colle de peau…), minéral (argile, chaux…) ou végétal (argile, fécule de pomme de terre, gomme arabique, huile de carthame…). Les liants synthétiques sont des résines dérivées du caoutchouc, de la cellulose, des résines plastiques diluables à l’eau (acryliques, alkydes, uréthanes, vinyliques…) ou au white-spirit (glycérophtaliques, polyesters…). Une peinture ou vernis peut combiner plusieurs liants afin d’améliorer certaines caractéristiques : tendu ou durcissement du feuil, par exemple.Patine murale d’aspect soyeux associant une sous-couche acrylique blanche et une finition sablée métallisé, chacune en phase aqueuse. Un temps de séchage de huit heures est nécessaire entre les deux applications. © Maison DécoChamp lexical : construction | maçonnerie | décoration

Liant

Le mortier est un mélange constitué de sable, d'eau et d'un liant, qui peut être la chaux ou le ciment. On peut également trouver des polymères dans la composition de certains mortiers.Ce mélange pâteux sert notamment à lier entre eux les matériaux de construction. Ses proportions sont différentes de celles du béton et il ne comporte pas de gravier.En général, le mortier doit être produit avec peu d'eau : en général 20 kg de mélange pour environ 4 L d'eau. Cependant, il est important de vérifier les indications fournies par le fabricant. On l'applique ensuite par couche uniforme (ou avec des rainures). La surface ne doit pas être humidifiée lors de l'application.Quels sont les différents types de mortier ?Les mortiers peuvent être posés, enduits, collés ou même coulés.Mortier cimentLe mortier ciment a pour fonction de couvrir, de donner de la rugosité et de corriger les défauts. C'est le type de mortier le plus courant. Il est utilisé en construction pour bâtir ou lisser des murs.Mortier colleLe mortier colle est un mortier produit avec du ciment et des polymères qui lui confèrent de l'adhérence. Il s'utilise pour coller des dalles, des parements ou du carrelage.Mortier de jointoiementLe mortier de jointoiement remplit les interstices entre chaque pièce de pavé, de brique ou de pierre. Il peut être préparé avec un mélange prêt à l'emploi, auquel il faudra ajouter un peu d'eau. Il peut être pigmenté et donne une finition esthétique pour vos sols extérieurs. Pour les jointements, on peut fabriquer son mortier sans sable.Mortier hydrofugeLe mortier hydrofuge est résistant à l'eau ce qui en fait l'allié idéal des espaces humides. Ainsi, on l'utilise dans les salles de bains ou en extérieur pour faire des joints de piscine notamment.Applications spécifiques du mortier dans la constructionLa polyvalence du mortier lui permet de jouer plusieurs rôles critiques dans la construction et la réparation de bâtiments. En plus de ses usages traditionnels pour la maçonnerie et les revêtements, le mortier s'avère essentiel pour les restaurations historiques où il doit souvent matcher les matériaux et techniques originaux.Préparation et conseils d'utilisationLa préparation du mortier requiert attention et précision. Il est crucial de mélanger les composants dans les proportions recommandées par les fabricants pour garantir la performance du produit final. Il est nécessaire de mélanger le mortier juste avant son usage pour éviter qu'il ne durcisse trop vite, ce qui pourrait compromettre sa maniabilité et son efficacité.Conservation et durabilité du mortierUne fois prêt, le mortier a une durée de vie limitée, qui peut être étendue en veillant à ce qu'il reste humide et couvert. Les conditions météorologiques, comme le vent fort ou la pluie, peuvent affecter la qualité de la prise du mortier, il est donc important de surveiller le temps pendant les travaux de maçonnerie.Normes et régulationsDiverses normes réglementent la fabrication et l'application des mortiers, assurant une sécurité maximale et des performances optimales dans le domaine de la construction. Le respect de ces standards est crucial pour toute entreprise de construction souhaitant garantir la durabilité et l'efficacité structurale de ses ouvrages.

Mortier

17487_italie-:-decouverte-des-trulli--tresors-architecturaux-dans-les-pouilles

Les yourtes (ou &laquo; ger &raquo;&nbsp;en mongol) sont les habitations traditionnelles des peuples nomades de Mongolie et de certaines r&eacute;gions d'Asie centrale. Sp&eacute;cialement con&ccedil;ues pour &ecirc;tre facilement d&eacute;montables et transportables, en raison du mode de vie [popupdefinition id=1954]mobile[/popupdefinition] des habitants qui d&eacute;pendent de l'&eacute;levage, elles ont une histoire remontant &agrave; environ 3 000 ans. Intimement li&eacute;es &agrave; la culture nomade des Mongols, qui parcouraient les vastes [popupdefinition id=4020]steppes[/popupdefinition] avec leurs troupeaux de moutons, de ch&egrave;vres, de chevaux, et de yaks, les yourtes, avec son montage et d&eacute;montage rapide, &eacute;taient l'habitat id&eacute;al pour ce mode de vie.C'est une structure circulaire faite de mat&eacute;riaux l&eacute;gers et d&eacute;montables. Le squelette de la yourte est form&eacute; par une s&eacute;rie de [popupdefinition id=10950]treillis[/popupdefinition] en [popupdefinition id=4042]bois[/popupdefinition] (appel&eacute;s &laquo; kh&acirc;na &raquo;) qui s'&eacute;tendent pour former les [popupdefinition id=10786]murs[/popupdefinition]. Un [popupdefinition id=10941]toit[/popupdefinition] conique est soutenu par des [popupdefinition id=10864]poutres[/popupdefinition] (appel&eacute;es &laquo; uni &raquo;). Un bandeau de tension en corde ou en cuir est plac&eacute; autour de la yourte pour maintenir la structure en place. Elle est recouverte de plusieurs couches de feutre, g&eacute;n&eacute;ralement fabriqu&eacute; &agrave; partir de laine de mouton, qui assure une excellente [popupdefinition id=10731]isolation thermique[/popupdefinition]. Le feutre est recouvert d'une toile ext&eacute;rieure pour prot&eacute;ger contre la pluie. Au centre du toit se trouve une ouverture circulaire appel&eacute;e &laquo; toono &raquo;, qui laisse entrer la [popupdefinition id=326]lumi&egrave;re[/popupdefinition] et permet l'&eacute;vacuation de la fum&eacute;e d'un po&ecirc;le utilis&eacute; pour chauffer.&nbsp;Elle est con&ccedil;ue pour s'adapter aux extr&ecirc;mes climatiques de la steppe mongole, o&ugrave; les temp&eacute;ratures varient de -40 &deg;C en [popupdefinition id=17687]hiver[/popupdefinition] &agrave; plus de 30 &deg;C en &eacute;t&eacute;.&nbsp;Elles sont tr&egrave;s bien organis&eacute;es &agrave; l'int&eacute;rieur, le centre &eacute;tant r&eacute;serv&eacute; au po&ecirc;le, le c&ocirc;t&eacute; nord est l'endroit le plus honorifique et abrite souvent un autel bouddhiste, et les c&ocirc;t&eacute;s sont utilis&eacute;s pour les lits, les coffres et le rangement.Les yourtes sont encore couramment utilis&eacute;es par les nomades mongols et sont omnipr&eacute;sentes dans les steppes de la Mongolie et dans des parties de la Chine, notamment en Mongolie-Int&eacute;rieure. Elles sont &eacute;galement pr&eacute;sentes dans d'autres r&eacute;gions d'Asie centrale, comme le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Turkm&eacute;nistan.De nos jours, les yourtes ne sont pas seulement utilis&eacute;es par les nomades en Mongolie, mais elles ont gagn&eacute; en popularit&eacute; &agrave; l'&eacute;chelle internationale comme logements alternatifs ou &eacute;co-responsables. Dans certains pays occidentaux, elles sont transform&eacute;es en g&icirc;tes &eacute;cologiques ou en espaces de [popupdefinition id=15363]m&eacute;ditation[/popupdefinition], tout en conservant leur caract&egrave;re traditionnel.&copy; Alexkoral, Adobe stock&nbsp;

Mongolie : vivre l'aventure nomade dans une yourte

Une poutre est un élément structurel horizontal ou incliné, généralement de forme allongée, utilisé pour supporter des charges et les transférer aux appuis ou aux fondations. Les poutres peuvent être fabriquées à partir de divers matériaux, tels que le bois, l'acier, le béton armé, le bois lamellé-collé, etc. Elles sont conçues pour résister aux efforts de flexion, de cisaillement et de torsion, au flambage, qui sont générés par les charges verticales et horizontales appliquées sur la poutre. Les poutres peuvent être utilisées dans diverses applications, telles que les planchers, les toits, les ponts, les passerelles, etc.Les poutres peuvent avoir différentes formes, telles que rectangulaires, carrées, circulaires, en I, en T, en L, etc., en fonction de leur utilisation et des contraintes auxquelles elles sont soumises. Les dimensions et les caractéristiques des poutres dépendent de la portée, de la charge à supporter, du matériau utilisé et des normes de construction en vigueur. Elles peuvent être posées sur des appuis, comme des murs ou des poteaux, ou être suspendues à d'autres éléments de la charpente.Les différents types de poutres utilisés en construction Il existe plusieurs types de poutres utilisés en construction, notamment les poutres en bois massif utilisées en charpenterie traditionnelle, les poutres en acier, les poutres en béton armé, les poutres en bois lamellé-collé, les poutres en treillis, les poutres composites, etc. Les poutres peuvent être également précontraintes c'est-à-dire posséder des câbles incorporés. Chaque type de poutre a ses avantages et ses inconvénients en termes de résistance, de durabilité, de coût et de facilité de mise en œuvre.Calculer la portée et la capacité de charge d'une poutreLa portée d'une poutre correspond à la distance entre ses appuis. La capacité de charge d'une poutre dépend de plusieurs facteurs, tels que la section et le matériau de la poutre, la portée, le type et l'intensité des charges appliquées, les conditions de charge (statique ou dynamique), etc. Les calculs de portée et de capacité de charge sont effectués à l'aide de formules et de méthodes de calcul spécifiques, qui prennent en compte les contraintes et les déformations de la poutre.La poutre dite apparente est un élément traditionnel, notamment dans les bâtisses où le faste est important, comme dans les grandes demeures. © Catalyseur7, Adobe StockLes facteurs à prendre en compte lors de la conception d'une poutre Lors de la conception d'une poutre, il convient de prendre en compte plusieurs facteurs, tels que la nature et l'intensité des charges à supporter, la portée, la géométrie et la forme de la poutre, le matériau utilisé, les conditions environnementales (climat, exposition aux intempéries, etc.), les normes et les règlements de construction en vigueur, etc.De même pour déterminer la section et les dimensions d'une poutre. La section d'une poutre est étudiée pour la meilleure résistance possible à la flexion. Une poutre de section faible, donc de moins de 20 centimètres d'âme, sera appelée une poutrelle. Les calculs de section et de dimensionnement sont effectués à l'aide de formules et de méthodes de calcul spécifiques, qui prennent en compte les propriétés mécaniques du matériau et les conditions de charge.Les matériaux les plus couramment utilisés pour la fabrication de poutres Les matériaux les plus couramment utilisés pour la fabrication de poutres sont le bois, l'acier, le béton armé et le bois lamellé-collé. Chaque matériau a ses avantages et ses inconvénients en termes de résistance, de durabilité, de coût et de facilité de mise en œuvre.Assemblage et fixation des poutres aux autres éléments de la structureLes poutres peuvent être assemblées et fixées aux autres éléments de la structure à l'aide de différents systèmes de connexion, tels que les boulons, les vis, les clous, les goujons, les plaques, les équerres, etc. Les systèmes de connexion doivent être choisis en fonction du type de poutre, du matériau utilisé, des charges à supporter et des conditions de charge.Avantages et inconvénients des différents types de poutresLes avantages et les inconvénients des différents types de poutres dépendent de plusieurs facteurs, tels que la résistance, la durabilité, le coût, la facilité de mise en œuvre, etc. Le choix du type de poutre dépend des contraintes structurelles, du budget, des exigences esthétiques et environnementales, ainsi que des spécificités du projet de construction.Les poutres en bois sont légères, faciles à travailler et ont une bonne résistance mécanique, mais elles sont sensibles à l'humidité, aux champignons et aux attaques d'insectes ; elles nécessitent un entretien régulier, elles ont une capacité de portance limitée par rapport à d'autres matériaux.Les poutres en acier ont une grande résistance mécanique et une bonne durabilité, une résistance au feu, mais c'est un matériau non renouvelable, d'une conductivité thermique élevée, avec un risque de corrosion, nécessitant une protection contre l'incendie, coût élevé.Les poutres en béton armé offrent une grande résistance à la compression, avec une capacité de portance et une durabilité élevées. Résistantes au feu, elles permettent de réaliser des formes complexes, bonne isolation acoustique. Malheureusement, elles ont une faible résistance à la traction, elles nécessitent un coffrage et un ferraillage, dont le temps de séchage est long. Poids et coût élevés.Les poutres en bois lamellé-collé ont l'avantage d'offrir une grande résistance à la traction et à la compression. Stabilité dimensionnelle, durabilité élevée, esthétique, elles permettent de réaliser des formes complexes. Leurs inconvénients sont le coût élevé et la nécessité de les protéger contre l'humidité et les insectes.Les poutres en matériaux composites sont légères et dotées d'une grande résistance à la traction et à la compression ; d'une durabilité élevée, elles résistent à la corrosion et sont faciles à fabriquer et à monter. D'un coût élevé, elles ne sont pas recyclables, et risquent de se dégrader sous l'effet des UV, nécessitent en outre une protection contre l'incendie.Renforcer ou réparer une poutre endommagée ou affaiblie Il existe plusieurs méthodes pour renforcer ou réparer une poutre endommagée ou affaiblie, telles que l'ajout de renforts en acier ou en béton, le remplacement de la section endommagée, le collage de plaques ou de lames de bois, etc. Le choix de la méthode de renforcement ou de réparation dépend de l'état de la poutre, du type de charge à supporter, du matériau utilisé et des contraintes de mise en œuvre.Les risques et les problèmes courants associés aux poutresLes risques et les problèmes courants associés aux poutres sont la rupture, la déformation, la fissuration, la corrosion, l'usure, etc. Ces problèmes peuvent être causés par des charges excessives, des défauts de conception, des erreurs de mise en œuvre, des conditions environnementales agressives, etc.Pour optimiser la performance et la durabilité des poutres dans les bâtiments et les ouvrages de génie civil, il convient de prendre en compte plusieurs facteurs, tels que la qualité du matériau utilisé, la conception et le dimensionnement adéquats, la protection contre les agressions environnementales, l'entretien régulier, etc. Il est également important de respecter les normes et les règlements de construction en vigueur.

Poutre

La méditation décrit une pratique au cours de laquelle l’individu entre dans une réflexion longue et profonde. Souvent pratiquée dans le cadre d’une démarche spirituelle, elle peut également servir à améliorer le bien-être de l’individu.
Les bienfaits de la méditation sur la santé
Dans les années 1970, un professeur de médecine de l’université du Massachusetts, Jon Kabat-Zinn, s’est inspiré des pratiques des moines bouddhistes pour mettre au point un programme de gestion du stress : la « méditation de pleine conscience » était née. Elle consiste à se concentrer sur ses sensations, ses pensées, sa respiration, l’instant présent. 
La méditation a différents effets bénéfiques sur la santé. Ainsi, elle aurait un effet neuroprotecteur et limiterait ainsi les pertes cérébrales dues à l’âge. Elle agirait directement sur le cerveau, sa structure et son fonctionnement, en favorisant certaines connexions entre neurones. La méditation est aussi étudiée en médecine pour ses effets positifs dans le cadre de la gestion du stress ou de la douleur. Enfin, la méditation est conseillée en cas de dépression.

Méditation

Nom masculin : tissu complexe formé de cellules disposées longitudinalement (cellules conductrices, fibres) et transversalement (rayons). Le bois constitue la plus grande partie du tronc des plantes ligneuses.

Bois

L’hiver est une saison qui commence avec le solstice d’hiver et se termine à l’équinoxe de printemps. L’existence des saisons est due à l’inclinaison de l’axe de rotation de la Terre. Dans l'hémisphère nord, le solstice d’hiver correspond à la nuit la plus longue, vers le 21 décembre, alors que dans l'hémisphère sud il a lieu vers le 21 juin car les saisons sont inversées. Le solstice d’hiver de l’hémisphère nord correspond au moment où le Soleil est le plus haut dans le ciel au pôle sud. En même temps, le nord du globe terrestre est dans l’obscurité, avec une zone d’ombre qui s’étend jusqu’aux limites du cercle polaire arctique. Le jour du solstice de l’hémisphère nord, les rayons du Soleil sont au zénith au tropique du Capricorne, ou tropique sud.Lors de l’équinoxe de printemps, qui a lieu vers le 21 mars, le Soleil est au zénith à l’équateur. Entre le solstice d’hiver et l’équinoxe de printemps, la durée des jours rallonge et celle des nuits diminue.La symbolique culturelle du solstice d’hiverLes saisons ont beaucoup influencé les cultures humaines dans le monde, comme le rappellent deux chercheurs de l’université Trent de Nottingham dans un article paru dans The Conversation. Avant l’apparition de la chrétienté, certains peuples du nord de l’Europe fêtaient Yule, avant que cette fête ne devienne Noël. Pendant l’Antiquité, les Romains fêtaient les saturnales, des fêtes données en l’honneur du dieu Saturne, une semaine avant le solstice d’hiver. Les Saturnales se terminaient par le dies natalis solis invicti, à savoir « l’anniversaire du soleil invaincu », qui avait lieu le 25 décembre.Un hiver sur Mars aussiComme l’axe de rotation de la planète Mars est lui aussi incliné, la planète rouge connaît, tout comme la Terre, des saisons et donc un hiver. En 2018, le solstice d’hiver sur Mars a eu lieu le 16 octobre. Comme décrit dans The Conversation, le prochain solstice d’hiver dans l’hémisphère Nord de Mars est prévu pour le 2 septembre 2020. Cependant, contrairement à la Terre qui a une orbite presque circulaire autour du Soleil, celle de Mars est très excentrique. Cela signifie que la distance entre Mars et le Soleil varie dans l’année ; la durée des saisons varie elle aussi.

Hiver

À l’origine, le terme steppe vient du russe et désigne la steppe eurasiatique, une formation végétale constituée d’immenses étendues d’herbes dont les arbres sont quasiment absents. L’équivalent, en Amérique du Nord, de la prairie. Cette steppe s’étend du delta du Danube et de la côte de la mer Noire jusqu’à la Mongolie et à l’Altaï. On la retrouve également plus loin, en Extrême-Orient et au nord de la Chine.
Plus largement, on appelle steppe, une formation herbacée et arbustive basse plus ou moins ouverte et suffisamment continue pour dominer le paysage. La densité de la couverture herbeuse dépend des latitudes sous lesquelles on la trouve. Sous un climat presque tempéré, elle est plus élevée. Dans les régions semi-désertiques, les touffes d’herbe s’espacent. Chaque plante doit alors trouver suffisamment d’eau dans les sols pour survivre.
Un paysage de steppe en Asie centrale. © Peretz Partensky, Wikipedia, CC by-sa 2.0
Une végétation adaptée aux faibles précipitations
Ces formations sont essentiellement déterminées par de basses précipitations. Elles supposent toutefois aussi de très grandes amplitudes thermiques, ce qui justifie leur répartition à la périphérie des déserts tropicaux et aux hautes et moyennes latitudes en domaine continental.
Côté faune, les steppes sont assez naturellement peuplées de grands herbivores : chevaux, ânes sauvages, gazelles, chevreuils, etc. On y trouve également des rongeurs comme les marmottes ou les hamsters. Mais aussi de nombreux insectes : papillons, sauterelles et quelques coléoptères.

Steppe

Un treillis désigne dans le génie civil l'assemblage d'un ensemble de barres verticales, horizontales et diagonales qui forment plusieurs triangles. Cette structure tridimensionnelle permet de réduire la déformation de la structure ainsi construite. Elle confère aussi une grande stabilité et résistance.Utilisations du treillisUtilisé à partir de la révolution industrielle, le treillis dans le génie civil est depuis principalement employé dans la construction de ponts qui doivent supporter des charges importantes. Ce système de construction permet au treillis de répartir les charges aux nœuds des triangles, grâce aux différentes qualités des poutres utilisées sur la structure.Pour un pont, les poutres inférieures sont ainsi tendues, les supérieures comprimées, et celles en diagonale permettent d'éviter le vrillage des poutres principales, rendant l'ensemble de la structure presque indéformable. Le treillis offre également l'avantage de pouvoir être « préfabriqué », facilitant ainsi son montage une fois livré sur le site de construction.Dans le domaine de l'ingénierie, il existe aussi des pylônes en treillis. Ces structures de support verticales constituées d'éléments entrecroisés, généralement en acier, sont conçues pour soutenir diverses charges, telles que les lignes électriques et de télécommunications. Souvent fabriquées en sections préfabriquées, elles sont ensuite assemblées sur site.On retrouve des treillis en charpente pour les fermes de toits qui vont supporter tous les éléments de la toiture. Parmi les structures en treillis renommées dans le monde, on peut noter le pont Ikitsuki au Japon ou la Tour Eiffel à Paris.Les treillis utilisés pour les ponts et les passerelles confèrent une grande stabilité et résistance à la structure. Ici, le pont Astoria-Megler, dans l’Oregon (États-Unis), sur le fleuve Columbia. © Centioli Photography, Adobe StockConception d’un treillisL’ingénierie d’un treillis requiert la maîtrise en calculs de charges et l’expertise en résistance des matériaux pour s’assurer de la stabilité et la solidité de la structure.Différents matériaux, tels l’acier, l’aluminium, le bois, peuvent servir à fabriquer des treillis.Autre utilisation d’un treillisLe « treillis » est un terme utilisé aussi dans le domaine du jardin. Un treillis peut être installé pour soutenir une plante grimpante. Plante à fleurs, par exemple, comme le jasmin ou la clématite, ou plante potagère – fraisier, pois... Les plantes seront guidées le long de cette structure au fur et à mesure qu’elles poussent, facilitant la récolte ou offrant un décor végétal.

Treillis

Le smartphone est un téléphone mobile que ses fonctions rapprochent de l’ordinateur portable et de l’appareil photo numérique. En France il est passé dans l’usage courant de l’appeler mobile, téléphone mobile ou smartphone. Il est très rare d’employer la terminologie québécoise qui parle de téléphone intelligent et ne signifie pas grand-chose aux Français.Les fonctions les plus recherchées d’un smartphone Outre la téléphonie, le smartphone peut être doté, selon son prix :d’un écran tactile ;d’un appareil photo et d’une caméra numérique ;de la reconnaissance et de la synthèse vocale ; d’une calculatrice ;d’un agenda et d’un aide-mémoire ;la cartographie numérique, la boussole voire le GPS ;la reconnaissance faciale. Le smartphone est toujours connecté à Internet et il est facile de télécharger les applications de son choix.Les multiples critères qui déterminent le prix d’un smartphone En plus des fonctions qui l’apparentent à un ordinateur portable, le prix d’un smartphone est influencé par plusieurs critères : la taille et la résolution de l’écran ;la capacité de stockage (il est conseillé d’opter pour une capacité minimale de 64 Go) ;l’autonomie ; la résolution vidéo ;l’étanchéité qui n’est pas si fréquente.Le smartphone ou « téléphone intelligent » désigne un téléphone mobile doté de fonctionnalités évoluées : navigation sur Internet, lecture de vidéos, de musique, jeux vidéo, courrier électronique, vidéoconférence… © liewcf, CC by-sa 2.0À quoi sert un smartphone ? Dans les années 1990 le téléphone portable était encore très peu répandu. Il manifestait un niveau de revenus. Aujourd’hui 84 % des Français possèdent un smartphone et 35 % de ses usagers l’ont obtenu avant l’âge de douze ans. L’appareil s’est donc considérablement banalisé. On peut distinguer deux types d’usages : 1. Les usages personnels du smartphoneLe succès du smartphone tient pour beaucoup à son utilité pratique. La généralisation du téléphone portable a mis fin à l’époque du rendez-vous manqué où il était indispensable de se fixer un lieu et une heure précise pour se retrouver. Il est également devenu difficile de se perdre puisque l’appareil vous aide à vous géolocaliser. On peut aisément connaître la météo. Le portable revêt également une dimension conviviale et ludique : on échange des photos et des vidéos, par le biais des réseaux sociaux qui sont très prisés et notamment de Snapchat. Les trois quarts des Français ont utilisé leur portable pour maintenir un lien social au cours de la pandémie de coronavirus. Le jeu vidéo est également très apprécié. 2. Les usages professionnels du smartphone Le smartphone occupe une place très importante dans les professions nomades ou itinérantes qu’il s’agisse des commerciaux et des responsables marketing en relation directe avec le client. Il est particulièrement prisé de certaines professions libérales comme les avocats.Comment marche un smartphone ?Un smartphone est à la fois un téléphone et un ordinateur de poche. Son fonctionnement repose sur ces deux caractéristiques. Il a besoin d’une batterie, d’un chargeur et d’un système d’exploitation.Le système d’exploitation des mobiles est essentielLes grandes marques disposent généralement de leur propre système d’exploitation qui est régulièrement mis à jour à distance. On peut notamment citer BlackBerry OS de RIM, Android de Google, Windows Phone de Microsoft, etc.La batterie et le chargeur, outils indispensables aux smartphones La batterie est nécessaire pour alimenter le smartphone et surtout l’écran qui est le plus gros consommateur d’énergie. Et le chargeur permet à la batterie de se recharger.Champ lexical : mobile | téléphone intelligent

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Les &laquo; Tongkonan &raquo; sont les maisons traditionnelles c&eacute;l&egrave;bres pour leur architecture unique et leur importance culturelle.&nbsp;Ce peuple Toraja&nbsp;est un groupe ethnique vivant principalement dans la r&eacute;gion montagneuse de Tana Toraja, dans le sud de Sulawesi. Le terme &laquo; Tongkonan &raquo;&nbsp;vient du mot tongkon, qui signifie &laquo; s'asseoir &raquo;&nbsp;ou &laquo; rester assis &raquo;&nbsp;ce qui symbolise leur r&ocirc;le en tant que centre de la vie sociale et spirituelle des Toraja.Ce&nbsp;ne sont pas seulement des r&eacute;sidences, mais aussi des lieux de rassemblement, de c&eacute;r&eacute;monies religieuses, et repr&eacute;sentent un lien avec les anc&ecirc;tres. Leur [popupdefinition id=17955]construction[/popupdefinition] est un processus complexe&nbsp;qui fait appel &agrave; des artisans qualifi&eacute;s et &agrave; des c&eacute;r&eacute;monies rituelles. Le [popupdefinition id=10941]toit[/popupdefinition] en forme de bateau tr&egrave;s embl&eacute;matique est construit dans une forme incurv&eacute;e qui rappelle celle d'une barque ou d'une corne de buffle. Il est souvent orn&eacute; et sur&eacute;lev&eacute; &agrave; ses extr&eacute;mit&eacute;s. Construit en [popupdefinition id=4042]bois[/popupdefinition], souvent du bois de teck ou d'autres essences locales r&eacute;sistantes, il est traditionnellement recouvert de fibres de palmier, mais dans les versions modernes, on peut parfois trouver des toits en t&ocirc;le ondul&eacute;e. Les Tongkonan&nbsp;sont richement d&eacute;cor&eacute;s avec des motifs grav&eacute;s et peints&nbsp;avec des motifs g&eacute;om&eacute;triques, des symboles culturels repr&eacute;sentant des croyances religieuses et des mythes Toraja.&nbsp;Ils sont construits sur des piliers pour &ecirc;tre sur&eacute;lev&eacute;s du sol, ce qui permet une meilleure protection contre l'humidit&eacute; et les animaux sauvages. Sous la maison, on peut stocker des objets ou des animaux.Souvent peintes avec quatre [popupdefinition id=4126]couleurs[/popupdefinition] principales, ces maisons ont chacune signification symbolique : le rouge symbolise le sang et la vie,&nbsp;le noir repr&eacute;sente la mort et la [popupdefinition id=17039]douleur[/popupdefinition], le blanc signifie la puret&eacute; et l'&acirc;me et le jaune est associ&eacute; &agrave; la b&eacute;n&eacute;diction et &agrave; la puissance divine. Elles sont situ&eacute;es dans les hautes terres de Tana Toraja, au sud de Sulawesi, une r&eacute;gion connue pour ses paysages montagneux et ses rizi&egrave;res en [popupdefinition id=10934]terrasses[/popupdefinition]. Les villages de cette r&eacute;gion, comme Rantepao ou Kete Kesu, sont c&eacute;l&egrave;bres pour leurs &laquo; Tongkonan &raquo; bien pr&eacute;serv&eacute;es et leur importance dans les rites fun&eacute;raires.Ce ne sont pas seulement des habitations, car&nbsp;elles ont une forte dimension spirituelle et sociale, et repr&eacute;sentent le lien entre les vivants et les morts, les anc&ecirc;tres &eacute;tant honor&eacute;s et v&eacute;n&eacute;r&eacute;s &agrave; travers ces maisons. Chaque habitation&nbsp;appartient &agrave; une famille et est transmise de g&eacute;n&eacute;ration en g&eacute;n&eacute;ration.Il existe trois types principaux de Tongkonan&nbsp;: &laquo; Tongkonan Layuk &raquo; est&nbsp;le type de maison r&eacute;serv&eacute; aux chefs de village ou aux chefs de clan, la &laquo; Tongkonan Pekamberan &raquo; est&nbsp;pour les membres influents de la communaut&eacute;, la &laquo; Tongkonan Batu &raquo; sont les maisons des citoyens ordinaires, bien que toujours importantes dans la structure familiale. Les fun&eacute;railles sont parmi les &eacute;v&eacute;nements les plus importants dans la culture Toraja, et ils&nbsp;jouent un r&ocirc;le central dans ces c&eacute;r&eacute;monies. Les &laquo; Toraja &raquo; croient que l'&acirc;me du d&eacute;funt reste dans la maison avant de partir pour le &laquo; Puya &raquo; (l'au-del&agrave;), et des buffles sont souvent sacrifi&eacute;s pendant ces rites pour honorer les morts.&copy; Dmitrieval, Adobe stock&nbsp; &nbsp;

Indonésie : « Tongkonan », maison ancestrale traditionnelle des Toraja, au Sulawesi

La terrasse se situe toujours à l'extérieur d’un bâtiment, que ce soit au rez-de-chaussée (comme dans la majorité des cas en France), à un étage voire un dernier étage. C’est un élément architectural à part entière, une surface plane qui offre un espace ouvert et que l’on l’associe à un lieu de détente.Dans certains pays, comme les pays méditerranéens ou les pays du Maghreb, la terrasse désigne la toiture d'un bâtiment (immeuble, maison) lorsque cette dernière est constituée d'une plateforme maçonnée, rendant ainsi la surface initialement prévue à la toiture utilisable au quotidien. Le toit plat se fait alors terrasse.Le terme « terrasse » s’utilise aussi pour s’installer à l’extérieur d’un café ou d’un restaurant. Les terrasses de café sont populaires dans de nombreuses villes, elles permettent de profiter de l’atmosphère extérieure et contribuent à tisser des liens sociaux.Une terrasse n’est pas un balconMême si les termes « terrasse » et « balcon » désignent tous deux des espaces extérieurs qui offrent une vue sur l’environnement plus ou moins proche ou sur le jardin et peuvent être utilisés pour diverses activités, à la différence du balcon, la terrasse est une plateforme de construction aménagée sans faire de saillie. La terrasse est aussi généralement plus spacieuse qu’un balcon. La terrasse n’est pas non plus une véranda, cette dernière étant en grande partie fermée par des parois vitrées coulissantes ou non.La terrasse est située à l'extérieur d'une construction. Son aménagement en fait un véritable espace à vivre. © Photographee.eu, Adobe StockL’aménagement d’une terrasseMême si les terrasses varient en dimensions, en formes et en styles, elles sont des lieux de vie, généralement dans le prolongement de la maison, ce qui en fait une véritable extension à ciel ouvert. La terrasse peut être protégée du soleil par une pergola bioclimatique ou pas, par un auvent ou un simple parasol.Bien souvent, on place sur une terrasse du mobilier de jardin (table de repas, chaises, transats et chaises longues…), des plantes en pot, un éclairage, voire aussi un barbecue ou une plancha pour des moments conviviaux aux beaux jours.Le sol d’une terrasseEn tenant compte du climat local, du budget, du style, de l’utilisation envisagée…, le revêtement du sol de la terrasse peut être en béton brut (antidérapant et résistant aux chocs thermiques), en bois (pour son aspect chaleureux mais qui nécessite un entretien régulier), en carrelage (spécial extérieur, pour éviter le côté glissant de la céramique ou de la pierre naturelle), en gazon synthétique...

Terrasse

La douleur est une sensation pénible ressentie en un point du corps. Bien que désagréable, elle est cependant importante à la survie de l’organisme, en l’avertissant d’un danger. Certaines personnes souffrent d’une maladie génétique qui réduit ou supprime la douleur : le syndrome d’insensibilité à la douleur.
Une douleur peut être :
aiguë : par exemple une main posée sur une plaque de cuisson, une coupure à un doigt, mais aussi une douleur postopératoire. C’est une douleur de courte durée ;chronique : c’est le cas de la migraine, de la fibromyalgie, des douleurs articulaires (arthrose, lombalgie…), musculo-squelettiques ou neuropathiques. Ces douleurs qui se répètent et durent sur une période de plus de trois mois peuvent favoriser une surconsommation de médicaments en cas d’inefficacité.
Les molécules de la douleur
Lors d’une douleur aiguë, les récepteurs de la douleur, ou nocicepteurs transmettent des informations vers la moelle épinière. Au niveau de la moelle épinière, des molécules sont libérées comme la substance P et le glutamate. Des neurones sont activés et le message parvient au cerveau où il est identifié comme douloureux. La substance P conduit à la libération d’histamine par les mastocytes, ce qui active des fibres nociceptives. C’est pourquoi des antihistaminiques peuvent réduire des douleurs.
Les molécules analgésiques, ou antalgiques, luttent contre la sensation de douleur : paracétamol, aspirine, opioïdes (morphine). D’autres approches peuvent être utilisées pour limiter le recours à des médicaments qui ont des effets secondaires : hypnose, relaxation, acupuncture, stimulation électrique…

Douleur

Les liants utilisés en maçonnerie diffèrent de ceux entrant dans la composition des peintures et vernis. En construction, on utilise deux grandes familles de liants : aériens ou hydrauliques. Les liants des peintures et vernis sont constitués de macromolécules (polymères) d’origine naturelle ou synthétique.Les liants de maçonneriePoudreux ou pâteux, ils se distinguent par leur mode de durcissement ou de prise. Les liants aériens sont essentiellement de la chaux calcique (CL) ou dolomitique (DL). À base de roches calcaires, ils sont hydratés (éteints) après cuisson à une température avoisinant 900 °C. Ils durcissent lentement, au contact de l’air uniquement.Un mortier de chaux aérienne et de sable, pour le jointoiement ou l’enduisage, durcit toujours de l’extérieur vers l’intérieur. © BCB TradicaOn distingue plusieurs types de liants hydrauliques. Le ciment et le plâtre durcissent (se pétrifient) en réaction avec l’eau servant à homogénéiser le mélange. Selon leur composition, la prise est rapide, demi-lente ou lente. La chaux hydraulique naturelle (NHL) présente la particularité de durcir au contact de l’eau d’abord, puis de l’air.Bloc "Le saviez-vous ?"Les liants pour peintures et produits assimilésAssurant la fixation au support, le liant permet à la peinture ou au vernis de durcir par évaporation de son solvant ou par polymérisation. Les liants d’origine naturelle proviennent du règne animal (caséine, œuf, colle de peau…), minéral (argile, chaux…) ou végétal (argile, fécule de pomme de terre, gomme arabique, huile de carthame…). Les liants synthétiques sont des résines dérivées du caoutchouc, de la cellulose, des résines plastiques diluables à l’eau (acryliques, alkydes, uréthanes, vinyliques…) ou au white-spirit (glycérophtaliques, polyesters…). Une peinture ou vernis peut combiner plusieurs liants afin d’améliorer certaines caractéristiques : tendu ou durcissement du feuil, par exemple.Patine murale d’aspect soyeux associant une sous-couche acrylique blanche et une finition sablée métallisé, chacune en phase aqueuse. Un temps de séchage de huit heures est nécessaire entre les deux applications. © Maison DécoChamp lexical : construction | maçonnerie | décorationChamp lexical : construction | maçonnerie | décoration

La couleur, c'est ce qui permet de différencier deux objets de formes et de structures identiques, par exemple le drapeau italien du drapeau français. C'est aussi ce qui n'est ni blanc, ni gris, ni noir. Le blanc et le noir étant les bornes de la gamme des gris neutres.
Quelquefois, la couleur est utilisée pour désigner un objet, comme dans le cas d’un tube de rouge pour parler du rouge à lèvres, par exemple. La couleur est aussi parfois confondue avec la tonalité. Par exemple dans un ton vert, il y a plusieurs couleurs vertes, plus ou moins claires ou foncées. Une couleur est unique.
Il existe deux systèmes trichromatiques (trois couleurs primaires) :
par synthèse additive, dont les couleurs primaires sont rouge, vert et bleu (RVB) ;et par synthèse soustractive, dont les couleurs primaires sont cyan, magenta et jaune (CMJ).
La couleur du physicien
La couleur, c’est aussi la sensation produite par un rayonnement physiquement défini appelé stimulus. Celui-ci pénètre dans l'œil et est capté par des millions de cônes répartis dans la rétine mais surtout concentrés dans sa partie centrale, la fovéa, siège de la vision la plus distincte.
Pour le physicien, le terme de couleur renvoie donc à la couleur spectrale, c’est-à-dire à la perception sensorielle de l’œil humain en fonction de la longueur d’onde de la lumière qu’il reçoit. Ainsi, une lumière de longueur d’onde 550 nm est perçue comme étant de couleur verte. Le spectre visible est composé des sept couleurs de l’arc-en-ciel, soit rouge, orange, jaune, vert, bleu, indigo et violet. Le vert étant la couleur à laquelle l’œil humain est le plus sensible.
 L’œil humain peut différencier près de huit millions de nuances de couleurs. Pourtant, cet organe si avancé ne donne que peu d’informations à notre cortex pour créer une image. Alors que se passe-t-il exactement lorsque nous voyons ? Unisciel et l’université de Lille 1 nous expliquent, avec le programme Kézako, le fonctionnement de ce surprenant organe. © Unisciel
La production des couleurs
C’est en interagissant (absorption, diffusion, réfraction, interférences ou diffraction) avec la matière que la lumière produit des couleurs. La couleur bleue du ciel est ainsi le résultat d'une combinaison de plusieurs de ces phénomènes.
L’absorption de lumière est l’un des principaux mécanismes qui entrent dans le jeu des couleurs dans la vie courante. En effet, la plupart des matériaux ont pour particularité d’absorber certaines longueurs d’ondes de la lumière. Si, par exemple, les carottes nous apparaissent orange, c’est qu’elles contiennent du bêtacarotène qui absorbe les longueurs d’ondes comprises entre le violet et le vert et réfléchit la partie du spectre allant du rouge au vert.
La couleur du physicien des particules
Le physicien des particules utilise le terme « couleur » pour désigner un nombre quantique attribué aux quarks et aux gluons. Ainsi, les quarks existent en trois couleurs : rouge, bleu et vert. Les hadrons, quant à eux, sont de couleur neutre, c’est-à-dire blancs. Cependant, aucun rapport ici avec une perception visuelle que nous pourrions en avoir.
La notion de charge de couleur a été introduite pour expliquer la coexistence des quarks au sein des hadrons, tout en satisfaisant le principe d’exclusion de Pauli. Aujourd’hui, la chromodynamique quantique joue un rôle important dans le modèle standard de la physique des particules.

Couleur

17489_indonesie-:---tongkonan----maison-ancestrale-traditionnelle-des-toraja--au-sulawesi

Les &laquo; Palheiros &raquo; de Santana, situ&eacute;s sur l'&icirc;le de Mad&egrave;re, au Portugal, sont des maisons rurales traditionnelles, reconnues pour leur architecture unique en forme de triangle, elles sont devenues l'un des symboles touristiques les plus embl&eacute;matiques de l'&icirc;le. Ces maisons remontent &agrave; plusieurs si&egrave;cles et &eacute;taient autrefois les habitations typiques des agriculteurs de la r&eacute;gion de Santana, sur la c&ocirc;te nord-est de l'&icirc;le de Mad&egrave;re. Ils &eacute;taient utilis&eacute;s comme logements et aussi comme espaces de stockage agricole. Leur conception simple et fonctionnelle refl&eacute;tait les besoins des agriculteurs qui vivaient dans des conditions modestes, utilisant les mat&eacute;riaux disponibles localement.Ces habitations&nbsp;sont connues pour leur structure triangulaire distinctive avec un [popupdefinition id=10941]toit[/popupdefinition] tr&egrave;s pentu qui descend presque jusqu'au sol, ce qui leur donne une forme de &laquo; A &raquo;. Cette forme permettait de se prot&eacute;ger efficacement contre les intemp&eacute;ries, notamment la pluie abondante et les [popupdefinition id=14560]vents[/popupdefinition] forts de Mad&egrave;re. Les [popupdefinition id=10786]murs[/popupdefinition] construits en [popupdefinition id=4042]bois[/popupdefinition] et les toits sont recouverts de [popupdefinition id=10587]chaume[/popupdefinition] (paille de seigle ou autre v&eacute;g&eacute;tation locale). Ce [popupdefinition id=15914]mat&eacute;riau[/popupdefinition] isolant permettait de maintenir la fra&icirc;cheur &agrave; l'int&eacute;rieur pendant les mois d'&eacute;t&eacute; et de prot&eacute;ger contre l'humidit&eacute;. Ces maisons, avec un petit jardin, &eacute;taient g&eacute;n&eacute;ralement petites, compos&eacute;es de deux &eacute;tages. Le rez-de-chauss&eacute;e servait de logement avec des espaces de vie basiques, tandis que l'&eacute;tage sup&eacute;rieur, accessible par une &eacute;chelle, &eacute;tait utilis&eacute; pour stocker les r&eacute;coltes ou comme chambre.Ces habitations, tr&egrave;s color&eacute;es, ont un [popupdefinition id=14968]style[/popupdefinition] tr&egrave;s reconnaissable, le blanc pour les murs ext&eacute;rieurs [popupdefinition id=1975]contraste[/popupdefinition] avec les autres [popupdefinition id=4126]couleurs[/popupdefinition] vives, comme le rouge vif pour les encadrements de [popupdefinition id=10855]portes[/popupdefinition] et des [popupdefinition id=10681]fen&ecirc;tres[/popupdefinition], le bleu pour les bordures des toits et des fondations. Ces couleurs vives et harmonieuses donnent aux &laquo; Palheiros &raquo; leur aspect pittoresque et charmant.Les &laquo;&nbsp;Palheiros &raquo; sont principalement concentr&eacute;s dans la ville de Santana, c'est l&agrave; que l'on trouve les mieux conserv&eacute;s. Certains ont &eacute;t&eacute; restaur&eacute;s &agrave; des fins touristiques, tandis que d'autres sont encore utilis&eacute;s comme r&eacute;sidences ou pour l'[popupdefinition id=11492]agriculture[/popupdefinition]. Consid&eacute;r&eacute;s comme un mus&eacute;e vivant, certaines de ces maisons sont ouvertes au public et permettent de d&eacute;couvrir l'int&eacute;rieur et la vie traditionnelle des habitants de l'&eacute;poque. On peut y voir les meubles d'origine, des objets agricoles&nbsp;et les techniques de [popupdefinition id=17955]construction[/popupdefinition] anciennes.&copy; GlynLowe, Wikimedia Commons, CC 2.0

Madère : les « Palheiros » de Santana, symboles authentiques et colorés

Les liants utilisés en maçonnerie diffèrent de ceux entrant dans la composition des peintures et vernis. En construction, on utilise deux grandes familles de liants : aériens ou hydrauliques. Les liants des peintures et vernis sont constitués de macromolécules (polymères) d’origine naturelle ou synthétique.Les liants de maçonneriePoudreux ou pâteux, ils se distinguent par leur mode de durcissement ou de prise. Les liants aériens sont essentiellement de la chaux calcique (CL) ou dolomitique (DL). À base de roches calcaires, ils sont hydratés (éteints) après cuisson à une température avoisinant 900 °C. Ils durcissent lentement, au contact de l’air uniquement.Un mortier de chaux aérienne et de sable, pour le jointoiement ou l’enduisage, durcit toujours de l’extérieur vers l’intérieur. © BCB TradicaOn distingue plusieurs types de liants hydrauliques. Le ciment et le plâtre durcissent (se pétrifient) en réaction avec l’eau servant à homogénéiser le mélange. Selon leur composition, la prise est rapide, demi-lente ou lente. La chaux hydraulique naturelle (NHL) présente la particularité de durcir au contact de l’eau d’abord, puis de l’air.Bloc "Le saviez-vous ?"Les liants pour peintures et produits assimilésAssurant la fixation au support, le liant permet à la peinture ou au vernis de durcir par évaporation de son solvant ou par polymérisation. Les liants d’origine naturelle proviennent du règne animal (caséine, œuf, colle de peau…), minéral (argile, chaux…) ou végétal (argile, fécule de pomme de terre, gomme arabique, huile de carthame…). Les liants synthétiques sont des résines dérivées du caoutchouc, de la cellulose, des résines plastiques diluables à l’eau (acryliques, alkydes, uréthanes, vinyliques…) ou au white-spirit (glycérophtaliques, polyesters…). Une peinture ou vernis peut combiner plusieurs liants afin d’améliorer certaines caractéristiques : tendu ou durcissement du feuil, par exemple.Patine murale d’aspect soyeux associant une sous-couche acrylique blanche et une finition sablée métallisé, chacune en phase aqueuse. Un temps de séchage de huit heures est nécessaire entre les deux applications. © Maison DécoChamp lexical : construction | maçonnerie | décorationChamp lexical : construction | maçonnerie | décorationChamp lexical : construction | maçonnerie | décoration

L'agriculture est le travail de la terre (ager signifie champ en latin). Son histoire est principalement façonnée par les progrès techniques, l'économie et l'environnement.
Origine de l’agriculture
Les premières traces de culture de plantes et de domestication d’animaux à des fins alimentaires remontent au Néolithique, il y a 10.000 ans au moins (soit 8.000 ans avant J.-C.). Cette période, appelée révolution néolithique, est la première révolution agricole.
Ces premières traces sont originaires du Moyen-Orient. C’est près de la ville d'Er Riha (maintenant Jericho, en Palestine) que les premières preuves ont été retrouvées. La même transition a eu lieu plus tard en Afrique subsaharienne.
L’arrivée de l’agriculture représente également un important changement social puisque d’un mode de vie nomade reposant sur la chasse et la cueillette, les Hommes ont adopté une vie davantage sédentarisée.
La révolution agricole
L’agriculture moderne, fondée sur un principe de rendement, a émergé en même temps que le machinisme agricole. Le début de cette révolution est encore sujet à débat. Certains chercheurs estiment qu’elle a commencé très tôt (dès le Moyen Âge), tandis que d’autres suggèrent qu’elle est contemporaine à la révolution industrielle de la fin du XIXe siècle, et qu’elle ne serait toujours pas achevée.
La révolution verte et la Pac
C’est l’arrivée de la mécanisation et plus concrètement, des tracteurs, qui marque le début de la révolution verte. Dans un contexte de fin de guerre, l’Europe – la France notamment – doit se reconstruire. Le plan Marshall de 1947, a permis cette reconstruction et s’est traduit par l’arrivée des tracteurs sur les champs.
L’agriculture est en outre fortement aidée par la Politique agricole commune (Pac) signée lors du traité de Rome en 1957 et mise en place en 1962. Cette directive, qui concerne l’ensemble de l’Union européenne, a pour objectif de permettre le développement de l’agriculture et de protéger les agriculteurs. Efficace, elle a permis de relancer ce secteur en France et de nourrir les consommateurs à des coûts raisonnables.
La Pac s’est également traduite par un profond changement du paysage français : le remembrement (suppression des haies au sein des exploitations) a été favorisé, provoquant la disparition des bocages et l’apparition des openfields qui facilitent l’agriculture mécanisée.
Prise de conscience environnementale et progrès scientifiques
La fin du XXe siècle et le début du XXIe sont marqués par une prise de conscience de mouvements écologistes qui prônent un retour vers une agriculture moins intensive et un respect des terres et de l’environnement, mais également par un progrès notable dans le domaine de la transgenèse.
Le principe de la transgenèse appliquée à l’agriculture est d’insérer un gène de résistance à un pesticide au sein d’une plante, afin de pouvoir ensuite traiter les parcelles avec ce pesticide et tuer les ravageurs sans affaiblir la plante. Ceci est compatible avec l’agriculture intensive et la monoculture. En France, la culture d’OGM est pour l’instant interdite.
Les grands mouvements agricoles dits respectueux de l’environnement sont l’agriculture raisonnée, qui consiste entre autres à tenter de limiter la lutte chimique au profit de la lutte biologique, et l’agriculture biologique pour laquelle l’utilisation d’OGM et d’engrais et pesticides de synthèse est interdite (de nombreux de produits de traitements sont cependant autorisés).

Agriculture

Une porte est une ouverture pratiquée dans un mur, une clôture quelconque, permettant d'entrer dans un lieu fermé ou d'en sortir. Elle peut aussi servir à circuler dans les pièces, c'est pourquoi on parle de portes intérieures et de portes extérieures. Autrefois, le nom de porte était donné à l'ouverture aménagée dans l'enceinte d'une ville pour en permettre le passage. On parle parfois de porte bâtarde quand elle est d'une taille intermédiaire. Une porte permet l'accès à un lieu fermé. Ici une porte ancienne en bois. © Sven Dirks, Wikipedia Commons, CC BY-SA 3.0Les différents types de portes d'une maisonIl existe des portes de toutes tailles, s'adaptant en général à la façade dans laquelle la porte est intégrée. On peut trouver une porte coulissante, une porte battante ou encore une porte pliante, en fonction de l'élément d'huisserie qui lui est associé. Il existe également la porte extensible, elle est fabriquée selon le principe de l'accordéon, on peut donc en ajuster l'ouverture. Une porte peut être pleine ou non, vitrée ou en bois, en PVC, en fibre de verre, en acier ou encore en aluminium.Porte pleine ou porte vitrée ?Que ce soit pour la porte d’entrée ou pour séparer cuisine et salon par exemple, la porte peut être pleine ou vitrée. Il est possible de choisir une porte d’entrée avec une partie vitrée, le plus souvent opaque pour préserver l’intimité tout en profitant de la lumière du jour. Côté sécurité, le vitrage est aujourd’hui renforcé pour résister aux impacts et la porte d'entrée pleine ou vitrée est le plus souvent blindée avec serrure multipoint pour résister aux effractions. Certaines portes d'entrée d'une maison peuvent aussi être ornementées d’un vitrage en partie haute qui s’ouvre, une option pour offrir un puits de lumière et favoriser la circulation de l’air de votre intérieur.

Porte

Le contraste est l'écart de luminosité entre les hautes et les basses lumières.

Contraste

On appelle « gnomon », ou « style », la tige, verticale ou non, qui projette son ombre sur un cadran solaire. Le terme vient du grec signifiant : « celui qui sait ».
Gnomon : du simple bâton au cadran solaire
Dans l’Antiquité, le gnomon était en général un simple bâton de bois planté à même le sol. Il servait à déterminer la hauteur du Soleil dans le ciel, en fonction de la longueur de l’ombre projetée.
Le gnomon de Saint-Sulpice 
Le gnomon de l’église Saint-Sulpice, à Paris, érigé au XVIIIe siècle, rendu célèbre par le Da Vinci Code de Dan Brown, est un peu plus sophistiqué. Il a été élevé là au départ pour déterminer la date de la fête de Pâques. Celle-ci est en effet célébrée le dimanche qui suit la première pleine Lune après l’équinoxe de printemps.
On retrouve ainsi dans le transept de l’église, un obélisque de plus de 10 mètres de haut, au pied duquel part une méridienne. Lorsque les rayons du Soleil traversent la lentille placée à l’aplomb, ils forment sur le sol un rond de lumière qui croise la méridienne à midi. Selon les saisons, le croisement se fait à des hauteurs différentes et l’équinoxe de printemps, par exemple, est symbolisé par une plaque de cuivre ovale située à quelque 24 mètres de la base de l’obélisque.

Gnomon

Le terme de matériau est utilisé pour désigner une substance quelconque, d’origine naturelle ou artificielle, et employée par l’Homme pour fabriquer des objets, comme les matériaux de construction par exemple.
Matériaux de construction, matériaux intelligents, matériaux écologiques…
Un matériau est généralement sélectionné en fonction des propriétés particulières qu’il doit notamment à sa nature chimique et/ou à sa forme physique. Ces propriétés permettront ensuite un usage spécifique de l’objet fabriqué.
Les chercheurs mettent d’ailleurs presque quotidiennement au point de nouveaux matériaux, des matériaux intelligents par exemple, ou encore des matériaux écologiques, qui répondent à des besoins de plus en plus spécifiques, des matériaux de construction, etc.
Les grandes familles de matériaux
On peut distinguer cinq grandes familles de matériaux :
les matériaux métalliques comme le fer, le cuivre ou le bronze, qui sont généralement durs et bons conducteurs d’électricité ;les matériaux organiques comme le coton ou le cuir, produits par le vivant ;les matériaux plastiques comme le PVC, le plexiglas, le polyester ou le caoutchouc, qui sont traditionnellement produits à partir d'hydrocarbures et qui présentent des propriétés variées ;les matériaux minéraux comme le verre ou les céramiques qui sont, entre autres, des isolants électrique ;les matériaux composites comme la fibre de carbone, le contreplaqué ou le béton armé, additionnant les avantages des matériaux qui les composent.

Matériau

Le chaume est la tige des graminées qui sèche après les moissons, au début de l'automne, et qu'on appelle plus communément la paille.Les toits de chaume : quel avantage ?En matière de construction, il est le terme générique désignant les toitures réalisées en matière végétale : paille de seigle, de blé, roseaux, bruyère, jonc, genêt. Isolant, écologique, et esthétique, il est l'un des plus vieux matériaux utilisés pour couvrir les toitures. Par extension, le mot a formé l'appellation chaumière qui désigne des maisons rustiques et paysannes dont les toits sont couverts de chaume.Construction d'un toit de chaumePour couvrir la toiture, la technique ancestrale vise à fixer, à des liteaux horizontaux, des bottes de roseaux tous les 15 cm, du bas vers le haut, dans le sens de la pente, afin que la pluie s'écoule. Chaque rangée recouvre les attaches de la précédente pour assurer l'étanchéité. L'épaisseur finale est d'environ 30 cm. Tous les 3 ans, un entretien est impératif pour éliminer les chaumes endommagés.Avantages environnementaux du chaumeLes toitures en chaume offrent plusieurs avantages écologiques significatifs. Le premier est la réduction de l'empreinte carbone. La paille, en tant que ressource naturelle et renouvelable, capte le dioxyde de carbone pendant sa croissance, ce qui peut aider à réduire les gaz à effet de serre dans l'atmosphère. De plus, le processus de production des matériaux de chaume est moins énergivore par rapport aux matériaux industriels comme les bardeaux d'asphalte ou les tuiles métalliques.Durabilité et isolation thermiqueUn autre avantage important du chaume est sa durabilité. Correctement entretenue, une toiture en chaume peut durer jusqu'à 50 ans, voire plus. De plus, le chaume fournit une excellente isolation naturelle, gardant une maison fraîche en été et chaude en hiver, ce qui peut conduire à d'importantes économies d'énergie et à une réduction des coûts de chauffage et de climatisation.Intégration harmonieuse dans l'environnementLes toits de chaume s'intègrent parfaitement dans les paysages naturels et sont souvent utilisés dans les zones où il est important de préserver l'aspect esthétique traditionnel ou historique. L'aspect visuel unique du chaume peut également augmenter l'attrait esthétique et potentiellement la valeur de la propriété.Défis et entretien du toit de chaumeToutefois, les toits en chaume ne sont pas sans défis. Ils nécessitent un entretien régulier pour éviter la décomposition, l'infestation d'insectes et d'autres problèmes qui peuvent compromettre leur intégrité structurale. Les propriétaires doivent s'assurer que les toits sont libres de débris et que la végétation environnante est bien entretenue pour éviter les problèmes d'humidité.Solutions modernes pour toits de chaumeAujourd'hui, des innovations dans le domaine des toitures en chaume incluent l'utilisation de techniques de traitement ignifuge et de barrières contre les nuisibles, améliorant ainsi la sécurité et la durabilité des toits tout en conservant leur charme rustique traditionnel. Des artisans spécialisés, souvent formés à des techniques anciennes et modernes, sont indispensables pour réaliser ces toitures spécialisées.Bien que les toits de chaume requièrent un certain engagement en termes d'entretien, ils offrent une multitude de bénéfices environnementaux, esthétiques et énergétiques qui en font un choix attrayant pour ceux qui cherchent une option de toiture durable et écologiquement responsable.

Chaume

Le vent correspond au déplacement d’une masse d’air consécutif à des différences locales de température et de pression. D’une légère brise à une forte tempête, la vitesse et l’amplitude géographique des vents peuvent être très variables dans l’espace et dans le temps. Parfois destructeur, le vent participe à de nombreux processus sur Terre, comme l’oxygénation des océans et des rivières, ou l’érosion des sols et le déplacement de minéraux. L'Homme l’utilise aujourd’hui comme source d’énergie : l’éolien.
Principe de formation du vent
Deux paramètres principaux contribuent à la formation des vents à la surface de la Terre : la température et la pression. Par exemple, lorsqu’une masse d’air se réchauffe, elle s’élève en altitude au-dessus des couches plus froides, ce qui génère une diminution de la pression. Pour combler le vide, la masse d’air voisine va s’engouffrer dans l’espace laissé vacant : ce mouvement crée le vent.
Un exemple concret : celui de la brise de mer et la brise de terre. Le jour, la terre se réchauffe plus vite que la mer. L’air au-dessus de la terre s’élève et crée une dépression, compensée par l’air surplombant la mer, générant ainsi une brise qui circule de la mer vers le continent. À l’inverse, la nuit, l’eau conserve mieux sa chaleur et l’air de la terre se refroidit plus vite. Cette différence thermique génère un courant d’air de la terre vers la mer : une brise de terre.
La rotation de la Terre sur elle-même contribue également à la formation des vents, à leur localisation et à leur orientation, par la force de Coriolis. À cela, il faut également rajouter la topographie des continents qui peut favoriser les rencontres entre les masses d’air
La mesure du vent
La vitesse du vent se mesure à l’aide d’un anémomètre. Des échelles ont été établies afin d’estimer l’intensité des vents. L’échelle de Beaufort s’étale de 0 à 12. Elle repose sur la vitesse moyenne des vents sur une durée de 10 minutes, utilisée en association avec l’état de la mer qui en découle. Au niveau 0, le vent est nul, tandis qu’au niveau 12, les vents d’un ouragan soufflent à plus de 118 km/h, générant une mer déchaînée. L’échelle de Fujita se limite quant à elle à la classification des tornades, phénomène climatique générant les vents les plus violents à l’échelle de la Terre, mais sur une petite zone géographique.
L’éolien, l’énergie tirée du vent
Le vent fait également office d’énergie renouvelable et devient de plus en plus prisé afin de compenser les énergies fossiles, accusées de contribuer au réchauffement climatique, ou le nucléaire, du fait des potentiels dangers que cette source énergétique représente. En 2012 par exemple, en France, le vent a généré 14,9 térawattheures (TWh) d’électricité. En 2011, 459,9 TWh d’électricité ont été produits par l’énergie éolienne dans le monde.

Vent

La fenêtre est une ouverture conçue dans un bâtiment, le plus souvent donnant à l'extérieur, et comportant des vitres.

Fonction de la fenêtre
La fenêtre a plusieurs utilités : assurer une sortie en cas d'évacuation, un moyen de communication vers l'extérieur, l'aération d'une habitation...

Les différents types de fenêtre
Il en existe plusieurs types, dont la vitrine : une fenêtre de plain-pied d'un commerce, souvent de grande taille, donnant sur l'extérieur. Lorsque l'ouverture permet à la lumière de pénétrer dans le bâtiment, mais sans donner de vue à l'extérieur, la fenêtre est appelée jour-de-souffrance. Historiquement, la fenêtre fut conçue au XIIe siècle : à cette époque, elle ne comporte aucun ouvrant (elle n'a donc pas d'ouverture sur l'extérieur) et est constituée d'un simple trou de petite taille, rectangulaire ou ovale. Petit à petit, elle devient un véritable élément architectural, à l'instar de celles qui composent la Galerie des Glaces à Versailles.

Il existe également :

la fenêtre à guillotine ;
la fenêtre à la française ;
la fenêtre à l'anglaise ;
la fenêtre à l'italienne ;
la fenêtre à la canadienne ;
la fenêtre basculante ;
la fenêtre coulissante ;
la fenêtre pivotante ;
la fenêtre oscillobattante.


Avantages des fenêtres modernes
Les fenêtres modernes ne se contentent pas de fournir lumière et ventilation. Elles jouent également un rôle crucial en termes d'isolation thermique et acoustique, contribuant à rendre les bâtiments plus économiques et écologiquement durables. Avec des technologies comme le double ou le triple vitrage, les fenêtres d'aujourd'hui minimisent les pertes de chaleur en hiver et réduisent l'entrée de chaleur excessive en été.

Impact environnemental des fenêtres
Le choix des matériaux pour les fenêtres a également un impact significatif sur leur performance environnementale. Les cadres peuvent être fabriqués en bois, en aluminium, ou en PVC, chacun ayant des propriétés isolantes et des impacts écologiques différents. Le bois, par exemple, est un excellent isolant naturel et se distingue par son esthétique chaleureuse et naturelle tandis que l'aluminium, souvent recyclé, offre une durabilité et une robustesse accrues.

Styles architecturaux et fenêtres
Les fenêtres sont aussi des éléments importants dans la définition du style architectural d'un bâtiment. Les styles peuvent varier largement, des fenêtres gothiques caractérisées par leurs formes pointues et leurs motifs élaborés, aux fenêtres modernes et minimalistes aux lignes épurées et aux grands panneaux de verre. La sélection des fenêtres doit donc être en harmonie avec l'architecture globale pour en maximiser tant l'esthétique que la fonctionnalité.

Entretenir correctement ses fenêtres est essentiel pour prolonger leur durée de vie et maintenir leur performance. Un entretien régulier inclut la vérification des joints et des cadres, le nettoyage des vitres, et la lubrification des pièces mobiles. Cela aide non seulement à garder les fenêtres en bon état, mais aussi à maintenir leur efficacité énergétique à son maximum.

Fenêtre

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Les &laquo; kettuvallam &raquo;&nbsp; sont des bateaux-maisons traditionnels du sud de l'Inde, principalement utilis&eacute;s dans l'&Eacute;tat du Kerala, le long des backwaters&nbsp;(voies d'eau int&eacute;rieures) r&eacute;seau complexe de lagunes, lacs&nbsp;et canaux qui s'&eacute;tendent sur environ 900 kilom&egrave;tres. Ces bateaux ont jou&eacute; un r&ocirc;le crucial dans le transport et le commerce locaux avant de devenir une attraction touristique embl&eacute;matique. Leur nom vient des mots malayalam kettu&nbsp;(attacher) et&nbsp;vallam&nbsp;(bateau), signifiant &laquo; bateau attach&eacute; &raquo;&nbsp;en r&eacute;f&eacute;rence &agrave; la m&eacute;thode de [popupdefinition id=17955]construction[/popupdefinition] utilis&eacute;e, o&ugrave; des planches de [popupdefinition id=4042]bois[/popupdefinition] sont reli&eacute;es ensemble sans clous, mais avec des cordes.C'&eacute;tait, &agrave; l'origine, des bateaux de transport traditionnels utilis&eacute;s pour d&eacute;placer des marchandises, comme le riz, les &eacute;pices&nbsp;et le bois, entre les villages le long des voies d'eau du Kerala. Ces bateaux remontent &agrave; plusieurs si&egrave;cles, lorsque le Kerala, avec son r&eacute;seau de lagunes, rivi&egrave;res et canaux, d&eacute;pendait des voies fluviales pour le commerce et le transport. Les bateaux &eacute;taient assez grands pour transporter plusieurs tonnes de marchandises &agrave; la fois, traversant les backwaters&nbsp;pour rejoindre les centres de commerce c&ocirc;tiers. Au fil du temps, avec l'am&eacute;lioration des infrastructures terrestres, ils ont perdu leur fonction premi&egrave;re et ont &eacute;t&eacute; convertis en maisons flottantes pour les touristes et les voyageurs cherchant &agrave; explorer la beaut&eacute; naturelle du Kerala.La construction d'un kettuvallam&nbsp;est un art traditionnel qui refl&egrave;te l'ing&eacute;niosit&eacute; des artisans locaux du Kerala. Ces bateaux sont construits sans clous m&eacute;talliques et sont principalement faits de bois localement disponible, principalement du bois d'anjili (Artocarpus hirsutus). Les planches de bois sont soigneusement jointes avec des fibres de [popupdefinition id=7443]noix de coco[/popupdefinition] et attach&eacute;es &agrave; l'aide de cordes &eacute;paisses. Cette m&eacute;thode de construction assure la flexibilit&eacute; et la [popupdefinition id=10889]r&eacute;sistance[/popupdefinition] du bateau tout en le rendant imperm&eacute;able. Les planches sont ensuite enduites de r&eacute;sine de [popupdefinition id=16440]noix de cajou[/popupdefinition], un [popupdefinition id=15914]mat&eacute;riau[/popupdefinition] naturel r&eacute;sistant &agrave; l'eau, pour les prot&eacute;ger contre la pourriture. Ils ont une forme allong&eacute;e, l&eacute;g&egrave;rement arqu&eacute;e, avec une base large pour maintenir la stabilit&eacute; sur l'eau. Ils peuvent mesurer jusqu'&agrave; 30 m&egrave;tres de long. La partie sup&eacute;rieure est couverte de [popupdefinition id=10587]chaume[/popupdefinition] fait de paille, de roseaux, ou de bambou, offrant une [popupdefinition id=10728]isolation[/popupdefinition] naturelle contre la [popupdefinition id=15898]chaleur[/popupdefinition] et l'humidit&eacute;. Les kettuvallam&nbsp;modernes, utilis&eacute;s pour le tourisme, sont am&eacute;nag&eacute;s avec des chambres &agrave; coucher, des salles de bain, et des espaces de vie ouverts, tout en conservant l'esth&eacute;tique traditionnelle. L'int&eacute;rieur est souvent recouvert de bois poli, donnant une apparence chaleureuse et rustique.Cette r&eacute;gion est souvent surnomm&eacute;e la &laquo; Venise de l'Orient &raquo; et Alleppey est l'un des endroits les plus populaires pour embarquer. Les touristes y r&eacute;servent des croisi&egrave;res d'une journ&eacute;e ou d'une nuit pour explorer les canaux sinueux, les rizi&egrave;res et les petits villages. Kumarakom est une&nbsp;destination pris&eacute;e pour les croisi&egrave;res situ&eacute;e sur les rives du lac Vembanad.&nbsp;La r&eacute;gion est aussi connue pour sa r&eacute;serve d'oiseaux, et les croisi&egrave;res offrent une opportunit&eacute; unique de d&eacute;couvrir la [popupdefinition id=2269]faune[/popupdefinition] locale.&nbsp;Avec l'essor du tourisme dans le Kerala, les kettuvallam&nbsp;ont &eacute;t&eacute; modernis&eacute;s pour r&eacute;pondre aux exigences des visiteurs tout en conservant leur [popupdefinition id=10317]charme[/popupdefinition] traditionnel. Celles destin&eacute;es aux&nbsp;touristes&nbsp;sont &eacute;quip&eacute;es de commodit&eacute;s modernes, telles que la [popupdefinition id=5357]climatisation[/popupdefinition], des salles de bain privatives, et des cuisines enti&egrave;rement &eacute;quip&eacute;es, tout en offrant une vue imprenable sur les paysages verdoyants du Kerala. De nombreux propri&eacute;taires de kettuvallam&nbsp;adoptent des pratiques de tourisme durable, utilisant des moteurs &agrave; faible [popupdefinition id=389]&eacute;mission[/popupdefinition] et des syst&egrave;mes de traitement des [popupdefinition id=10647]eaux us&eacute;es[/popupdefinition] pour minimiser leur impact environnemental sur cet [popupdefinition id=135]&eacute;cosyst&egrave;me[/popupdefinition] exceptionnel et fragile.&copy; Augustus Binu, Wikimedia Commons, CC BY-SA 3.0 &nbsp;

Inde : les « Kettuvallam », évasion flottante dans les bateaux-maisons du Kerala

Un écosystème caractérise un milieu dans lequel les conditions physicochimiques sont relativement homogènes et permettent le développement d’un ensemble d’organismes vivants. Dans un milieu, les conditions climatiques (comme la température, le rayonnement solaire, l’humidité), géologiques (caractéristiques du sol) et hydrologiques (eaux souterraines par exemple) définissent un biotope, un lieu de vie qui permet le développement de certaines espèces végétales, animales et fongiques.Différents écosystèmes pour différentes échelles géographiquesDans ce biotope donc, des êtres vivants coexistent et forment une biocénose. L’écosystème définit l’ensemble du biotope et de cette biocénose induite, dépendante du milieu. Le système est formé naturellement, et tend à être stable. Les espèces vivantes interagissent et exploitent les apports du biotope.Au sens large, on définit ainsi les écosystèmes aquatiques (marins par exemple) et les écosystèmes terrestres, mais un écosystème peut aussi être de plus petite échelle. La forêt tropicale et les êtres vivants associés sont un écosystème, la grande barrière de corail en est un autre, etc…Quels sont les 4 grands types d'écosystèmes ?
Les écosystèmes terrestres : ces écosystèmes se trouvent sur la terre ferme et comprennent des habitats tels que les forêts, les prairies, les déserts, les montagnes et les toundras. Chaque type d'écosystème terrestre abrite une diversité unique d'espèces végétales et animales, adaptées aux conditions spécifiques de leur environnement.
Les écosystèmes aquatiques dulçaquicoles : il s'agit des écosystèmes d'eau douce, comme les lacs, les rivières, les marais et les zones humides. Ces habitats soutiennent une variété impressionnante de vie aquatique, y compris des poissons, des plantes aquatiques, des invertébrés et des oiseaux aquatiques.
Les écosystèmes aquatiques marins : les écosystèmes marins comprennent les océans, les mers et les estuaires. Ils abritent une grande biodiversité, allant des petits organismes planctoniques aux grands mammifères marins, en passant par une multitude de poissons, de crustacés et de coraux.
Les écosystèmes aériens : bien que moins souvent considérés, les écosystèmes aériens comprennent l'atmosphère terrestre et sont essentiels à la vie sur Terre. Ils soutiennent la vie des oiseaux, des insectes volants, des plantes aériennes et des micro-organismes aéroportés.
Quel est le rôle des écosystèmes ?Les écosystèmes fournissent une gamme de services écosystémiques essentiels qui soutiennent la vie sur Terre. Parmi ces services, on peut citer la production alimentaire, la régulation du climat, la purification de l'eau, la pollinisation des cultures, la protection contre les catastrophes naturelles, et la fourniture de matériaux de construction et de médicaments.En outre, les écosystèmes jouent un rôle crucial dans le maintien de la biodiversité, en abritant une variété d'espèces végétales et animales et en préservant les équilibres écologiques. Ils contribuent également au bien-être humain en offrant des espaces récréatifs et des opportunités de tourisme et de loisirs.Quel écosystème contient le plus de biodiversité ?Les écosystèmes tropicaux, tels que les forêts tropicales humides, sont généralement reconnus comme les plus riches en biodiversité. Ces écosystèmes abritent une variété extraordinaire d'espèces végétales et animales, dont de nombreuses sont endémiques à ces régions. Cependant, il convient de noter que la biodiversité peut également être élevée dans d'autres types d'écosystèmes, tels que les récifs coralliens et les zones humides, qui offrent des habitats uniques pour une grande diversité d'espèces.

Écosystème

Les eaux usées (ou eaux polluées) sont des eaux qui ont été altérées par l'activité humaine. Il peut ainsi s'agir d'eaux polluées provenant d'usines ou d'eau de ruissellement provenant d'un parc de stationnement.

Le circuit des eaux usées
Ces eaux contiennent des hydrocarbures et autres éléments chimiques polluants qui contraignent à un traitement de l'eau afin de la rendre de nouveau propre. Elles sont la plupart du temps expédiées à travers les égouts, au terme desquels elles passeront à travers une station ou un centre de traitement. Ces derniers purifient l'eau avant de la rejeter dans la nature, de telle sorte que l'impact de l'Homme sur l'eau soit le plus neutre possible.

Le traitement des eaux usées
Dans le cas des habitations, il existe des moyens d'autoépuration de l'eau, tels que les tertres. Ils reçoivent directement l'eau usée, sans qu'elle ne passe par un réseau public. Grâce à l'action des plantes ou des animaux, cette eau redevient propre par elle-même. Ceci demande néanmoins du temps, et il est nécessaire d'installer un bassin de grandeur suffisante. L'eau épurée par le biais des centres de traitement n'est cependant pas considérée comme potable, mais plutôt comme réutilisable. Ainsi, dans la grande majorité des cas, elle sert uniquement des besoins non alimentaires : stations de lavage, centrales nucléaires...

Les effets des eaux usées sur l'environnement dépendent largement de leur composition et de la méthode de traitement. En l'absence de traitement adéquat, les eaux usées peuvent causer des dommages significatifs aux écosystèmes aquatiques et terrestres, propager des maladies, et contribuer à la pollution des sols et de l'eau souterraine. Les nutriments tels que l'azote et le phosphore, souvent présents en quantités élevées, peuvent provoquer l'eutrophisation des plans d'eau, menant à la prolifération d'algues nuisibles et à l'hypoxie.

Méthodes avancées de traitement des eaux usées
Avec l'avancée de la technologie, de nombreuses méthodes de traitement des eaux usées ont été développées pour améliorer l'efficacité de l'épuration et réduire l'impact environnemental. Ces technologies incluent :

 Traitement biologique aérobie et anaérobie
 Osmose inverse et autres formes de filtration membranaire
 Utilisation de charbon actif pour éliminer les contaminants organiques
 Techniques d'ozonation et de rayonnement UV pour la désinfection


Usage durable des eaux traitées
Après le traitement, l'utilisation des eaux usées ne se limite pas à des applications non potables. De nombreux projets modernes visent à réintroduire ces eaux dans le cycle de l'eau à des fins agricoles, industrielles et même domestiques, après des traitements complémentaires garantissant leur sécurité. L'irrigation agricole avec des eaux usées traitées aide à lutter contre la rareté de l'eau tout en réduisant le besoin d'engrais chimiques, grâce aux nutriments résiduels présents dans l'eau.

Ce recyclage des eaux usées joue un rôle crucial dans le développement durable en contribuant à la conservation de l'eau douce, à la réduction de la pollution et en favorisant l'agriculture dans les régions arides. Toutefois, il est capital que les normes de qualité de l'eau soient rigoureusement respectées pour protéger la santé humaine et l'environnement.

Eaux usées

Bien que l'on puisse trouver des traces d'un système naturel de climatisation dès le XVIe siècle, la version moderne est due à l'Américain Willis Haviland Carrier qui a mis au point le premier climatiseur. Ce système s’est développé sur l’idée d’assécher l’air afin d’en éliminer l’humidité. À l’origine, la climatisation était utilisée dans certains domaines professionnels comme l’imprimerie ou le cinéma. Ce n’est que plus tard qu’elle a conquis le grand public et qu'elle s’est invitée au sein des foyers pour apporter de la fraîcheur dans une pièce où la température est trop élevée, ou pour réguler le niveau d'humidité et de poussières de la pièce. Depuis, la climatisation a beaucoup évolué.Aujourd’hui, dans les hôtels, restaurants, ou plus largement dans les lieux publics soumis à des températures élevées, la climatisation est devenue un équipement indispensable. On la retrouve également dans une grande partie des véhicules automobiles. Le terme conditionnement d’air est plutôt réservé au secteur industriel ou à des locaux particuliers comme les laboratoires.De nombreux Français ont décidé d’équiper leur lieu de vie d’un système de climatisation. Les périodes de fortes chaleurs étant de plus en plus fréquentes, la climatisation s’avère être une solution gagnante et peu coûteuse. Elle offre plus de confort pour traverser les pics de chaleur. Les personnes fragiles apprécient les espaces climatisés où l’air est purifié et dans lesquels une température agréable est maintenue.On doit la première climatisation, inventée en 1902, à l'Américain Willis Haviland Carrier. © Smial, CC by-sa 2.0, Wikimedia Commons Principe de la climatisationCe système repose sur un mécanisme qui doit être capable de contrer les charges thermiques et hydriques d'une pièce tout en assurant un renouvellement de l'air. Dans la majorité des cas, le climatiseur doit pouvoir réguler le degré de pollution de l'air, sa température, son degré d'hygrométrie ainsi que sa teneur en poussière. La technique utilisée par le climatiseur provient de la technique des pompes à chaleur. Aujourd'hui, de plus en plus de climatiseurs sont dits « réversibles », dans le sens où leur mécanisme permet de rafraîchir une température, mais aussi de l'augmenter lorsqu'elle est trop basse (système de chauffage).Le fonctionnement de la climatisationLes systèmes de climatisation reprennent le fonctionnement des réfrigérateurs. Un fluide frigorigène circule dans le climatiseur et permet de refroidir l’air chaud absorbé par l’appareil grâce au compresseur. Les calories de chaleur sont évacuées à l'extérieur de l’espace de vie et l’air froid produit est diffusé dans la pièce. Le cycle de production d’air froid est répété jusqu’à ce que la température souhaitée soit atteinte. La climatisation fonctionne en circuit fermé.La climatisation réversibleGrâce à la vanne d'inversion de cycle, le système de climatisation réversible peut se transformer en pompe à chaleur. L’installation réversible peut alors assurer le chauffage dans les pièces de vie durant l’hiver. C’est une véritable économie puisque ce type de système est peu gourmand en énergie. L’installation peut ainsi fonctionner en continu quelle que soit la saison. C’est la solution la plus économique pour réduire vos factures d'électricité et optimiser votre investissement.Une climatisation réversible pour faire des économies. © Goffkein, Adobe StockInstallation d’un système de climatisationLa mise en service de la climatisation doit être réalisée par un professionnel. De nombreux paramètres sont à prendre en compte lors de l’installation du système de climatisation :la bonne installation des blocs extérieurs ;le passage d’air ;l’évacuation des condensats ;la connexion entre les différentes unités ;l’étanchéité de l’ensemble ;l’élimination de l’air présent dans les tuyaux.Si vous vivez au sein d’une copropriété, il est nécessaire de disposer de l’accord du syndic pour installer un système de climatisation. En tant que propriétaire, vous devez obtenir un accord auprès de la mairie de votre commune.Les climatiseurs mobiles peuvent être une alternative à l’installation d’un système de climatisation. Ces derniers ne nécessitent pas l’intervention d’un professionnel.Utilisation de la climatisationLors de la mise en marche de la climatisation, il est nécessaire de fermer les portes et les fenêtres de la pièce. L’efficacité de votre climatiseur est optimale dans un espace clos. Vous pouvez régler la température souhaitée à 7 °C de moins que la température extérieure. Il est recommandé d’éteindre la climatisation durant la nuit. Les températures chutent le soir, il est alors préférable d’ouvrir les fenêtres et de profiter de l’air extérieur.

Climatisation

La faune correspond à l'ensemble des espèces animales vivant dans un même espace géographique à une période donnée. Elle s'oppose à la flore.

Pour apporter des précisions supplémentaires, les spécialistes peuvent décliner le terme avec différents préfixes : l'avifaune concerne donc les oiseaux d'une région, tandis que la mégafaune se limite aux animaux géants tels les éléphants ou les girafes, par exemple.

Caractéristiques de la faune

La faune, ensemble des espèces animales d'un espace géographique ou écosystème, se caractérise par une diversité remarquable et une adaptation spécifique à chaque environnement. Les interactions entre les espèces, comme la prédation et la symbiose, sont cruciales pour l'équilibre écologique. La répartition géographique varie, avec des régions de biodiversité élevée, comme les forêts tropicales, et d'autres moins diversifiées, telles que les déserts.

L'évolution et l'adaptation des espèces sont influencées par les changements environnementaux. Les impacts humains, notamment la destruction des habitats et le changement climatique, menacent la faune, rendant les efforts de conservation essentiels. La migration, les comportements saisonniers et les structures sociales, comme celles des abeilles et des loups, sont d'autres caractéristiques clés de la faune. La protection de la biodiversité est cruciale pour maintenir des écosystèmes résilients et sains.

Rôle de la faune dans l'écosystème

La faune, en tant qu'ensemble des espèces animales présentes dans un écosystème, joue un rôle crucial pour maintenir l'équilibre écologique et la santé de la planète. Les animaux contribuent à la pollinisation des plantes, à la dispersion des graines et à la décomposition des matières organiques, participant ainsi activement aux cycles naturels. De plus, ils régulent les populations d'espèces, améliorent la structure des sols et fournissent des services culturels et récréatifs.

Importance des habitats variés pour la faune

Chaque habitat offre des conditions uniques qui favorisent la présence de certaines espèces animales. Les zones humides, par exemple, sont essentielles pour les oiseaux migrateurs comme zones de repos et de nourrissage, tandis que les forêts denses fournissent abri et nourriture à une multitude d'espèces différentes. La préservation de ces habitats est donc essentielle pour la survie de nombreuses espèces de faune.

Menaces sur la biodiversité animale

Le braconnage, la pollution, les espèces invasives et la fragmentation des habitats sont quelques-unes des principales menaces qui pèsent sur la faune mondiale. Cette dernière est également affectée par le changement climatique, qui modifie les conditions de son habitat naturel, entraînant des déplacements de populations animales et des modifications de leurs cycles biologiques.

De plus, l'activité agricole et l'urbanisation continuent d'exercer une pression sur les habitats naturels, limitant les espaces disponibles pour la faune et entravant ses déplacements. La conservation de la biodiversité implique donc une gestion attentive des terres et des ressources naturelles, ainsi que des efforts coordonnés à l'échelle globale.

Actions pour la conservation et la restauration de la faune

Les initiatives de conservation visent à protéger les espèces menacées et à restaurer les habitats. Les zones protégées, les corridors écologiques et les projets de réintroduction d'espèces sont des exemples d'actions en faveur de la faune. La collaboration internationale, comme celle encadrée par la Convention sur la diversité biologique, est cruciale pour le succès de ces initiatives.

La sensibilisation du public et la participation des communautés locales sont également vitales. En éduquant les gens sur l'importance de la faune et en les encourageant à participer à sa protection, nous pouvons tous contribuer à la sauvegarde de nos écosystèmes pour les générations futures.

Faune

Dans le langage courant, le terme de chaleur est employé pour qualifier la sensation que donne un corps chaud.

Les physiciens qualifient la chaleur d'énergie thermique. Dans le système international, elle se mesure donc en joules (J). La chaleur correspond plus précisément à un transfert d'énergie.

Compréhension de la transmutation thermique
Transfert de chaleur et variation de température sont directement liés par le biais de la capacité calorifique notée C.

Ainsi, un transfert de chaleur provoque généralement une variation de température. Lorsque deux corps sont mis au contact l'un de l'autre, le plus chaud cède de la chaleur au plus froid jusqu'à établir un équilibre.

En revanche, les changements d'état physique s'opèrent à température constante. Chauffez un glaçon : il restera à 0 °C ! Mais l'eau qui le compose passera de l'état solide à l'état liquide. Ce changement d'état consomme de l'énergie, de la chaleur, qui, de fait, ne pourra pas servir à faire monter la température de l'eau.

Modes de transfert de la chaleur
Il existe trois modes de transfert de la chaleur :

la conduction thermique, qui correspond à un échange d'énergie sans déplacement de matière ;
la convection, résultat d'un déplacement de particules de températures différentes dans un fluide ;
le rayonnement thermique, qui est émis pour tous les corps.


Principes fondamentaux de la thermodynamique
Les lois de la thermodynamique régissent les échanges de chaleur et leur impact sur les propriétés des matériaux et des systèmes physiques. Par exemple, la première loi de la thermodynamique stipule que l'énergie ne peut être ni créée ni détruite, seulement transformée d'une forme à une autre. Cette loi est essentielle pour comprendre que toute l'énergie utilisée pour changer l'état de la matière provient d'une autre forme d'énergie déjà présente dans le système.

Applications pratiques de la chaleur
La maîtrise des transferts de chaleur joue un rôle crucial dans des domaines variés tels que la gestion de l'efficacité énergétique dans les bâtiments, la conception de moteurs et systèmes mécaniques, et le développement de techniques de conservation ou de génération d'énergie. En génie thermique, les principes de transfert de chaleur sont appliqués pour optimiser les systèmes de chauffage et de refroidissement, augmentant ainsi leur efficacité et réduisant leur impact environnemental.

Dans le secteur de la santé, la compréhension de la chaleur corporelle et de sa régulation est vitale pour le diagnostic médical et le traitement des maladies. Par exemple, les techniques d'imagerie thermique sont utilisées pour détecter les variations de température à la surface du corps, pouvant indiquer la présence de pathologies ou d'inflammations.

Les études avancées sur la thermodynamique et les technologies de transfert de chaleur continuent de favoriser des innovations dans de nombreux secteurs industriels et scientifiques, améliorant la qualité de vie et la sécurité des personnes. 

Pour plus d'informations scientifiques sur le sujet, consultez des sources telles que les publications sur études sur la chaleur et la thermodynamique sur arXiv qui offrent des recherches avancées sur les différents aspects de la thermodynamique et du transfert de chaleur.

Chaleur

L'isolation consiste de manière générale à empêcher le contact entre un corps et ce qui l'entoure.

Dans certains domaines, comme la construction, l'isolation consiste à protéger contre le bruit, la chaleur ou l'électricité. On parle d'isolation thermique pour désigner les techniques visant à limiter les transferts de chaleur à l'aide de matériaux comme la ouate de cellulose, la laine de verre ou la laine de roche. L'isolation phonique empêche la propagation du son, grâce à l'emploi de polyester par exemple. L'isolation d'une maison peut se faire de deux façons : isolation intérieure et isolation extérieure.L'importance de l'isolation thermiqueL'isolation thermique joue un rôle crucial dans le confort d'un habitat et dans l'efficience énergétique d'un bâtiment. En limitant les échanges thermiques entre l'intérieur et l'extérieur, elle permet de maintenir une température ambiante agréable tout au long de l'année, en réduisant les besoins en chauffage en hiver et en climatisation en été. Ceci se traduit par une réduction significative de la consommation énergétique et, par conséquent, des émissions de gaz à effet de serre.Choix des matériaux pour l'isolation
 Ouate de cellulose : Fabriquée à partir de journaux recyclés, elle est appréciée pour son faible impact environnemental et ses bonnes performances en isolation thermique et phonique.
 Laine de verre : Issue du sable et du verre recyclé, la laine de verre est utilisée pour ses propriétés isolantes thermiques et acoustiques remarquables.
 Laine de roche : Fabriquée à partir de roche volcanique, elle est résistante au feu et offre une excellente isolation thermique.
Techniques d'applicationIl existe différentes méthodes d'application pour l'isolation thermique, telles que l'isolation des murs par l'intérieur, l'isolation par l'extérieur et l'isolation des combles. Chaque technique présente des avantages spécifiques qui doivent être évalués en fonction des contraintes architecturales et des attentes en matière d'efficacité énergétique.L'isolation en électricitéEn électricité, l'isolation consiste à empêcher le passage du courant entre deux conducteurs grâce à un matériau isolant (qui ne conduit pas l'électricité). L'isolation galvanique, quant à elle, empêche deux circuits électriques couplés mais non connectés électriquement de se perturber mutuellement.L'isolation en informatiqueEn informatique, on emploie également le terme d'isolation. Il constitue alors l'une des quatre propriétés ACID dans le domaine des bases de données.Importance de l'isolation des donnéesL'isolation des données assure que les transactions simultanées ne nuisent pas à l'intégrité des données. Cela est crucial dans les environnements où plusieurs utilisateurs ou applications accèdent et modifient les mêmes données en temps réel. Une bonne isolation garantit que chaque transaction est traitée de manière indépendante, évitant ainsi les conflits et les erreurs potentielles.Finalement, que ce soit dans le bâtiment, l'électricité ou l'informatique, l'isolation constitue un élément fondamental pour assurer la sécurité, le confort et l'efficacité des systèmes et des environnements. Investir dans une bonne isolation apporte des bénéfices durables, économiquement et écologiquement parlant.

Isolation

Le quark charmé est une particule de matière. C’est un des six quarks du modèle standard et on le considère comme élémentaire dans l’état actuel des connaissances.
Le quark charmé fait partie des six quarks, parmi :
le quark up ;le quark top ;le quark beau ;le quark étrange ;le quark down.
Le quark charmé
Comme ses frères, c’est un fermion de charge électrique fractionnaire, plus précisément 2/3 e. Ce n’est pas l’un des trois premiers quarks postulés au début des années 1960 indépendamment par Murray Gell-Mann, Yuval Ne'eman et George Zweig pour comprendre et classifier les hadrons connus à l’époque. On en parle aussi comme le quark c pour charm en anglais.
Deux des découvreurs de la théorie des quarks. © universe-review
L’existence du quark charmé fut prédite en 1970 par Sheldon Glashow, Jean Iliopoulos et Luciano Maiani. La première preuve expérimentale de son existence fut observée en 1974 par une équipe au Stanford Linear Accelerator Center (SLAC), dirigé par Burton Richter, et l'autre au Brookhaven National Laboratory (BNL), dirigé par Samuel Ting. De nos jours, il fait partie de ce qu’on appelle la seconde génération de particules du modèle standard.
L’existence du quark c n’a commencé à être acceptée qu’à partir du début des années 1970 lorsque la théorie du confinement des quarks a partiellement expliqué pourquoi on ne voyait jamais de quarks libres mais toujours à l’intérieur des hadrons. Champ lexical : charme | quark c

Quark charmé

Fait d'émettre (des particules, des radiations, une substance, etc). En particulier, dans le cas de gaz nocifs, dégagement ou rejet de contaminants.

Émission

Les liants utilisés en maçonnerie diffèrent de ceux entrant dans la composition des peintures et vernis. En construction, on utilise deux grandes familles de liants : aériens ou hydrauliques. Les liants des peintures et vernis sont constitués de macromolécules (polymères) d’origine naturelle ou synthétique.Les liants de maçonneriePoudreux ou pâteux, ils se distinguent par leur mode de durcissement ou de prise. Les liants aériens sont essentiellement de la chaux calcique (CL) ou dolomitique (DL). À base de roches calcaires, ils sont hydratés (éteints) après cuisson à une température avoisinant 900 °C. Ils durcissent lentement, au contact de l’air uniquement.Un mortier de chaux aérienne et de sable, pour le jointoiement ou l’enduisage, durcit toujours de l’extérieur vers l’intérieur. © BCB TradicaOn distingue plusieurs types de liants hydrauliques. Le ciment et le plâtre durcissent (se pétrifient) en réaction avec l’eau servant à homogénéiser le mélange. Selon leur composition, la prise est rapide, demi-lente ou lente. La chaux hydraulique naturelle (NHL) présente la particularité de durcir au contact de l’eau d’abord, puis de l’air.Bloc "Le saviez-vous ?"Les liants pour peintures et produits assimilésAssurant la fixation au support, le liant permet à la peinture ou au vernis de durcir par évaporation de son solvant ou par polymérisation. Les liants d’origine naturelle proviennent du règne animal (caséine, œuf, colle de peau…), minéral (argile, chaux…) ou végétal (argile, fécule de pomme de terre, gomme arabique, huile de carthame…). Les liants synthétiques sont des résines dérivées du caoutchouc, de la cellulose, des résines plastiques diluables à l’eau (acryliques, alkydes, uréthanes, vinyliques…) ou au white-spirit (glycérophtaliques, polyesters…). Une peinture ou vernis peut combiner plusieurs liants afin d’améliorer certaines caractéristiques : tendu ou durcissement du feuil, par exemple.Patine murale d’aspect soyeux associant une sous-couche acrylique blanche et une finition sablée métallisé, chacune en phase aqueuse. Un temps de séchage de huit heures est nécessaire entre les deux applications. © Maison DécoChamp lexical : construction | maçonnerie | décorationChamp lexical : construction | maçonnerie | décorationChamp lexical : construction | maçonnerie | décorationChamp lexical : construction | maçonnerie | décoration

La noix de coco provient principalement d'Indonésie.
Saison de la noix de coco
Même si son nom évoque le soleil, la noix de coco est bel et bien un fruit exotique qui trône au rayon frais des magasins pendant les saisons automnale et hivernale, en France. Crue ou cuite, la noix de coco s'accommode à plusieurs types de plats, du poulet aux salades en passant par le dessert. 
Qualités nutritionnelles de la noix de coco
Riche en matières grasses et en sucre, la noix de coco apporte 353 kilocalories pour 100 grammes. Toutefois, les nutriments qu'elle contient tels que les fibres, les vitamines, les minéraux et les protéines sont favorables pour garder un organisme en bonne santé. Manganèse, magnésium, potassium, tout semble réussir à quelqu'un qui raffole de noix de coco. Pour compléter ses besoins en nutriments, il est également conseillé de boire le lait de coco car il est riche en fer et en phosphore.
Variétés de noix de coco
Dans les pays occidentaux, une seule variété de noix de coco est commercialisée, celle à la coque brune et à la pulpe blanche.
Choisir et conserver et la noix de coco
En magasin, la noix de coco doit être lourde, pleine, sans fêlures et ses yeux ne doivent pas être moisis. Celle-ci se conserve jusqu'à deux mois au réfrigérateur et jusqu'à deux semaines à température ambiante. Toutefois, une fois ouverte, la noix de coco peut se dessécher rapidement ; elle ne se gardera pas plus de 24 heures. Seule solution pour faire durer le plaisir : râper sa chair pour la conserver dans une boîte hermétique. Casser la noix de coco pour déguster sa chair peut constituer son seul défaut, car sa coque est souvent tenace. Il est conseillé de percer les « yeux » avec un instrument pointu, de vider le liquide (ou de le garder) et de la passer au four à 190°C pendant 15 à 20 minutes. Vient ensuite le moment où il faut la frapper à coup de marteau pour que celle-ci se fende complètement. La peau brune doit être enlevée avec un économe. 
Cuisiner la noix de coco
La noix de coco s'accommode à tous les moments d'un repas. Idéale pour des mets indiens, indonésiens, africains ou sud-américains, il est conseillé d'utiliser sa chair, préalablement râpée, pour parsemer une salade composée de fruits de mer. Côté dessert, il n'est pas rare de voir une touche de noix de coco sur des gâteaux au chocolat et dans beaucoup d'autres pâtisseries. Elle est aussi l'ingrédient principal des petits gâteaux, appelés congolais. Les restaurants japonais font aussi souvent appel à son goût exotique et parfumé.
À savoir sur la noix de coco
Originaire de Malaisie, la noix de coco pèse entre 1 et 1,5 kilogramme. Sa capacité à flotter lui a permis de s'implanter puis de donner vie à des racines dans le sol sablonneux des régions côtières de la planète. Elle est ainsi produite principalement en Côte d'Ivoire, en République dominicaine, au Ceylan, au Kenya et aux Philippines. Ce fruit exotique est considéré comme un cadeau des dieux, par certaines civilisations, du fait de la présence de ses trois yeux. Une variété, appelée coco-de-mer peut peser jusqu'à 22 kilos.

Noix de coco

La noix de cajou est le fruit de l’anacardier (Anacardium occidentale), un arbre tropical atteignant 6 à 15 m de haut et à la cime évasée. Attention : il n’a rien à voir avec l’acajou, arbre également tropical dont le bois rougeâtre est très recherché.
Histoire et origine de la noix de cajou
Le terme « cajou » vient du mot aca-iu des tribus guaranis du nord-est du Brésil. Le fruit est un akène oléagineux, c'est-à-dire un fruit riche en lipides, dur et qui ne s’ouvre pas spontanément à maturité (comme les pistaches).
On consomme l’amande, protégée dans une enveloppe coriace, grillée et salée. 
Propriétés et bienfaits de la noix de cajou
La noix de cajou cumule les vertus santé :
Action hypocholestérolémiante : une portion de 35 g de noix de cajou apporte 16,1 g de lipides, dont 9,5 g de mono-insaturés. Selon une étude, ces acides gras provoquent une diminution du cholestérol total et du LDL (le « mauvais » cholestérol qui se dépose), sans réduire le HDL (« bon » cholestérol circulant).Apport de minéraux : la noix de cajou est une bonne source de minéraux. Une portion de 100 g apporte 50 % des apports journaliers recommandés (AJR) en magnésium, 50 % des AJR en phosphore, 10 % des AJR en cuivre... Ces minéraux interviennent dans l’influx nerveux, le métabolisme des graisses et la synthèse de l’hémoglobine.
La capacité antioxydante de la noix de cajou a été constatée in vitro mais reste très modérée (bien plus faible que la noix par exemple). Cette résistance au stress oxydatif est essentiellement due à la vitamine E qui se trouve sous forme de gamma-tocophérol.

Noix de cajou

Le terme résistance peut être employé dans le domaine de la médecine et de l'électricité.

La résistance en médecine
En médecine, la résistance désigne l'adaptation des pathogènes aux traitements mis en place. On parle par exemple de la résistance aux antibiotiques (lorsque les bactéries qui n'ont pas été tuées par un antibiotique se reproduisent et donc donnent vie à des générations de bactéries résistantes aux traitements) ou plus généralement de la résistance aux médicaments (pour les virus, champignons, parasites). La conséquence de la résistance est qu'il faut trouver de nouveaux traitements pour lutter contre ces pathogènes adaptés.

La résistance en électricité
La résistance est un composant électrique dont la principale capacité, précisément, est de montrer une forte résistance au passage du courant électrique. Ce type d'appareil est d'une très grande importance dans le monde moderne et ses applications sont multiples. Il est en effet destiné à protéger les autres composants d'un circuit électronique. Les anneaux de couleur à la surface du composant sont prévus pour indiquer la valeur de la résistance ainsi que sa tolérance. Les résistances sont faites d'un mélange de carbone, de fil résistif ou de films de métal, et sont reliées au circuit électrique via deux fils de connexion. La résistance est par ailleurs à l'origine d'une perte d'énergie sous forme de chaleur, c'est ce qu'on appelle l'effet Joule. Cette production de chaleur peut être volontaire dans certains cas. C'est le cas des résistances des plaques électriques ou des grille-pain, par exemple.

Impact de la résistance sur la santé humaine
La résistance en médecine a un impact direct sur la manière dont nous traitons les maladies et les infections. Avec l'accroissement de la résistance aux antibiotiques, les médecins et chercheurs sont forcés de chercher constamment de nouveaux médicaments ou d'adapter les protocoles de soins. Cela entraîne une augmentation du coût des traitements de santé et un allongement des durées de guérison. La compréhension des mécanismes de résistance, ainsi que la mise en place de mesures préventives et de surveillance, est cruciale pour contrer ces phénomènes.

Applications des résistances électriques
Les résistances électriques jouent également un rôle clé dans le développement de nouvelles technologies. Par exemple, elles sont cruciales dans la conception de matériel électronique toujours plus performant et économe en énergie. En outre, les avancées dans les matériaux utilisés pour les résistances, telles que les nanotechnologies, permettent d'améliorer l'efficacité et la durabilité des dispositifs électroniques. Ces innovations contribuent à la miniaturisation des appareils et à la réduction de leur impact environnemental.

Rôles des résistances dans les circuits électroniques
Le rôle de la résistance dans les circuits électroniques ne se limite pas à la modulation du courant ou à l'effet Joule. Elle est aussi centrale dans la détermination des performances du circuit, comme dans la configuration des filtres ou la gestion des signaux. La précision des valeurs des résistances, ainsi que leur fiabilité à long terme, est essentielle pour assurer la fonctionnalité globale des systèmes électroniques professionnels et de consommation.

Résistance

17491_inde-:-les---kettuvallam----evasion-flottante-dans-les-bateaux-maisons-du-kerala

Les &laquo; Palafitos &raquo; sont des maisons traditionnelles du Chili, particuli&egrave;rement connues dans l'[popupdefinition id=9050]archipel[/popupdefinition] de Chilo&eacute;, une r&eacute;gion situ&eacute;e dans le sud du pays. Ces habitations sur [popupdefinition id=10832]pilotis[/popupdefinition] sont embl&eacute;matiques de l'architecture locale et ont une longue histoire li&eacute;e aux conditions g&eacute;ographiques et climatiques de la r&eacute;gion.&nbsp;Leur histoire remonte&nbsp;&agrave; la p&eacute;riode pr&eacute;coloniale et sont &eacute;troitement li&eacute;s &agrave; l'environnement maritime des &icirc;les de Chilo&eacute;. L'archipel &eacute;tant expos&eacute; &agrave; des [popupdefinition id=983]mar&eacute;es[/popupdefinition] importantes, les habitants ont d&eacute;velopp&eacute; ces maisons sur pilotis en [popupdefinition id=4042]bois[/popupdefinition] pour s'adapter &agrave; leur mode de vie centr&eacute; autour de la [popupdefinition id=7357]p&ecirc;che[/popupdefinition] et des mar&eacute;es. Ces maisons permettaient aux r&eacute;sidents d'avoir un [popupdefinition id=513]acc&egrave;s direct[/popupdefinition] &agrave; la mer via une petite &eacute;chelle, facilitant ainsi la p&ecirc;che et le transport.Ces maisons sont construites sur des pieux en bois robustes, enfonc&eacute;s dans le sol ou dans les fonds marins. Cela permet &agrave; la maison de rester stable m&ecirc;me avec les variations de mar&eacute;e. Le bois est le principal [popupdefinition id=15914]mat&eacute;riau[/popupdefinition] de [popupdefinition id=17955]construction[/popupdefinition], souvent issu des for&ecirc;ts locales de l'archipel de Chilo&eacute;. Les bardeaux en bois sont utilis&eacute;s pour recouvrir les fa&ccedil;ades, et chaque maison a une apparence distincte gr&acirc;ce &agrave; des motifs et des [popupdefinition id=4126]couleurs[/popupdefinition] vari&eacute;es. Les [popupdefinition id=10941]toits[/popupdefinition] en pente facilitent l'&eacute;vacuation de l'eau de pluie, essentielle dans cette r&eacute;gion o&ugrave; les [popupdefinition id=14543]pr&eacute;cipitations[/popupdefinition] sont fr&eacute;quentes. Habituellement peintes en rouge, bleu, jaune et vert, ces tons vifs&nbsp;et vari&eacute;s contribuent &agrave; leur [popupdefinition id=10317]charme[/popupdefinition] unique. Ces couleurs &eacute;clatantes contrastent avec l'environnement naturel et refl&egrave;tent le go&ucirc;t des habitants de Chilo&eacute; pour les maisons vivantes et accueillantes. Elles aident &eacute;galement &agrave; identifier les maisons dans le paysage souvent brumeux de la r&eacute;gion.&Agrave; l'origine, les &laquo; Palafitos &raquo; servaient de logements pour les p&ecirc;cheurs et leurs familles. Le mode de vie des habitants de Chilo&eacute; &eacute;tant &eacute;troitement li&eacute; &agrave; la mer, ces maisons sur pilotis facilitaient l'acc&egrave;s aux ressources marines. Les mar&eacute;es permettent d'amarrer des bateaux sous la maison &agrave; mar&eacute;e haute et de les laisser au sec &agrave; mar&eacute;e basse, simplifiant ainsi les t&acirc;ches quotidiennes li&eacute;es &agrave; la p&ecirc;che.L'int&eacute;r&ecirc;t pour les &laquo; Palafitos &raquo; a &eacute;galement conduit &agrave; des efforts de pr&eacute;servation, car certaines de ces maisons historiques &eacute;taient menac&eacute;es par l'urbanisation et le manque d'entretien. Aujourd'hui, plusieurs initiatives visent &agrave; prot&eacute;ger et &agrave; restaurer ces maisons embl&eacute;matiques, &agrave; en faire des lieux de vacances et repr&eacute;sentent aujourd'hui un patrimoine architectural unique et une attraction touristique majeure.&copy; Alon, Adobe stock&nbsp; &nbsp;

Chili : les « Palafitos », maisons sur pilotis au charme unique des rivières

Le quark charmé est une particule de matière. C’est un des six quarks du modèle standard et on le considère comme élémentaire dans l’état actuel des connaissances.
Le quark charmé fait partie des six quarks, parmi :
le quark up ;le quark top ;le quark beau ;le quark étrange ;le quark down.
Le quark charmé
Comme ses frères, c’est un fermion de charge électrique fractionnaire, plus précisément 2/3 e. Ce n’est pas l’un des trois premiers quarks postulés au début des années 1960 indépendamment par Murray Gell-Mann, Yuval Ne'eman et George Zweig pour comprendre et classifier les hadrons connus à l’époque. On en parle aussi comme le quark c pour charm en anglais.
Deux des découvreurs de la théorie des quarks. © universe-review
L’existence du quark charmé fut prédite en 1970 par Sheldon Glashow, Jean Iliopoulos et Luciano Maiani. La première preuve expérimentale de son existence fut observée en 1974 par une équipe au Stanford Linear Accelerator Center (SLAC), dirigé par Burton Richter, et l'autre au Brookhaven National Laboratory (BNL), dirigé par Samuel Ting. De nos jours, il fait partie de ce qu’on appelle la seconde génération de particules du modèle standard.
L’existence du quark c n’a commencé à être acceptée qu’à partir du début des années 1970 lorsque la théorie du confinement des quarks a partiellement expliqué pourquoi on ne voyait jamais de quarks libres mais toujours à l’intérieur des hadrons. Champ lexical : charme | quark cChamp lexical : charme | quark c

Les liants utilisés en maçonnerie diffèrent de ceux entrant dans la composition des peintures et vernis. En construction, on utilise deux grandes familles de liants : aériens ou hydrauliques. Les liants des peintures et vernis sont constitués de macromolécules (polymères) d’origine naturelle ou synthétique.Les liants de maçonneriePoudreux ou pâteux, ils se distinguent par leur mode de durcissement ou de prise. Les liants aériens sont essentiellement de la chaux calcique (CL) ou dolomitique (DL). À base de roches calcaires, ils sont hydratés (éteints) après cuisson à une température avoisinant 900 °C. Ils durcissent lentement, au contact de l’air uniquement.Un mortier de chaux aérienne et de sable, pour le jointoiement ou l’enduisage, durcit toujours de l’extérieur vers l’intérieur. © BCB TradicaOn distingue plusieurs types de liants hydrauliques. Le ciment et le plâtre durcissent (se pétrifient) en réaction avec l’eau servant à homogénéiser le mélange. Selon leur composition, la prise est rapide, demi-lente ou lente. La chaux hydraulique naturelle (NHL) présente la particularité de durcir au contact de l’eau d’abord, puis de l’air.Bloc "Le saviez-vous ?"Les liants pour peintures et produits assimilésAssurant la fixation au support, le liant permet à la peinture ou au vernis de durcir par évaporation de son solvant ou par polymérisation. Les liants d’origine naturelle proviennent du règne animal (caséine, œuf, colle de peau…), minéral (argile, chaux…) ou végétal (argile, fécule de pomme de terre, gomme arabique, huile de carthame…). Les liants synthétiques sont des résines dérivées du caoutchouc, de la cellulose, des résines plastiques diluables à l’eau (acryliques, alkydes, uréthanes, vinyliques…) ou au white-spirit (glycérophtaliques, polyesters…). Une peinture ou vernis peut combiner plusieurs liants afin d’améliorer certaines caractéristiques : tendu ou durcissement du feuil, par exemple.Patine murale d’aspect soyeux associant une sous-couche acrylique blanche et une finition sablée métallisé, chacune en phase aqueuse. Un temps de séchage de huit heures est nécessaire entre les deux applications. © Maison DécoChamp lexical : construction | maçonnerie | décorationChamp lexical : construction | maçonnerie | décorationChamp lexical : construction | maçonnerie | décorationChamp lexical : construction | maçonnerie | décorationChamp lexical : construction | maçonnerie | décoration

Les précipitations désignent les gouttes d’eau ou les cristaux de glace qui, formés après condensation et agglomération dans les nuages, deviennent trop lourds pour se maintenir en suspension dans l’air et tombent au sol ou s’évaporent avant de l’atteindre (virga). Ces précipitations sont de plusieurs natures : la pluie, la neige et la grêle comptent parmi les plus fréquentes.
Formation des précipitations
Les nuages se composent d’un ensemble de gouttelettes d’eau ou de cristaux de glace liés à des poussières, en suspension dans l’air. D’abord très fins et éloignés les uns des autres, ils finissent par augmenter de diamètre puis parfois, à s’agglomérer par coalescence. Ces cristaux ou ces gouttelettes deviennent trop lourds pour demeurer en suspension : la force de gravité les fait retomber. Une partie d’entre eux peut s’évaporer en virga au cours de la chute : il s’agit de précipitations qui s’évaporent avant de toucher le sol. Le reste tombe au sol.
Les types de précipitations
Il existe différents types de précipitations, selon les conditions atmosphériques :
la pluie se forme depuis des gouttelettes ou des cristaux de glace qui, dans leur chute, ne sont pas soumis à des températures inférieures au seuil de congélation ; la taille des gouttes est variable : lorsqu’elles sont toutes petites (moins de 1,5 mm), elles forment une bruine ; au-delà, on parle de pluie ;
la grêle correspond à des billes de glaces pouvant tomber jusqu’à la vitesse de 160 km/h, avec des tailles parfois impressionnantes, certaines fois proches de celle d’une balle de tennis ;
le grésil, contrairement à la grêle, passe à l’état liquide avant de rencontrer une couche plus froide et inférieure à 0 °C au cours de sa chute, poussant l’enveloppe à geler, tandis que le noyau reste souvent liquide ;
la neige se forme dans des conditions particulières, lorsque la vapeur d’eau se transforme directement en cristaux de glace qui s’agglomèrent de telle façon qu’ils forment des flocons, tout en traversant des couches dont la température leur permet de ne pas fondre au cours de leur chute ;
la pluie verglaçante apparaît lorsque les conditions de pression et de température au sol sont inférieures au point de congélation, alors que ce n’était pas le cas dans les couches supérieures.
La précipitation en chimie
Le phénomène météorologique n’est en fait qu’un cas particulier de précipitation. De façon plus générale, en chimie, le terme de « précipitation » désigne le processus de formation d’un précipité, une phase dispersée hétérogène dans une phase majoritaire. Ainsi, par exemple, lorsque l’on mélange deux solutions, on peut observer la formation, c'est-à-dire la précipitation de cristaux solides dans le mélange.
La précipitation est la réaction chimique inverse de la dissolution.

Précipitations

Du grec archipelagos, le terme archipel signifie « mer principale » et désigne un ensemble d’îles proches, le plus souvent nées d’une même formation géologique.

Exemples d'archipels :

l’archipel des Bahamas
l’archipel des Philippines
les îles Canaries
les Seychelles


Formation géologique des archipels
Les archipels sont généralement formés par des processus géologiques diversifiés. Ces formations peuvent être d'origine volcanique, sédimentaire ou même résultant de mouvements tectoniques. Par exemple, les îles d'Hawaï sont nées de l'activité volcanique, tandis que l'archipel des Maldives s'est formé à partir de récifs coralliens.

Importance écologique et environnementale
Les archipels jouent un rôle crucial dans la biodiversité et l'écologie planétaires. Leur isolement géographique a souvent permis le développement d'écosystèmes uniques et de nombreuses espèces endémiques. De plus, les archipels peuvent agir comme des barrières naturelles contre les tempêtes et réguler les climats locaux et régionaux.

Conservation des archipels
Étant donné leur importance écologique, plusieurs archipels sont au centre de programmes de conservation marins. Ils sont souvent protégés pour préserver leur faune et flore rares ainsi que leurs habitats uniques. Des efforts internationaux sont nécessaires pour lutter contre les menaces telles que le tourisme excessif, la pollution marine, et le changement climatique.

Rôle socio-économique des archipels 
Les archipels contribuent significativement aux économies locales et régionales, principalement à travers le tourisme, la pêche et, dans certains cas, l'extraction de ressources naturelles. Le tourisme, en particulier, représente une part importante des revenus pour des archipels comme les Maldives ou les Caraïbes.

Impact du tourisme sur les archipels
Bien que le tourisme génère d'importants bénéfices économiques, il présente également des défis en termes de développement durable. L'afflux de touristes peut entraîner une surcharge des infrastructures locales et un impact négatif sur l'environnement naturel.

Gouvernance et gestion des ressources
La gestion efficace des ressources naturelles et humaines est essentielle pour le développement durable des archipels. Cela inclut la mise en place de politiques adaptées pour le développement économique, la conservation de l'environnement, et l'amélioration des conditions de vie des populations locales.

Les archipels sont des formations géographiques fascinantes qui jouent un rôle intégral tant sur le plan écologique qu'économique. Leur gestion et conservation demandent une approche équilibrée et intégrée, visant à maximiser les bénéfices tout en minimisant les impacts environnementaux et sociaux.

Archipel

Terme générique qui indique les tensions de type gravitationnel qu'un ou plusieurs corps induisent à la surface d'un astre. La Terre est particulièrement sujette aux forces d'attraction de la Lune et du Soleil, lesquels (particulièrement la première) produisent leurs effets les plus sensibles sur le manteau hydrosphérique (océans et mers) qui recouvre notre planète, mais aussi sur la lithosphère et sur l'enveloppe gazeuse de l'atmosphère.

Marée

Mode d'écriture ou de lecture de données se faisant au moyen d'adresses qui repèrent leur emplacement.Anglais : direct access, random access.

Accès direct

Le mot pêche peut désigner le fruit ou l'activité consistant à prélever des espèces aquatiques (poissons, crustacés...) dans les mers et océans afin d'en faire du commerce alimentaire. Ci-dessous, la pêche (fruit) plus en détail.
Les pêches, rafraîchissantes et sucrées, sont à déguster tout au long de l'été.
Saison des pêches
Elles se succèdent au fil de la saison estivale, de juin à la fin septembre. Jaunes ou blanches, les pêches ont toujours une cote de popularité au plus haut niveau pendant l'été. Véritables stars sur les étals, ces fruits sont aussi des aliments bons pour la santé, riches en vitamine C et rafraîchissants quand il fait chaud.
Qualités nutritives des pêches
Pendant les vacances, outre les cocktails, les pêches peuvent aussi très bien faire l'affaire pour assouvir la soif. Ce sont des fruits très rafraîchissants qui réhydratent sans apporter de sucres. Cent grammes de pêche n'équivaut qu'à 40 calories. La pêche est par ailleurs un fruit intéressant en matière de vitamine. Pendant la saison, elle s'intègre idéalement au petit-déjeuner. Aussi, les adeptes du bronzage longue durée préféreront opter pour la pêche jaune, riche en provitamine A, qui favorise le teint hâlé.
Variétés de pêches
En France, plus de 300 variétés de pêches sont cultivées et sont produites en fonction des terroirs et du temps de maturation. Seules les couleurs blanches ou jaunes permettent aux consommateurs peu avisés de les reconnaître. 40 % de variétés à chair blanche et 60 % de variétés à chair jaune sont produites dans l'Hexagone. Il va de soi que les pêches sont produites par les pêchers. Mais contrairement aux idées reçues, les nectarines, blanches comme jaunes, et les brugnons poussent également sur cet arbre fruitier.
Cuisiner les pêches
À l'instar des abricots, autres stars de l'été, les pêches savent aussi bien se marier aux entrées qu'aux desserts. Pour se faire, rien de tel qu'un peu de mesclun avec du fromage de chèvre. Les pêches sont aussi parfaites pour être passées dans un blender pour des smoothies. Les cuisinières aimeront aussi l'accommoder en gratin.

Pêche

Les pilotis sont un ensemble de pieux, la plupart du temps en bois, qui servent de fondations à des habitations construites au-dessus de l'eau ou en hauteur.Principe et utilisation des pilotisEnfoncés dans le sol, les pilotis permettent de soutenir des habitations un peu fragiles. Cette technique peut être employée au-dessus de la mer, d'une rivière ou encore d'un étang, mais aussi au-dessus du sol. Les fondations sur pilotis possèdent de nombreux avantages selon le site sur lequel on souhaite installer son habitation. Par exemple, ce sont les fondations idéales si l'on choisit un sol marécageux ou en pente. De plus, cette technique limite le coût des fondations, et permet également, à terme, d'aménager un espace supplémentaire en bas de la maison.Les pilotis sont également employés pour faire les fondations, plus solides, d'habitations ou de bâtiments construits sur des sols meubles.Avantages écologiques des constructions sur pilotisL'utilisation de pilotis réduit également l'impact environnemental des constructions. En évitant de creuser profondément dans le sol pour y implanter des fondations classiques, les pilotis préservent l'écosystème local et minimisent les perturbations du sol et de la faune souterraine. Cette méthode facilite également la circulation de l'eau et minimise le risque de dégradation du terrain due à l'érosion ou à d'autres facteurs environnementaux.Flexibilité architecturale et adaptationLes constructions sur pilotis offrent une grande flexibilité dans le design architectural. Elles permettent aux architectes de créer des habitations adaptées à des terrains irréguliers, en pente ou encore inondables. Cette adaptabilité est particulièrement précieuse dans les zones urbaines densément peuplées ou dans des environnements naturels sensibles où les options de construction sont limitées par des contraintes géographiques ou réglementaires.Protection contre les inondationsUne autre application cruciale des pilotis est la protection contre les inondations. Dans les zones sujettes à des crues régulières, les maisons sur pilotis restent sèches et sûres, même durant les périodes de montée des eaux. Cela peut être particulièrement important dans des régions affectées par les changements climatiques, où les inondations deviennent plus fréquentes et plus sévères.Optimisation de l'espace habitableEn élevant la structure habitable au-dessus du sol, l'espace sous la maison peut être utilisé pour diverses fonctions, telles que le stationnement des véhicules, le stockage, ou même des espaces de vie supplémentaires. Cette optimisation de l'espace est essentielle dans les zones où le terrain est à prime, comme dans les villes densément peuplées.Histoire et exemples notables de constructions sur pilotisLa pratique de construction sur pilotis remonte à l'antiquité, avec des exemples notables tels que les maisons lacustres en Europe durant l'âge de Bronze. Plus récemment, des architectes célèbres comme Le Corbusier ont adopté les pilotis dans des projets modernistes, par exemple dans la conception de la Cité Radieuse à Marseille où les pilotis sont utilisés pour surélever le bâtiment, permettant ainsi un espace public libre et ouvert en dessous.Innovations et développements futursAvec l'avancement des technologies et des matériaux de construction, les pilotis deviennent de plus en plus sophistiqués. L'emploi de matériaux composites légers ou de techniques avancées de forage peut augmenter la durabilité et la capacité portante des pilotis tout en réduisant leur impact visuel et environnemental.Les pilotis ne sont pas seulement une solution pratique pour des terrains difficiles, ils représentent également une approche respectueuse de l'environnement face aux défis de la construction moderne. Leur capacité à minimiser l'impact écologique tout en maximisant l'utilisation de l'espace offre une voie prometteuse pour l'avenir de l'architecture durable.

Pilotis

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Les maisons traditionnelles des Cyclades, un groupe d'&icirc;les dans la [popupdefinition id=21153]mer &Eacute;g&eacute;e[/popupdefinition], sont une partie int&eacute;grante du patrimoine culturel grec. Celles-ci se distinguent par leur architecture unique et leur int&eacute;gration harmonieuse dans le paysage environnant.L'architecture des Cyclades remonte &agrave; la p&eacute;riode pr&eacute;historique, avec des influences marqu&eacute;es par les civilisations minoenne et myc&eacute;nienne. Cependant, la conception des maisons cycladiques modernes a &eacute;merg&eacute; principalement pendant la p&eacute;riode byzantine et s'est d&eacute;velopp&eacute;e au cours des si&egrave;cles suivants. L'occupation v&eacute;nitienne des &icirc;les au XVe si&egrave;cle a introduit de nouveaux &eacute;l&eacute;ments architecturaux, tels que des [popupdefinition id=10529]balcons[/popupdefinition] et des arches, tout en pr&eacute;servant les caract&eacute;ristiques traditionnelles. Ces influences ont enrichi l'architecture cycladique sans la d&eacute;naturer. Dans le cadre de la protection du patrimoine, de nombreux efforts ont &eacute;t&eacute; faits pour restaurer et pr&eacute;server les maisons traditionnelles, en maintenant leur authenticit&eacute; tout en int&eacute;grant des commodit&eacute;s modernes.Les maisons sont essentiellement construites en pierre et en [popupdefinition id=6935]pl&acirc;tre[/popupdefinition], des mat&eacute;riaux disponibles localement qui garantissent une bonne [popupdefinition id=10728]isolation[/popupdefinition] contre les temp&eacute;ratures extr&ecirc;mes de la r&eacute;gion. Le pl&acirc;tre est souvent appliqu&eacute; &agrave; l'ext&eacute;rieur pour prot&eacute;ger les [popupdefinition id=10786]murs[/popupdefinition] de l'humidit&eacute;. Les [popupdefinition id=10941]toits[/popupdefinition], g&eacute;n&eacute;ralement plats, permettent de collecter l'eau de pluie pour l'utilisation domestique et offrent des espaces suppl&eacute;mentaires pour les [popupdefinition id=10934]terrasses[/popupdefinition]. Ils sont habituellement recouverts de [popupdefinition id=5840]chaux[/popupdefinition] blanche, ce qui contribue &agrave; la fra&icirc;cheur int&eacute;rieure et &agrave; la r&eacute;flexion de la [popupdefinition id=15898]chaleur[/popupdefinition]. Ces maisons sont souvent construites sur des niveaux diff&eacute;rents pour s'adapter &agrave; la topographie des &icirc;les, cr&eacute;ant des terrasses et des niveaux en pente qui permettent une vue imprenable sur la mer &Eacute;g&eacute;e.Les fa&ccedil;ades des maisons sont majoritairement blanches, mais on trouve &eacute;galement des accents de [popupdefinition id=4126]couleurs[/popupdefinition] vives, comme le bleu profond des volets et des [popupdefinition id=10855]portes[/popupdefinition], le rouge et le vert des balcons. Cette palette cr&eacute;e une esth&eacute;tique vibrante qui attire l'[popupdefinition id=14131]&oelig;il[/popupdefinition], elles peuvent &ecirc;tre orn&eacute;es de motifs sculpt&eacute;s sur les [popupdefinition id=10681]fen&ecirc;tres[/popupdefinition] et les portes, souvent inspir&eacute;s de la nature et des &eacute;l&eacute;ments traditionnels grecs. Ces d&eacute;tails ajoutent du caract&egrave;re &agrave; chaque habitation. Les terrasses sont une caract&eacute;ristique importante, servant de lieux de rassemblement pour les familles et offrant des vues panoramiques sur le paysage environnant. Les espaces ext&eacute;rieurs sont fr&eacute;quemment meubl&eacute;s de chaises en [popupdefinition id=4042]bois[/popupdefinition] ou en [popupdefinition id=721]fer[/popupdefinition] forg&eacute;, cr&eacute;ant des zones confortables pour se d&eacute;tendre. Dans de nombreuses &icirc;les, les maisons traditionnelles sont construites en clusters, favorisant un sens de la communaut&eacute;. Les ruelles &eacute;troites et pav&eacute;es permettent de relier ces maisons, cr&eacute;ant un r&eacute;seau de vie sociale.Les maisons cycladiques sont r&eacute;pandues dans plusieurs &icirc;les, notamment Santorin, c&eacute;l&egrave;bre pour ses maisons blanches surplombant la [popupdefinition id=450]caldeira[/popupdefinition], ses b&acirc;timents traditionnels sont&nbsp;dot&eacute;s de d&ocirc;mes et de volets en bleu. Mykonos, connue pour ses maisons blanches avec des volets color&eacute;s, bord&eacute;es de petites ruelles pav&eacute;es. Quant aux &icirc;les Naxos, Paros et Tinos, elles&nbsp;pr&eacute;sentent &eacute;galement des maisons traditionnelles, avec des variations locales en termes de couleur et de design, mais toutes conservent l'architecture cycladique typique.Les maisons sont souvent situ&eacute;es pr&egrave;s des c&ocirc;tes ou sur des collines, cr&eacute;ant un [popupdefinition id=1975]contraste[/popupdefinition] frappant avec les paysages de mer turquoise et les falaises blanches. Elles sont g&eacute;n&eacute;ralement entour&eacute;es de jardins avec des plantes locales telles que des [popupdefinition id=20239]bougainvilliers[/popupdefinition], des [popupdefinition id=16481]figuiers de Barbarie[/popupdefinition] et des [popupdefinition id=8064]oliviers[/popupdefinition]. &copy; Mstyslav Chernov, Wikimedia Commons, CC 3.0 &nbsp;

Grèce :  les maisons cycladiques, joyaux architecturaux des îles grecques

Le bougainvillier, ou bougainvillée, est un arbuste aux tiges grimpantes qui colore les jardins et apporte une touche d’exotisme, et pas seulement dans le bassin méditerranéen. Sa floraison si spectaculaire et abondante est à son apogée de mai à octobre.On le trouve le plus souvent palissé en train de grimper le long d’un mur d’une habitation. Ses tiges et sa floraison habillent des façades, une pergola, ou bien une rampe d’escalier, de rose, crème, saumon, orange ou rouge. Sur une terrasse, vous pouvez le cultiver en tige dans un pot avec un dipladénia ou des pétunias pour fleurir le pied. Utilisez des petits sujets pour fleurir le rebord d’une fenêtre.AppellationsLe bougainvillée (Bougainvillea glabra) fait partie de la famille des Nyctaginacées (Nyctaginaceae). Il existe de nombreuses espèces dont les plus connues, glabra et spectabilis.Description botanique du bougainvilléeCet arbuste développe un feuillage vert persistant dans les pays exotiques et semi-persistant en France. Il porte des fleurs blanches insignifiantes entourées de petites bractées (feuilles) de couleurs vives et variées comme le rose, le blanc, le jaune, le rouge ou le pourpre, en fonction des variétés qui camouflent le feuillage. Ses longues tiges sarmenteuses et épineuses peuvent coloniser un espace à plus de 5 mètres de hauteur.Couleurs vives pour les fleurs de bougainvillée. © Minxia, Adobe StockOrigines du bougainvilléeLe Bougainvillée est originaire de forêts d’Amérique du Sud et centrale.Exigences culturales du bougainvilléeVous devez vous adapter au bougainvillier qui se plaît dans des zones tropicales et s’acclimate au climat de notre pays. Dans le sud de la France qui connait des hivers doux, vous pouvez le planter en pleine terre, dans une terre riche et bien drainée (couche de sable, graviers, cailloux, etc.). Cependant, au nord de la Loire, cultivez-le en pot car il craint des températures en dessous de 0 °C.Au moment de la plantation, de mars à mai, offrez-lui un terreau spécial arbustes ou plantes fleuries. Prévoyez une exposition ensoleillée et chaude pour que la floraison soit luxuriante. Le bougainvillier pousse relativement vite. Vous serez vite satisfait du résultat. Guidez simplement ses tiges au départ et il évoluera seul sur son support.Pour les sujets en pot, arrosez une fois par semaine, en laissant sécher la terre entre deux apports d’eau et apportez de l’engrais spécial plantes fleuries toutes les deux semaines. N’hésitez pas à rempoter l’arbuste tous les 3 ou 4 ans s'il est à l’étroit.Bloc "Le saviez-vous ?"Pour les sujets en pleine terre, déposez un paillage au printemps pour conserver l’humidité des pluies, de la rosée, des arrosages et faire face à des éventuels coups de chaud ou périodes de sécheresse. En hiver, n’arrosez pas les sujets du jardin mais continuez les apports d’eau moins fréquents pour les bougainvillées rentrés à l’abri.En mars ou avril, taillez quelques branches pour renouveler et aérer la silhouette de la plante puis retirez le bois mort ou malade. Ne coupez pas les tiges trop courtes car la floraison se fait sur le bois poussé l’année d’avant. Une taille trop drastique risquerait de compromettre la floraison.Observez les arbustes régulièrement car ils sont fréquemment infestés de pucerons, araignées rouges ou cochenilles. Traitez dès les premiers insectes aperçus avec un mélange de savon noir et d’eau douce. Tout l’été, retirez les fleurs fanées pour avoir un bougainvillée toujours beau.Bon à savoir : vous pouvez cultiver un bougainvillée toute l’année dans une véranda ou un jardin d’hiver. Il existe des variétés naines qui se plaisent parfaitement sur un balcon ou une terrasse.

Bougainvillier

L’olivier est un arbre méditerranéen, chanté par tous les poètes de l’Antiquité. Symbole de vie et de pérennité, il constitue également une allégorie de la paix. Il peut atteindre 15 à 20 mètres de hauteur et vivre très longtemps, parfois jusqu’à 1.000 ans ou plus.
Olivier âgé de 1.500 ans, en Grèce. © Channel R GNU Free Documentation License version 1.2 
Appellations
Cet arbre (Olea europaea), de la famille des Oléacées, ne comprend aucun surnom particulier.
Description botanique
Très rameux, il dispose d’un tronc noueux et d’une écorce brune crevassée. Ses feuilles, persistantes en hiver, sont opposées, ovales, allongées, portées par un court pétiole, coriaces, entières, enroulées sur les bords, d'un vert foncé luisant sur la face supérieure et d'un vert clair argenté avec une nervure médiane saillante sur la face inférieure. Ses fleurs printanières, regroupées en petites grappes, sont blanches avec un calice, deux étamines, une corolle à quatre pétales ovales et un ovaire de forme arrondie. Ses fruits, les olives, d'abord verts, deviennent noirs à maturité complète. 
Olives. © Nickfraser GNU Free Documentation License version 1.2 
Origines
L'olivier sauvage existait au Sahara, il y a environ 11.000 ans avant notre ère et sa domestication remonterait à 3.000 à 4.000 avant J.-C. Selon une légende, c’est en tenant un rameau d’olivier dans son bec qu’une colombe serait apparue dans le ciel pour annoncer la fin du Déluge. Cette espèce provient d’Europe méridionale et du Proche-Orient. 
Exigences culturales
Cet arbre exige un climat doux, lumineux et supporte tout à fait bien la sécheresse. Il craint plutôt les excès d'arrosage. Il résiste jusqu'à -12°C en repos végétatif hivernal, mais à -1°C seulement au niveau de sa floraison. Néanmoins, un hiver marqué lui est nécessaire pour induire la production de fleurs et donc d'olives. L'olivier est un arbre rustique, indifférent à la nature du sol. Depuis quelques années, certaines de ses variétés sont cultivées au nord de la Loire, mais sans donner les résultats spectaculaires que l’on peut observer au niveau de la Méditerranée. 
Utilisation
Le bois de l’olivier, dur et veiné, est très apprécié en ébénisterie. Cette espèce produit aussi des fruits délicieux à consommer et une huile particulièrement bonne pour la santé.
Auteur : Michel Caron

Olivier

Le nopal est une plante grasse, arborescente, de la famille des cactus. Originaire du Mexique (elle figure sur le drapeau du pays), elle s’est acclimatée sur tout le pourtour de la Méditerranée. Sa tige constituée en raquettes (appelées cladodes) est très reconnaissable. Le nopal produit un fruit comestible, la figue de barbarie.
Histoire et origine du nopal
Le nopal est cultivé et consommé au Mexique depuis au moins 5.000 ans. Les Aztèques l’appelaient nopali. Outre une utilisation dans la cuisine, il fait partie des remèdes traditionnels pour aider à la cicatrisation. En usage interne, il aide à lutter contre la diarrhée.
Les bienfaits pour la santé du nopal
Amincissant : les tiges riches en polysaccharides jouent un rôle de coupe-faim. De plus, la forte proportion de fibres apporterait une capacité hypoglycémiante en limitant l’absorption du glucose lors de la digestion. 
Propriété antioxydante : la figue de barbarie contient une forte teneur en betalaïne, un tanin avec une importante activité antioxydante. Une étude a prouvé que cette molécule protège les cellules de l’endothélium, du stress oxydatif.
Une autrre étude a montré, de son côté, que la prise d’un extrait de nopal avant une consommation abusive d’alcool faisait diminuer les symptômes (nausée, sécheresse de la bouche) de la « gueule de bois », sans doute en limitant la réponse inflammatoire.Champ lexical : figuier de Barbarie | opuntia ficus indica

Nopal

Le terme caldeira provient du mot espagnol ou latin qui signifie « chaudron ». Comme son nom l’indique, il fait référence à une vaste dépression circulaire qui se forme au niveau d’un volcan. Tous les volcans ne possèdent pas une caldeira (ou caldera), qui ne doit pas être confondue avec le cratère qui se situe au sommet de l’édifice volcanique et qui est lui, associé à l’explosivité du volcan.Un effondrement de la chambre magmatiqueUne caldeira se forme en effet lors de l’effondrement de la chambre magmatique d’un volcan. À la suite d’une éruption particulièrement violente, il peut arriver que la chambre magmatique soit totalement vidangée. Incapable de soutenir le poids de l’édifice au-dessus de lui, le toit du réservoir magmatique s’effondre alors, entraînant une subsidence du sol en surface. La dépression ainsi créée peut mesurer plusieurs kilomètres de large.L’île de Santorin, qui n’est autre que l’immense caldera du volcan Théra. © Nasa, Wikimedia Commons, domaine publicLa circulation de fluides hydrothermaux est également suspectée de jouer un rôle, en altérant progressivement les roches et en créant ainsi des zones de faiblesse au sein de l’édifice volcanique. Dans ce contexte, il apparaît que la formation d’une caldeira ne serait donc pas nécessairement associée à une éruption, mais pourrait se produire de manière bien plus lente. Ce type de comportement pourrait expliquer la formation de vastes caldeiras au-dessus de chambres magmatiques de petites tailles, notamment sur les volcans boucliers.Des événements catastrophiques plutôt raresCouramment associées à de grandes éruptions explosives, les caldeiras peuvent également résulter d’éruptions effusives. Dans tous les cas, la taille de la caldeira est directement reliée à celle de la chambre magmatique. L’extension de la caldeira permet donc d’avoir une idée de l’ampleur du réservoir magmatique.La formation d’une caldeira est un événement plutôt rare, qui n’a été observé que quelques fois en un siècle, malgré le grand nombre de volcans en activité. L’un des derniers événements de ce type est survenu sur le volcan Kilauea, à Hawaï en 2018. Quoi qu’il en soit, les volcanologues restent attentifs à toute évolution lors d’une éruption, dans le but de prévenir au plus vite la survenue d’un tel événement. La formation d’une caldeira représente en effet un événement catastrophique qui peut être dévastateur pour les populations.Caldeira du mont Tambora (Indonésie) en 2017. © Tisquesusa, Wikimedia Commons, CC by 4.0 En Europe, les caldeiras les plus importantes sont celles du Santorin, des champs Phlégréens ou du Laacher See. Aux États-Unis, on trouve les célèbres Kilauea et Yellowstone. En Asie, le Pinatubo, le Krakatoa, le lac Toba ou encore le Tambora possèdent des caldeiras.

Caldera

On ne compte plus les expressions qui font la part belle au fer (santé de fer, volonté de fer, etc.). Qu’en est-il des propriétés de l’élément majoritaire de l’acier ? C'est le métal de base des aciers et des fontes. Il se trouve sous différentes formes de minerais dans la nature. Son abondance et ses propriétés remarquables font du fer l'un des éléments les plus utilisés dans l'industrie.
Généralités
Symbole : FeNuméro atomique : 26Électrons par niveau d’énergie : 2, 8, 14, 2Masse atomique : 55,845 uIsotopes les plus stables : 56Fe stable avec 30 neutrons (91,72 %), 54Fe avec une demi-vie de 3,1 x 1022 années (5,845 %), 57Fe stable avec 31 neutrons (2,2 %), 58Fe stable avec 32 neutrons (0,28 %)Série : métaux de transitionGroupe, période, bloc : 8, 4, dDensité : 7,874Point de fusion : 1.538 °CPoint d’ébullition : 2.861 °C
Historique du fer
Le fer est connu depuis plusieurs millénaires. L'âge du fer commence vers le XIIe siècle avant J.-C. Jusqu'au Moyen Âge, le fer était raffiné dans des bas fourneaux, donc sans production de fonte. Le haut fourneau fait cependant son apparition au Ve siècle avant J.-C.
Propriétés du fer
Métal gris, le fer possède plusieurs formes allotropiques selon la pression et la température (cubique centrée, cubique à faces centrées, hexagonale compacte). Ce métal ferromagnétique possède une dureté entre 4 et 5 selon l'échelle de Mohs. On lui connaît trois oxydes : l'oxyde de fer(II) FeO (oxyde ferreux), l'oxyde de fer(III) Fe2O3 (oxyde ferrique) et l'oxyde de fer(II,III) Fe3O4.
Utilisation du fer
Le fer n'est utilisé pur que pour des soudures sur acier inoxydable par exemple. Le fer est le principal ingrédient de l'acier et de la fonte. Celle-ci contient de 2,1 % à 6,67 % de carbone. L'acier, lui, contient de 0,025 % à 2,1 % de carbone. Quand on se situe à moins de 0,025 % de carbone, les produits entrent dans la catégorie des fers industriels.
On a longtemps employé le fer métallique et ses oxydes dans les supports d'enregistrement de données, comme les disquettes ou les bandes magnétiques.
Effets du fer sur la santé
Le fer entre dans la composition de l'hémoglobine, l'agent qui transporte l'oxygène dans le corps humain. Le contact du fer peut provoquer des problèmes oculaires s'il demeure dans les tissus. En outre, l'inhalation excessive de vapeurs d'oxyde de fer est un facteur de risque du cancer du poumon.
Une carence en fer provoque une anémie et peut entraver le développement cognitif et socio-émotionnel du cerveau de l'enfant. On sait en outre que la carence en fer peut renforcer les effets de certaines intoxications comme le saturnisme.

La chaux est un liant issu de la cuisson du calcaire, la calcination, à très haute température : environ 900 °C. Après traitement, elle se présente sous la forme d’une poudre claire conditionnée en sacs, généralement de 10 à 15 kilos. Ce liant est notamment utilisé dans l’industrie de la construction pour préparer les mortiers et les peintures. C’est un matériau bon marché et écologique.On distingue deux types de chaux :La chaux aérienne éteinte, calcique (CL) ou dolomitique (DL)Elle est calcique lorsqu’une grande partie du calcaire qui en est à l’origine est composée de carbonate de calcium (CaCO3). Dolomitique lorsque la dolomie (CaMg [CO3] 2) est prédominante dans sa composition.Cette chaux est le résultat d’une réaction chimique entre l’eau et l’hydroxyde de calcium. Les caractéristiques de ce matériau de construction dépendront du processus de fabrication et de la quantité d’impuretés. Elle ne durçit qu’au contact de l’air. Elle peut être facilement achetée dans les magasins de matériaux de construction.La chaux hydraulique Cette chaux est moins pure en calcaire que la précédente, elle durcit d’abord au contact de l’eau puis de l’air. Elle peut être naturelle (NHL) ou artificielle (XHA). Elle contient une part d'argile conséquente et est plutôt utilisée en maçonnerie. Quelles sont les applications de la chaux ? En peintureOn peut réaliser sa propre peinture pour les murs à partir de chaux. Elle confère à la pièce une certaine perméabilité avec l'extérieur, ainsi les murs "respirent" et évacuent l'humidité.En construction La chaux est utilisée en maçonnerie dans la production de mortier et de ciment. Elle lui donne en effet une maniabilité importante, c’est-à-dire une capacité pour le mortier à rester en place après le moulage. De plus, elle permet une rétention d’eau, primordiale pour l’hydratation du ciment et le gain de résistance mécanique qui en résulte.La chaux est également utilisée pour la réalisation d’enduits de finition. Combinée avec d’autres fibres, elle peut servir dans l’isolation de nos habitations.Champ lexical : chaux aérienne | chaux hydraulique | chaux hydraulique artificielleChamp lexical : chaux aérienne | chaux hydraulique | chaux hydraulique artificielle

L'œil, également appelé globe oculaire, correspond à l’organe de la vue, captant le signal lumineux avant que l’information ne soit réinterprétée par le cerveau et transformée en formes et en couleurs. Il se compose de différentes régions lui permettant d’assurer sa fonction, de la cornée jusqu’à la rétine. Il est inséré dans une orbite, et on en retrouve une ou plusieurs paires chez bon nombre d’espèces animales, aussi bien chez les arthropodes, les mollusques ou les vertébrés.
Anatomie de l’œil humain
L’œil humain correspond grossièrement à une petite boule de 2,5 cm de diamètre, pesant sept à huit grammes. Comme chez beaucoup de mammifères, le globe oculaire se compose de différentes couches. La plus externe correspond à la sclère, membrane résistante qui donne sa couleur blanche à l’œil en le recouvrant à 80 %, sur laquelle s’insèrent les muscles oculomoteurs. Au centre se trouve la cornée, qui permet de capter les premiers rayons de lumière et de commencer la réfraction.
Sous la sclère, on trouve la choroïde, couche fine irriguée de vaisseaux sanguins et assurant la nutrition de la rétine et de l’iris.
La rétine, située dans le fond du globe oculaire, au contact de la choroïde, correspond à la région directement sensible à la lumière, polarisée principalement par la cornée et le cristallin. Elle est composée de cellules en cônes et en bâtonnets, sensibles aux détails de l’environnement et à la luminosité. C’est à ce niveau que le signal lumineux va être traduit en message nerveux, et être envoyé au cerveau par le nerf optique.
Au centre de l’œil, derrière la cornée, on trouve l’iris, région qui confère sa couleur particulière au globe oculaire. En son centre, on trouve la pupille, région sombre qui, sous l’action de muscles, se contracte ou se dilate pour laisser passer plus ou moins de lumière, à l’instar d’un diaphragme sur un appareil photo.
L’essentiel du volume de l’œil (90 %) est dû à l’humeur vitrée, liquide gélatineux situé en arrière du cristallin, qui donne au globe oculaire sa consistance. Il contribue également à la réfraction de la lumière.
Les yeux composés
Si l’Homme, les autres vertébrés et d’autres groupes possèdent deux yeux simples, ce n’est pas le cas chez tous les animaux. Ainsi, de nombreux arthropodes, comme les mouches, les libellules ou les crabes possèdent des yeux composés, c’est-à-dire un ensemble de photorécepteurs appelés ommatidies. Certains de ces animaux peuvent posséder jusqu’à cinq yeux composés.Champ lexical : yeux | globe oculaire

Œil

La mer Égée, joyau marin enserré entre la Grèce et la Turquie, est bien plus qu'une simple étendue d'eau. Elle incarne une richesse culturelle profonde, imprégnée de mythologie antique, et offre des paysages maritimes d'une beauté saisissante. Plongeons dans les eaux azur de la mer Égée pour découvrir son histoire ancienne, sa diversité culturelle, et son attrait contemporain.Mer Égée : le berceau de la mythologie grecqueLa mer Égée, évoquant des eaux mythiques, est au cœur des légendes et des récits de la mythologie grecque. Les îles qui la parsèment, comme la Crète, Rhodes, et les Cyclades, sont le berceau de dieux et de héros tels que Zeus, Poséidon, et Ulysse. Cette mer fut le théâtre des aventures épiques racontées par Homère dans _l'Iliade et l'Odyssée_, établissant la mer Égée comme un lieu légendaire chargé de symbolisme.Un patrimoine culturel et architectural diversifiéLes rivages de la mer Égée sont jalonnés de cités antiques, de temples, et d'amphithéâtres témoignant de l'ancienne grandeur grecque. Des sites comme Delphes, Éphèse, et Knossos sont des trésors archéologiques qui révèlent l'empreinte culturelle profonde laissée par les civilisations grecques et anatoliennes. L'architecture emblématique des îles grecques, avec ses maisons blanches aux volets bleus, reflète une esthétique méditerranéenne intemporelle.Un paradis marin et touristique moderneLa mer Égée, outre son héritage historique, offre des eaux cristallines, des plages dorées, et un paradis pour les amateurs de sports nautiques. Les destinations comme Santorin, Mykonos, et Bodrum attirent des visiteurs du monde entier, offrant une combinaison unique de relaxation balnéaire et d'expérience culturelle. Les croisières égéennes sont également prisées pour explorer les îles et les sites côtiers pittoresques.Importance écologique de la mer ÉgéeLa mer Égée est également un écosystème marin crucial. Elle abrite une biodiversité riche, incluant plusieurs espèces endémiques. La conservation de ce milieu marin est vitale pour le maintien de la santé écologique de la région, qui inclut la protection des habitats de nombreuses espèces de poissons, de mammifères marins comme le phoque moine de Méditerranée, et de coraux. L'impact de la pollution, du tourisme et de la pêche sur ces écosystèmes est une préoccupation constante et des efforts de conservation sont en cours pour préserver ces habitats fragiles.Impact économique et socialL'importance économique de la mer Égée pour les pays riverains est considérable. Elle stimule le commerce, la pêche, et le tourisme, qui sont des piliers économiques pour la Grèce et la Turquie. Les ports de la mer Égée tels qu'Athènes et Izmir jouent un rôle crucial dans le transport maritime et sont des points de connexion importants pour le commerce entre l'Est et l'Ouest.Défis environnementaux et préservationFace aux défis environnementaux, la préservation de la mer Égée est primordiale. Le réchauffement climatique, l'acidification des océans et la surpêche menacent la diversité biologique et la durabilité des écosystèmes marins. Les initiatives locales et internationales telles que la création de zones marines protégées et les politiques de pêche durable sont essentielles pour protéger ce patrimoine naturel.La mer Égée, avec sa richesse historique, culturelle, et écologique, continue de captiver et de jouer un rôle crucial dans la région méditerranéenne. Elle reste un symbole de la beauté naturelle et de la résilience, attire les chercheurs, les touristes, et les protecteurs de l'environnement, chacun apportant son grain de sable dans la préservation de son illustre histoire et de sa vitalité écologique.

Mer Égée

Un balcon est un type de plateforme qui se dégage d'un mur et forme ainsi une « pièce en hauteur », qui est la signification du mot issue du persan bal-khané . Le plus souvent, il se trouve à l'extérieur du bâtiment, mais peut aussi être à l'intérieur, comme une galerie dans une salle de spectacle.Le balcon est une structure architecturale qui fait saillie sur la façade d'un bâtiment, permettant ainsi aux occupants d'avoir un espace extérieur accessible depuis l'intérieur. Il est généralement entouré d'une balustrade ou d'un garde-corps pour des raisons de sécurité. Les balcons sont souvent associés à des portes-fenêtres ou des baies vitrées qui donnent accès à l'espace extérieur.Depuis le XXe siècle, avec le mouvement moderne, les balcons ont été intégrés pour des raisons de fonctionnalité et d'esthétique, souvent avec des matériaux comme le béton et le verre. Les balcons sont devenus des éléments essentiels des immeubles d'habitation, offrant un espace extérieur dans les environnements urbains densément peuplés.Construction d'un balconLes balcons étaient anciennement constitués de dalles de pierres taillées. Celles-ci étaient posées sur les voussoirs d'une voûte, ou disposées en entablement sur une corniche. Il était également possible de les mettre sur des poutres en bois ou des profils en fer. Le balcon sort alors en porte-à-faux du mur. De nos jours, il est construit en béton armé, fait en encorbellement, et possède une armature située dans sa partie supérieure. Le balcon peut être sur des colonnes, des piliers, mais il est également possible de le suspendre par des tirants au toit, grâce aux charpentes.Vue des premier et deuxième balcons de l'Opéra de Vichy. © Thomas Kowalski, Wikimedia Commons, CC BY-SA 4.0Différents types de balcon Il existe plusieurs types de balcons, chacun ayant des caractéristiques distinctes en termes de conception, de fonction et de construction. Voici quelques-uns des types de balcons les plus courants :
Balcon en porte-à-faux (ou balcon autoportant) : ce type de balcon est fixé directement à la façade du bâtiment sans supports visibles au sol. Il donne l'impression de « flotter » à l'extérieur du bâtiment. Généralement, il est en béton ou en métal, il nécessite une structure solide pour supporter le poids sans support vertical.
Balcon filant : le balcon filant est un long balcon qui court sur toute la largeur d'une façade ou même autour d'un bâtiment entier, souvent en formant un angle. Contrairement aux balcons individuels qui sont distincts pour chaque pièce ou section, un balcon filant est continu, permettant un accès ininterrompu sur toute sa longueur. Cela crée une unité visuelle et fonctionnelle sur la façade du bâtiment. Ces balcons sont souvent utilisés dans les immeubles résidentiels ou les bâtiments publics pour offrir un espace extérieur plus accessible à plusieurs pièces ou appartements. Ils peuvent également être décoratifs, ajoutant une élégance architecturale à la structure.
Balcon en loggia : contrairement au balcon en porte-à-faux, la loggia est intégrée dans le volume du bâtiment. Elle est encastrée dans la façade et souvent couverte. Elle offre plus d'intimité et de protection contre les intempéries. Idéale pour les climats plus variés.
Balcon sur console : similaire au balcon en porte-à-faux, mais soutenu par des consoles (ou corbeaux) fixées au mur du bâtiment. Il fournit une esthétique particulière et peut supporter des charges plus lourdes que les balcons totalement autoportants.
Balcon sur pilotis : ce type de balcon repose sur des colonnes ou des pilotis qui le soutiennent depuis le sol. Il est utile pour les maisons ou bâtiments construits sur des pentes ou pour créer un espace utilisable sous le balcon.
Balcon en voile : un balcon en voile est fixé à la façade avec des supports supplémentaires qui peuvent être décoratifs ou fonctionnels. Particulièrement fréquent dans l'architecture traditionnelle et les bâtiments anciens.
Balcon français (ou garde-corps) : ce type de balcon est plus décoratif et fonctionnel que pratique. Il consiste en une balustrade placée directement devant une porte-fenêtre, sans plancher extérieur. Il offre une sécurité et une esthétique élégante, tout en permettant l'aération et la lumière naturelle.
Balcon de toit (ou terrasse de toit) : une structure installée sur le toit plat d'un bâtiment, offrant une grande surface extérieure utilisable. Peut être aménagé avec des meubles, des plantes, et parfois même des équipements de loisirs comme des bains à remous.
Le balcon dans l'histoireLes balcons existent depuis l'Antiquité et ont évolué au fil des siècles, avec des variations culturelles et architecturales significatives.Durant l'Antiquité et sous la Rome antique, les balcons étaient courants dans l'architecture romaine. Les maisons romaines, notamment les domus et les insulae, comportaient souvent des balcons pour améliorer la ventilation et offrir une vue sur la rue. Au Moyen Âge, les balcons étaient moins fréquentés, mais ils apparaissaient parfois dans les châteaux et les résidences nobles. Les constructions médiévales privilégiaient la défense et la protection, ce qui limitait l'usage des balcons. Sous la Renaissance, en Italie, c'est la redécouverte des balcons, surtout à Florence et à Venise. Les balcons ont été intégrés dans l'architecture pour leur esthétique et leur fonction, devenant des éléments clés des palais et des bâtiments publics. Durant l'époque baroque, en Europe au XVIIe siècle, le style baroque a popularisé l'utilisation des balcons ornés et décoratifs. Ils étaient souvent richement décorés de balustrades en fer forgé et de sculptures. Au XIXe siècle, la rénovation de Paris par le baron Haussmann a intégré les balcons dans les immeubles résidentiels. Les balcons en fer forgé sont devenus des emblématiques de l'architecture parisienne de cette époque.Balcon filant de l'hôtel particulier Journu, XVIIIe siècle à Bordeaux. Inscrit au titre des monuments historiques. © William Ellison, Wikimedia Commons, CC BY-SA 3.0Le balcon sous le baron Haussmann Entre 1853 et 1870, le baron Georges-Eugène Haussmann, sous la direction de Napoléon III, a supervisé une vaste rénovation de Paris. Cette transformation a impliqué la création de grands boulevards, la construction de nouveaux immeubles résidentiels et la modernisation des infrastructures urbaines. Le balcon a acquis une signification sociologique importante dans le contexte de la transformation urbaine de Paris au XIXe siècle. Les balcons ont symbolisé le statut social, offrant des espaces de sociabilité et de bien-être, et contribuant à l'esthétique et à la fonctionnalité de la ville modernisée. Ils ont transformé la manière dont les Parisiens interagissaient avec leur environnement urbain, tout en jouant un rôle clé dans la nouvelle configuration de la ville.Les balcons continuaient souvent sur toute la façade de l'immeuble, créant une continuité horizontale qui renforçait la perception de l'ordre et de la modernité. Les appartements avec balcons étaient souvent situés aux étages nobles, notamment le deuxième étage, qui offrait un équilibre parfait entre accessibilité et vue. Les balustrades en fer forgé et les ornements des balcons étaient des signes extérieurs de richesse et de bon goût.L'un des objectifs de la rénovation haussmannienne était d'améliorer les conditions de vie à Paris, notamment en luttant contre les problèmes d'insalubrité. Les balcons permettaient aux habitants de bénéficier de plus de lumière et d'air frais, améliorant ainsi leur qualité de vie.Les balcons célèbresLes balcons célèbres ont souvent une signification historique particulière, ils sont non seulement des éléments architecturaux remarquables, mais ils ont aussi joué des rôles clés dans des moments historiques importants, renforçant leur symbolisme et leur attrait touristiqueVoici quelques exemples de balcons emblématiques à travers le monde :
le balcon de Juliette à Vérone, Italie. Situé à la Casa di Giulietta, ce balcon est associé à l'histoire de Roméo et Juliette de William Shakespeare. Bien que la véracité historique soit contestée, ce balcon est devenu un symbole de l'amour romantique et de la tenue de nombreux touristes chaque année ;
le balcon de la Place Saint-Pierre, Vatican. Ce balcon se trouve sur la façade de la Basilique Saint-Pierre. C'est depuis ce balcon que le pape donne la bénédiction "Urbi et Orbi" lors de Pâques et de Noël, et c'est aussi ici que le nouveau pape est présenté après son élection ;
le balcon du palais de Buckingham, Londres, Royaume-Uni. Situé sur la façade du palais de Buckingham, ce balcon est utilisé pour les apparitions publiques de la famille royale britannique. C'est ici que les membres de la famille royale saluent la foule lors d'événements importants, comme les mariages royaux, les anniversaires et autres célébrations officielles ;
le balcon du Capitole, La Havane, Cuba. Le balcon de l'ancienne ambassade américaine à La Havane. Ce balcon est devenu célèbre lors de la Révolution cubaine lorsque Fidel Castro y prononça des discours historiques ;
le balcon de l'Opéra Garnier, Paris, France. Les balcons de l'Opéra Garnier sont célèbres pour leur opulence et leur design architectural. Ils sont emblématiques du Paris du XIXe siècle et du style Beaux-Arts. Ils offrent également une vue magnifique sur la scène pour les spectateurs de l'opéra ;
le balcon des Évêques, Avignon, France. Situé sur le palais des papes et utilisé par les papes durant leur séjour à Avignon au XIVe siècle, ce balcon a une grande importance historique et religieuse ;
le balcon de l'Hôtel de Ville, Paris, France. Connu pour ses apparitions lors des célébrations publiques, notamment la libération de Paris en 1944 où Charles de Gaulle a prononcé un discours célèbre ;
le balcon de la Casa Rosada, Buenos Aires, Argentine. Situé sur la façade de la Casa Rosada, le palais présidentiel argentin. Ce balcon est célèbre pour les discours prononcés par Eva Perón, ainsi que par d'autres leaders argentins. Il est un symbole de la politique et de l'histoire argentine.
Bloc "Le saviez-vous ?"Charge admissible pour un balconLe poids autorisé pour un balcon, également appelé charge admissible, dépend de plusieurs facteurs tels que la conception structurelle, les matériaux utilisés, les normes de construction locales et les réglementations spécifiques pour le bâtiment en question. Normes générales pour les balcons
Normes de construction françaises : en France, les balcons doivent respecter certaines normes de charge utile fixées par la réglementation. Selon la norme NF P 06-001, la charge d'exploitation (ou charge d'usage) pour les balcons résidentiels est généralement fixée à 350 kg/m².
Variations selon l'usage : pour des usages spécifiques ou des bâtiments publics, cette charge peut être ajustée. Par exemple, les balcons des bâtiments publics ou des immeubles à usage collectif peuvent nécessiter une charge utile plus élevée, parfois allant jusqu'à 500 kg/m² ou plus.

Balcon

Le plâtre est un matériau ignifuge fabriqué à partir du gypse, un minéral naturel, composé principalement de sulfate de calcium dihydraté et qui se trouve dans les couches souterraines de la Terre. Additionné à de l’eau, le plâtre en poudre est employé dans la construction et la décoration. Il peut aussi se présenter sous forme de grandes plaques (plâtre moulé entre deux couches de carton) que l'on trouve dans le commerce. Ces panneaux de plâtre sont souvent nommés « Placo », « Placoplatre® » ou « BA 13 » et sont utilisés pour créer des murs, des cloisons ou des plafonds. Le plâtre entre aussi dans la composition d'un enduit de rebouchage.La fabrication du plâtre, un processus chimiqueUne fois extrait de carrières minières, le gypse est réduit en poudre à l’aide de broyeurs ou de concasseurs. La poudre obtenue est chauffée à haute température dans un four de calcination. La calcination permet d’éliminer l’eau de cristallisation du gypse, de transformer le sulfate de calcium dihydraté (CaSO4·2H2O) en sulfate de calcium semi-hydraté aussi appelé hémihydraté (CaSO4·1/2H2O), et d’éliminer les potentielles impuretés. Le plâtre obtenu est ensuite refroidi à l’air libre, puis broyé à nouveau en une fine poudre et tamisé.Utilisations du plâtrePour être utilisé, le plâtre est mélangé à de l’eau. Il subit alors un processus de réhydratation. Le mélange forme une pâte prête à être appliquée et qui durcit en séchant. Le temps de séchage est plus ou moins long, il dépend de la quantité d’eau ajoutée, de la température ambiante, voire de l’humidité dans l’air et de l’épaisseur de la couche appliquée.Bloc "Le saviez-vous ?" Le plâtre est principalement utilisé dans l'industrie du bâtiment et de la décoration :dans la construction : le plâtre s'utilise en intérieur exclusivement pour retaper un mur très abîmé et sur des surfaces qui pourront ensuite être peintes ;pour des moulures et ornements : le plâtre est utilisé pour créer des moulures sur un mur ou un plafond, des corniches, des rosaces et d'autres éléments décoratifs qui ajoutent du détail et du relief à l'architecture intérieure ;pour des créations artistiques : les artistes utilisent le plâtre pour créer des sculptures. Sa facilité de moulage en fait un matériau de choix.Le plâtre est utilisé pour des moulures. © Mariesacha, Adobe StockAvantages et inconvénients du plâtreLe plâtre est apprécié pour sa facilité d'utilisation, pour sa durabilité, sa bonne résistance au feu et sa contribution à l'isolation phonique, mais le plâtre est moins résistant aux chocs que certains autres matériaux de construction, ce qui peut entraîner des rayures ou des fissures, il est aussi sensible à l'humidité.

Plâtre

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Les &laquo; Rondavelles &raquo; sont des maisons traditionnelles d'Afrique australe particuli&egrave;rement r&eacute;pandues au Botswana. Le terme rondavelle vient de l'afrikaans, et signifie litt&eacute;ralement &laquo; petit rond &raquo;, en r&eacute;f&eacute;rence &agrave; leur forme circulaire.&nbsp;Ce sont des habitations traditionnelles depuis des si&egrave;cles, utilis&eacute;es par plusieurs groupes ethniques &agrave; travers l'Afrique australe, y compris les Tswana, qui constituent la majorit&eacute; ethnique au Botswana. Leur forme circulaire est ancienne et fonctionnelle, facilitant la r&eacute;partition uniforme de la [popupdefinition id=15898]chaleur[/popupdefinition] et la protection contre les intemp&eacute;ries. Historiquement, elles r&eacute;pondaient aux besoins des communaut&eacute;s agropastorales&nbsp;qui se d&eacute;pla&ccedil;aient avec leurs troupeaux et construisaient des habitations simples, mais [popupdefinition id=15332]solides[/popupdefinition]. Leur conception s'adapte aux conditions climatiques du Botswana, o&ugrave; les temp&eacute;ratures varient fortement entre le jour et la nuit, et o&ugrave; les [popupdefinition id=14543]pr&eacute;cipitations[/popupdefinition] peuvent &ecirc;tre irr&eacute;guli&egrave;res.Les [popupdefinition id=10786]murs[/popupdefinition] en torchis sont g&eacute;n&eacute;ralement faits de boue&nbsp;m&eacute;lang&eacute;e &agrave; de la paille, parfois du fumier, ou de l'[popupdefinition id=1053]argile[/popupdefinition]. Ce m&eacute;lange est appliqu&eacute; sur une ossature de branches ou de roseaux, il permet une bonne [popupdefinition id=10731]isolation thermique[/popupdefinition], gardant l'int&eacute;rieur frais en &eacute;t&eacute; et chaud en [popupdefinition id=17687]hiver[/popupdefinition]. Les [popupdefinition id=10941]toits[/popupdefinition] sont faits de [popupdefinition id=10587]chaume[/popupdefinition]&nbsp;constitu&eacute; de longues herbes s&egrave;ches r&eacute;colt&eacute;es localement. Il est essentiel pour permettre une bonne &eacute;vacuation des eaux de pluie pendant la [popupdefinition id=17774]saison[/popupdefinition] des pluies. Ce type de toit est durable, offre une bonne isolation, et n&eacute;cessite un entretien r&eacute;gulier pour rester efficace. Les fondations sont souvent renforc&eacute;es avec des pierres ou des cailloux pour stabiliser la structure et emp&ecirc;cher l'humidit&eacute; de p&eacute;n&eacute;trer dans les murs. Traditionnellement, les rondavelles n'ont pas de [popupdefinition id=10681]fen&ecirc;tres[/popupdefinition], ou alors de tr&egrave;s petites ouvertures pour prot&eacute;ger contre les intemp&eacute;ries. Cela aide aussi &agrave; maintenir une temp&eacute;rature stable &agrave; l'int&eacute;rieur. Les murs en torchis donnent une [popupdefinition id=4126]couleur[/popupdefinition] brun&acirc;tre ou [popupdefinition id=15912]ocre[/popupdefinition], refl&eacute;tant les sols du Botswana. Ces couleurs neutres permettent aux rondavelles de se fondre dans le paysage naturel.Dans de nombreux villages, notamment ceux situ&eacute;s dans les r&eacute;gions plus isol&eacute;es comme le Kalahari ou le [popupdefinition id=20380]delta[/popupdefinition] de l'Okavango, les rondavelles sont toujours utilis&eacute;s comme habitations principales par de nombreuses familles. Dans certaines zones prot&eacute;g&eacute;es ou &agrave; proximit&eacute; des parcs nationaux, comme le Moremi Game Reserve, elles sont utilis&eacute;es dans les campements communautaires pour l'h&eacute;bergement des visiteurs ou des &eacute;co-volontaires. Elles sont souvent restaur&eacute;es et adapt&eacute;es pour accueillir des touristes dans un cadre authentique. Certains villages culturels du Botswana pr&eacute;sentent des rondavelles comme partie int&eacute;grante de leurs expositions pour &eacute;duquer les visiteurs sur les modes de vie traditionnels des Tswana et d'autres groupes ethniques.&nbsp;Alors que les m&eacute;thodes de [popupdefinition id=17955]construction[/popupdefinition] modernes se sont g&eacute;n&eacute;ralis&eacute;es au Botswana, notamment dans les zones urbaines comme Gaborone ou Maun, les rondavelles restent tr&egrave;s pr&eacute;sentes dans les zones rurales. Leur simplicit&eacute;, [popupdefinition id=2075]durabilit&eacute;[/popupdefinition] et adaptation au [popupdefinition id=13771]climat[/popupdefinition] en font encore un choix populaire, surtout dans les r&eacute;gions o&ugrave; les mat&eacute;riaux modernes peuvent &ecirc;tre co&ucirc;teux ou difficiles &agrave; obtenir. De plus, dans le cadre de l'[popupdefinition id=12407]&eacute;cotourisme[/popupdefinition], les rondavelles modernis&eacute;es jouent un r&ocirc;le important en tant qu'h&eacute;bergements dans des lodges ou des campements safari. Elles int&egrave;grent souvent des &eacute;l&eacute;ments modernes, tels que des salles de bain ou des fen&ecirc;tres plus grandes, tout en respectant l'architecture et les mat&eacute;riaux traditionnels.&copy; Poco_bw, Adobe stock &nbsp;

Botswana : découverte des « Rondavelles », maisons traditionnelles aux formes circulaires

L’écotourisme est une forme de voyage respectueux des espaces naturels et des populations locales rencontrées.
Caractéristiques et but de l'écotourisme
Il rassemble donc toutes les formes de tourisme axées sur la nature et qui comportent une part d’éducation et de sensibilisation à l’environnement, aussi bien à destination des touristes que des autochtones. Les groupes, souvent encadrés par des entreprises locales, sont généralement restreints. 
L’écotourisme doit également apporter de l’emploi et des revenus aux populations locales, tout en fournissant des avantages économiques aux communautés d’accueils, aux organismes et aux administrations qui veillent à la préservation des espaces naturels.

Écotourisme

Le climat : des moyennes, mais aussi des extrêmesPuisqu'il se traduit par des moyennes, le climat se caractérise également par des extrêmes et des variations. Il résulte de l'interaction des trois principaux réservoirs : l'océan, l'atmosphère et les surfaces continentales (y compris les calottes polaires).
Facteurs influençant le climat
Le climat d'une région est influencé par une diversité de facteurs géographiques et environnementaux. Parmi ces facteurs, la latitude joue un rôle primordial, impactant directement la quantité d'ensoleillement réceptionnée et donc les températures. De même, l'altitude influence la pression atmosphérique et les températures, tendant à être plus froides en montagne.
Les courants océaniques sont également des acteurs significatifs, régulant les climats côtiers par apport de chaleur ou de fraîcheur selon leur origine. En outre, la présence de végétation ou de surfaces urbanisées modifie les échanges de chaleur et l'humidité, affectant ainsi les conditions climatiques locales.
Impact du climat sur les écosystèmes
Le climat est un facteur déterminant pour les écosystèmes. Il influence la biodiversité, les saisons de croissance des plantes et le comportement des animaux. Les variations climatiques, tant saisonnières que de long terme, obligent les espèces à s'adapter, migrer ou parfois à disparaître. Les écosystèmes aquatiques, terrestres et aériens dépendent fortement des conditions climatiques stables pour maintenir leur équilibre.
Changements climatiques et répercussions globales
Les activités humaines, notamment la combustion de combustibles fossiles, la déforestation, et l'industrialisation, ont contribué à accélérer les changements climatiques à une échelle globale. Ces changements se manifestent par une augmentation des températures moyennes, des modifications des régimes de précipitations et de la fréquence des événements météorologiques extrêmes.
Ces phénomènes influencent grandement la vie sur Terre. Par exemple, l'augmentation des températures peut entraîner des périodes de sécheresse plus longues, affectant l'agriculture et l'accès à l'eau douce. De plus, la hausse du niveau de la mer due à la fonte des glaciers risque de submerger les zones côtières basses, déplaçant des populations et modifiant les lignes de côte.
Adaptation et atténuation face au changement climatique
Face à ces défis, l'adaptation et l'atténuation sont cruciales pour réduire les impacts négatifs du changement climatique. L'adaptation implique des ajustements dans les pratiques agricoles, la gestion de l'eau et l'aménagement urbain pour résister aux nouvelles conditions climatiques. L'atténuation, quant à elle, vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre par des innovations technologiques, une meilleure efficacité énergétique et l'utilisation accrue des énergies renouvelables.
Les efforts internationaux pour adresser le changement climatique, tels que l'Accord de Paris, soulignent l'importance de la coopération globale pour limiter l'augmentation des températures mondiales et pour développer des stratégies efficaces face aux impacts climatiques.

Climat

Définit la période d'utilisation d'une structure. Pour les matrices on parle plutôt de durée de vie ou de vie en pot. La durabilité minimum d'une structure ou d'une pièce est en général imposée par le maître d'œuvre. Il convient de sélectionner des produits qui ont une durée de vie minimum au moins supérieure à celle imposée.
La durabilité d'une structure composite dépendra de l'environnement dans lequel, elle se trouve, des évolutions de son niveau de chargement, de la façon dont elle a été réalisée et des matériaux utilisés. Dans des environnements classiques, une structure composite peut raisonnablement avoir une durabilité supérieure à 10 ans.

Durabilité

Les liants utilisés en maçonnerie diffèrent de ceux entrant dans la composition des peintures et vernis. En construction, on utilise deux grandes familles de liants : aériens ou hydrauliques. Les liants des peintures et vernis sont constitués de macromolécules (polymères) d’origine naturelle ou synthétique.Les liants de maçonneriePoudreux ou pâteux, ils se distinguent par leur mode de durcissement ou de prise. Les liants aériens sont essentiellement de la chaux calcique (CL) ou dolomitique (DL). À base de roches calcaires, ils sont hydratés (éteints) après cuisson à une température avoisinant 900 °C. Ils durcissent lentement, au contact de l’air uniquement.Un mortier de chaux aérienne et de sable, pour le jointoiement ou l’enduisage, durcit toujours de l’extérieur vers l’intérieur. © BCB TradicaOn distingue plusieurs types de liants hydrauliques. Le ciment et le plâtre durcissent (se pétrifient) en réaction avec l’eau servant à homogénéiser le mélange. Selon leur composition, la prise est rapide, demi-lente ou lente. La chaux hydraulique naturelle (NHL) présente la particularité de durcir au contact de l’eau d’abord, puis de l’air.Bloc "Le saviez-vous ?"Les liants pour peintures et produits assimilésAssurant la fixation au support, le liant permet à la peinture ou au vernis de durcir par évaporation de son solvant ou par polymérisation. Les liants d’origine naturelle proviennent du règne animal (caséine, œuf, colle de peau…), minéral (argile, chaux…) ou végétal (argile, fécule de pomme de terre, gomme arabique, huile de carthame…). Les liants synthétiques sont des résines dérivées du caoutchouc, de la cellulose, des résines plastiques diluables à l’eau (acryliques, alkydes, uréthanes, vinyliques…) ou au white-spirit (glycérophtaliques, polyesters…). Une peinture ou vernis peut combiner plusieurs liants afin d’améliorer certaines caractéristiques : tendu ou durcissement du feuil, par exemple.Patine murale d’aspect soyeux associant une sous-couche acrylique blanche et une finition sablée métallisé, chacune en phase aqueuse. Un temps de séchage de huit heures est nécessaire entre les deux applications. © Maison DécoChamp lexical : construction | maçonnerie | décorationChamp lexical : construction | maçonnerie | décorationChamp lexical : construction | maçonnerie | décorationChamp lexical : construction | maçonnerie | décorationChamp lexical : construction | maçonnerie | décorationChamp lexical : construction | maçonnerie | décoration

En Sciences de la Terre, un delta est un type d’embouchure fluviale. En d’autres termes, il s’agit de la terminaison d’un cours d’eau (rivière ou fleuve), qui se jette dans un bassin (océan, mer ou lac). Tous les cours d’eau ne forment pas des deltas. L’existence d’une telle structure dépend de plusieurs paramètres, en particulier la quantité de sédiments charriés par le cours d’eau, la morphologie de la côte et la nature des influences marines.De manière générale, la charge sédimentaire est importante, ce qui entraîne la subdivision du cours d’eau en plusieurs bras (parfois très nombreux), au niveau de l’embouchure. Les bras forment souvent une structure triangulaire ressemblant à la lettre grecque Δ (delta), d’où le nom de ce type d’embouchure.La forme caractéristique du delta du Nil. © Jacques Descloitres, Modis Rapid Response Team, Nasa/sh, Wikimedia Commons, domaine publicDifférentes morphologies de deltaLes paramètres d’influence sont cependant variables et mènent à la formation de différentes morphologies deltaïques. Lorsque l’influence des marées est prédominante, l’embouche du delta est souvent très large et évasée, et s’approche d’ailleurs plus de celle d’un estuaire. Les marées ont en effet la tendance à réorganiser les sédiments déposés par le fleuve au niveau de l’embouchure en formant soit des zones de replats sédimentaires importants, soit des barres sableuses rectilignes. Le delta du Gange en est un parfait exemple.Morphologie du delta de Mahakam, entre influence fluviale et effets de marées. © RizkyJogja, Wikimedia Commons, CC by-sa 4.0 Lorsque les effets de la houle sont prédominants, cela engendre une forte dérive littorale qui va balayer les sédiments au niveau de l’embouchure. On observe alors la formation de cordons littoraux parallèles à la côte, comme au niveau du delta de Copper en Alaska. Entre la côte et ces cordons littoraux se forment ainsi une vaste zone d’étangs et de lagunes.Lorsque les effets de la dynamique fluviatile sont les plus importants, un delta se forme alors en patte d’oiseau (delta digité). Le fleuve incise les sédiments précédemment déposés au niveau de la côte, en créant des chenaux se dispersant en éventail. L’apport sédimentaire y est très important et le delta se construit littéralement sur la mer, en faisant avancer la ligne de côte. Un exemple typique est le delta du Mississippi. Dans ce cas précis, l’épaisseur de sédiments déposés peut atteindre 11 000 mètres.Il faut remarquer que la morphologie des deltas n’est cependant pas fixe et peut évoluer dans le temps en fonction des modifications des paramètres d’influence.Delta du Mississippi en fausses couleurs, vu depuis l'espace © Nasa, Wikimedia Commons, domaine publicCaractéristiques des zones deltaïquesDe l’amont vers l’aval, les deltas se décomposent en plusieurs zones qui présentent des caractéristiques bien différentes.En amont, se trouve tout d’abord une plaine deltaïque subaérienne incisée par les différents chenaux. Elle se termine au niveau de la ligne de côte. Cette zone est marquée par la présence de terrains marécageux ou de tourbières.La zone marécageuse du delta du Danube. © Denis Barthel Lizenz, Wikimedia Commons, CC by-sa 3.0Puis vient le front du delta qui correspond à une zone peu profonde et peut s’étendre sur plusieurs dizaines de kilomètres en mer en fonction de l’apport sédimentaire et de la dynamique marine. Ici, se déposent les sables et silts ainsi que les éléments plus grossiers charriés par les chenaux.Enfin, le delta se termine dans la zone plus profonde par un talus deltaïque (ou prodelta) composé de l’accumulation de sédiments, qui possède une pente de 1 à 10°. Cette pente se termine sur le plateau continental. Le prodelta est majoritairement composé d’éléments sédimentaires plus fins, comme les silts et argiles. Les argiles les plus fines, qui vont être les particules les plus faciles à transporter sur de longues distances, se retrouvent majoritairement en pied de pente.Intérêt industriel pour les deltasPar leur morphologie et les forts taux de sédimentation, les deltas présentent des milieux à fort potentiel en hydrocarbure. La formation de pétrole est en effet favorisée par les alternances d’épaisses couches de sables (roche réservoir) et d’argiles (niveau imperméable permettant la maturation des hydrocarbures). Les apports en nutriments des fleuves permettent également une forte productivité biologique au niveau des deltas, ce qui va générer d’importantes quantités de matières organiques rapidement piégées dans les sédiments. La vitesse de sédimentation va permettre leur préservation en milieu anaérobie et ainsi favoriser leur évolution en kérogène.Delta du Gange. © NasaQuelques deltas remarquablesCertains grands deltas sont particulièrement stables dans le temps et finissent par modifier drastiquement la morphologie du littoral en comblant les zones peu profondes des golfes. Grâce à son importante charge sédimentaire, le delta du Pô avance ainsi de 70 mètres par an. Le delta du Mississippi augmente son volume de 2 millions de tonnes par an. Il atteint ainsi des records concernant l'épaisseur sédimentaire (11 000 mètres par endroits). Le delta du Gange envoie quant à lui des sédiments jusqu’à une distance de plus de 1 000 km de la côte. Ces flux de sédiments sont d’ailleurs bien visibles depuis l’espace.

Delta

Au niveau astronomique, une saison est un quart d’année délimité par un solstice et un équinoxe. Le rayonnement solaire en un point du globe est maximal au solstice d’été et minimal au solstice d’hiver. La durée relative du jour et de la nuit sur Terre varie en fonction des saisons, sauf au niveau de l’équateur où la durée du jour est de 12 heures. La durée du jour est maximale le jour du solstice d’été et minimale le jour du solstice d’hiver. Le jour de l’équinoxe, la durée du jour égale celle de la nuit. L’existence des saisons est liée à l’inclinaison de l’axe de rotation de la Terre ou axe des pôles. Cet axe est incliné de 23° par rapport au plan de l’écliptique, c’est-à-dire le plan de rotation de la Terre.Les saisons de l’hémisphère nord sont inversées par rapport à celles de l’hémisphère sud. Chaque saison suit le solstice ou l’équinoxe qui lui a donné son nom :l’hiver commence au solstice d’hiver, vers le 21 décembre pour l’hémisphère nord,le printemps commence à l’équinoxe de printemps, vers le 21 mars au nord,l’été démarre avec le solstice d’été, vers le 21 juin au nord,l’automne débute à l’équinoxe d’automne, vers le 21 septembre au nord.Les saisons météorologiquesAu niveau météorologique, la conception des saisons diffère des saisons astronomiques, ou calendaires. En effet, l’été est associé à une période chaude et l’hiver à une période froide. En raison de l’inertie de l’atmosphère, la période la plus chaude de l’année ne se situe pas au moment du solstice d’été mais trois semaines plus tard environ.D’après Météo France, « en météorologie, l'été commence début juin et s'achève fin août. » Avec le même raisonnement concernant l’hiver, « le pic de l'hiver se situe plutôt mi-janvier. Ainsi l'hiver météorologique commence début décembre et s'achève fin février. »Saisons et santéLes saisons influencent la santé. Ainsi, en hiver, certaines personnes souffrent de dépression saisonnière. Certaines maladies connaissent un pic en hiver en Europe, comme la grippe saisonnière mais aussi les maladies cardiaques. Le printemps est la période des rhumes des foins.

Saison

Le terme « ocre » désigne une argile souvent utilisée comme colorant, et ce depuis la Préhistoire. On en retrouve même sur les murs de la grotte de Lascaux.
Couleurs des ocres : jaune, brun, rouge
L’ocre renferme en effet des pigments naturels et minéraux, des (hydr)oxydes de fer, qui la colorent :
en jaune pour la goethite ;en brun pour la limonite ;en rouge pour l’hématite.
D’un point de vue chimique, l’ocre est un silicate d’alumine ferrugineux et siliceux.
Formation des ocres
Le processus de formation des ocres débute il y a environ 110 millions d’années. Des sables et des débris organiques se déposent alors au fond d’une mer peu profonde. Un peu plus tard, ces formations sédimentaires enrichies en fer émergent. À la faveur du climat tropical qui régnait alors, le fer s’oxyde et cristallise pour former la goethite. Au fil du temps, au cours des altérations et des oxydations successives se sont également formées la limonite et l’hématite. Le tout a mené à une gamme assez large de couleurs.
Usages de l’ocre : peinture, tannage…
Par le passé, l’ocre n'a pas servi qu'à la peinture, elle a également été utilisée pour se protéger du soleil et des insectes, pour ses propriétés apaisantes et cicatrisantes, pour conserver les peaux entre l’abattage des animaux et le tannage, comme imperméabilisant ou encore comme abrasif.

Ocre

Le mot argile désigne deux notions dans le jargon géologique : une particule et un minéral.
Particule
C'est une particule dont la dimension est inférieure à 4 micromètres et ce, quelle que soit sa nature minéralogique.
Minéral
L'argile est un minéral (plus exactement une famille de minéraux) de la famille des silicates, plus précisément des phyllosilicates (silicates en feuillets). Leur structure est identifiable par étude aux rayons X ; elle se caractérise par la superposition de feuillets composés de couches tétraédriques ou octaédriques. Dans l'espace entre les feuillets, ou espace interfoliaire, se placent divers cations comme K, Na, Ca. L'argile est généralement issu de l'altération par l'eau des autres silicates (sauf le quartz). C'est pour cette raison qu'on le trouve systématiquement dans les sols et les formations superficielles. Minéral détritique ultrafin, on le trouve aussi très fréquemment dans les roches sédimentaires. Mélangé à un autre minéral comme la calcite il formera de la marne. Si l'argile est seule présente on désignera la roche sous le nom d'argilite.
Souvent les deux notions présentées ici se rejoignent : le minéral argile est très souvent cristallisé très finement (cristaux ultramicroscopiques voire cryptocristallins).
Utilisation de l'argile
Selon sa variété, l'argile se révèle être un minéral très utile. On peut ainsi faire des tuiles et briques, des poteries en jouant sur sa capacité de modelage lorsque mélangé à l'eau. Sa capacité d'absorption est utilisée pour la réalisation des cosmétiques et de médicaments (Smectite du Smecta, Attapulgite). L'argile sert aussi à la fabrication du ciment.
Défaut de l'argile
Mais ces qualités peuvent se révéler dans certains cas être des défauts très graves, par exemple les coulées boueuses. Cette capacité de gonfler en présence d'eau et rétrécir en période de sécheresse nuit à la stabilité des constructions. Plusieurs milliers de communes en France sont en arrêté de catastrophe naturelle en raison de ce comportement.

Argile

Avec notamment l’état liquide et l’état gazeux, l’état solide est l’un des états de la matière. Dans l’état solide, ions, atomes ou molécules sont fortement liés les un(e)s aux autres et ne disposent que de très peu de liberté de mouvement.
Cristaux et solides amorphes
À l’échelle macroscopique, un solide présente une forme et un volume déterminés. Ceux-ci ne peuvent varier que si une force d’une intensité suffisamment élevée est appliquée au solide.
À l’échelle microscopique, on distingue :
les cristaux dans lesquels les atomes sont ordonnés et disposés de façon régulière ;les solides amorphes dans lesquels il ne règne pas un tel ordre.
Les liaisons fortes des solides
Parmi les liaisons qui maintiennent les atomes d’un solide ensemble, on peut citer les liaisons covalentes. Généralement, l’existence de ce type de liaison conduit à des solides particulièrement durs, comme le diamant.
On peut parler également des liaisons ioniques qui interviennent entre des ions de charges opposées. Elles assurent, par exemple, la cohésion d’un grain de sel.
État solide de l'eau
Les liaisons métalliques rendent les solides plus malléables, les liaisons hydrogène permettent d’atteindre l’état solide à faible température (eau-glace) et les liaisons de Van der Waals rendent la matière solide à très basse température.

Solide

17494_botswana-:-decouverte-des---rondavelles----maisons-traditionnelles-aux-formes-circulaires

Les &laquo; minka &raquo; (&#27665;&#23478;) signifie litt&eacute;ralement &laquo; maison du peuple &raquo;&nbsp;(&#27665;, min, &laquo; peuple &raquo;&nbsp;et &#23478;, ka, &laquo; maison &raquo;) sont des maisons rurales traditionnelles japonaises, autrefois habit&eacute;es par les agriculteurs, artisans et marchands, elles incarnent l'architecture vernaculaire du Japon et varient selon les r&eacute;gions en raison des diff&eacute;rences climatiques et g&eacute;ographiques. Elles partagent des principes de conception qui favorisent l'utilisation de mat&eacute;riaux naturels, une simplicit&eacute; &eacute;l&eacute;gante&nbsp;et une adaptation aux conditions climatiques locales.&nbsp;Les premi&egrave;res apparaissent durant la p&eacute;riode Edo (1603-1868), lorsque le Japon &eacute;tait divis&eacute; en classes sociales rigides : les samoura&iuml;s, les paysans, les artisans&nbsp;et les commer&ccedil;ants, elles &eacute;taient principalement habit&eacute;es par les trois derni&egrave;res classes, notamment dans les zones rurales. Elles refl&egrave;tent un mode de vie autosuffisant centr&eacute; sur l'[popupdefinition id=11492]agriculture[/popupdefinition] et le commerce. Construites avec des mat&eacute;riaux naturels comme le [popupdefinition id=4042]bois[/popupdefinition], la paille, la terre et le bambou, les [popupdefinition id=10577]charpentes[/popupdefinition] sont construites sans clous, mais assembl&eacute;es gr&acirc;ce &agrave; des techniques de menuiserie sophistiqu&eacute;es appel&eacute;es joinery (m&eacute;thode d'assemblage). Le bois, principalement du c&egrave;dre ou du pin, est s&eacute;lectionn&eacute; pour sa [popupdefinition id=2075]durabilit&eacute;[/popupdefinition] et sa [popupdefinition id=10889]r&eacute;sistance[/popupdefinition] aux &eacute;l&eacute;ments. Les [popupdefinition id=10941]toits[/popupdefinition] en&nbsp;pentes raides (appel&eacute; gassh&#333;-zukuri,&nbsp;&#21512;&#25484;&#36896;&#12426;&nbsp;sont souvent en [popupdefinition id=10587]chaume[/popupdefinition], notamment dans les r&eacute;gions froides et montagneuses comme Shirakawa-g&#333;. Les [popupdefinition id=10786]murs[/popupdefinition] ext&eacute;rieurs sont r&eacute;alis&eacute;s avec un m&eacute;lange de terre, d'[popupdefinition id=1053]argile[/popupdefinition] et de paille, un [popupdefinition id=15914]mat&eacute;riau[/popupdefinition] est efficace pour isoler la maison, maintenant la fra&icirc;cheur en &eacute;t&eacute; et la [popupdefinition id=15898]chaleur[/popupdefinition] en [popupdefinition id=17687]hiver[/popupdefinition].&nbsp;L'int&eacute;rieur des minka&nbsp;utilise des panneaux coulissants (fusuma) et des [popupdefinition id=10858]portes coulissantes[/popupdefinition] en papier&nbsp;(sh&#333;ji)&nbsp;pour cr&eacute;er un espace modulable. Cela permet d'adapter l'espace en fonction des besoins, par exemple en ouvrant une grande salle pour des r&eacute;unions ou en cr&eacute;ant des petites chambres &agrave; coucher. Le irori est un foyer central encastr&eacute; dans le sol, souvent utilis&eacute; pour chauffer la maison et cuisiner. Il joue un r&ocirc;le cl&eacute; dans la vie quotidienne des habitants, sp&eacute;cifiquement durant les mois d'hiver.Les minka&nbsp;comme les autres formes d'architecture japonaise traditionnelle, utilisent une palette de [popupdefinition id=4126]couleurs[/popupdefinition] naturelles tir&eacute;es des mat&eacute;riaux eux-m&ecirc;mes comme le bois non trait&eacute; ou l&eacute;g&egrave;rement teint&eacute; donne une teinte brune chaleureuse, la paille et le chaume pour le toit, habituellement gris ou brun, renforce l'aspect naturel et rustique. Les murs en terre ou en torchis ajoutent des teintes douces d'[popupdefinition id=15912]ocre[/popupdefinition], beige et gris. L'harmonie avec la nature est une valeur cl&eacute; de l'architecture japonaise, et ces habitations refl&egrave;tent cette philosophie avec leur utilisation de mat&eacute;riaux locaux et leur interaction avec l'environnement.Shirakawa-g&#333; et Gokayama sont des villages situ&eacute;s dans les montagnes de la r&eacute;gion de Gifu et class&eacute;s au patrimoine mondial de l'Unesco, c&eacute;l&egrave;bres pour leurs minka&nbsp;&agrave; toits de chaume, con&ccedil;us pour supporter de lourdes chutes de neige. Leur architecture unique, avec de grands toits pentus, en fait une destination touristique pris&eacute;e. Tsumago et Magome, ces villages dans la vall&eacute;e de Kiso, sur l'ancien chemin de p&egrave;lerinage Nakasendo, sont c&eacute;l&egrave;bres pour leurs maisons traditionnelles en bois et sont devenues des symboles d'un mode de vie harmonieux avec la nature. &copy; Cneyt, Adobe stock

Japon : Les « minka », un aperçu fascinant de l'habitat rural traditionnel

Une charpente est l'ossature, faite de poteaux et de poutres, d'une construction . Elle est composée d'un assemblage de pièces de bois, de métal, ou de béton qui servent à soutenir ou à couvrir la construction.Réalisation d'une charpenteLe charpentier doit tenir compte du poids de la couverture ou toiture, et des charges qu'elle devra supporter en cas d'intempéries. Les charpentiers réalisent une épure, un dessin à grande échelle qui désigne avec précision les emplacements de pièces de bois. La charpente est constituée de plusieurs pièces maîtresses : la ferme, les pannes, le chevron et les liteaux.Croquis d'une charpente traditionnelle. © AA, Wikimedia Commons, CC by-sa 3.0Les principales essences de bois utilisées sont :des essences résineuses comme le sapin, l'épicéa, le mélèze, le pin, le douglas ;des essences feuillues caduques tels que le peuplier tremble, le châtaignier, le chêne. L'orme a été longtemps utilisé comme bois d'œuvre, en raison de sa forte résistance aux courbures des charpentes et de sa dureté. Il a été décimé en Europe de l'Ouest par la graphiose.Différents types de charpentePour les habitations, deux types de charpente existent : la charpente dite traditionnelle et les fermettes. La charpente traditionnelle est celle des maisons anciennes, avec la possibilité d'aménager les combles. Elle se constitue de fermes, de pannes et de chevrons.La fermette est issue d'une méthode de fabrication américaine standardisée qui s'est imposée dans les années 1950, avec des charpentes préfabriquées.D'autres types de charpente existent, principalement utilisés pour les bâtiments industriels : la charpente métallique, la charpente béton, la charpente en lamellé-collé, la charpente en nid d'abeille…Le maître-charpentier exécute un métier régit par des règles transmises par le Compagnonnage. Le savoir-faire de la menuiserie-charpenterie est inscrit à l'Inventaire du patrimoine culturel immatériel en France.

Charpente

Une porte coulissante est composée d'un panneau et est équipée de galets roulants et d'un rail de guidage fixé à l'horizontal sur un mur permettant de faire coulisser le panneau. Elle peut également avoir deux panneaux, ce qui offre une double ouverture latérale, elle sera alors sur double-rail, ainsi les panneaux pourront-t-ils se croiser ou être superposés.Utilisation et avantages de la porte coulissanteLa porte coulissante peut être automatique, très répandue dans les lieux publics, on en trouve à l'entrée de toutes les grandes surfaces et autres magasins. Le premier avantage de la porte coulissante est l'économie d'espace qu'elle offre en supprimant la surface de débattement des portes classiques. En outre, elle permet une circulation plus fluide. Il existe également les portes coulissantes escamotables, lesquelles se dissimulent la plupart du temps dans un caisson, lui-même dissimulé dans une cloison. La porte coulissante fait partie des différents types de portes, comme la porte battante, la porte sectionnelle, la porte bâtarde...Il existe plusieurs types de fixation de porte coulissante : les rails intégrés, les rails en applique et les châssis à galandage. Ce type de porte est plébiscité pour son esthétisme.Les différents systèmes coulissantsOn choisit parmi deux types de systèmes coulissants : à galandage ou en applique.La porte coulissante en applique est constituée d'un panneau qui vient coulisser devant la cloison. C’est le plus simple à installer puisque son mécanisme se fixe au-dessus de la cloison. Un panneau (le vantail) qui coulisse à l’intérieur de la cloison est une porte à galandage. L’installation demande plus d’anticipation pour le poseur qui doit doubler la cloison existante pour la création du galandage. Le rail du haut est apparent et fixé sur l’encadrement de la porte. Le rail du bas est souvent intégré dans la cloison et à l’ouverture de la porte coulissante, il n’est pas visible. Cependant, des modèles qui disposent d’un rail au sol apparent existent notamment lorsque le vantail est imposant et haut. Après avoir mis en place le système à galandage, on vient habiller la structure de la cloison en utilisant deux plaques de plâtre. Après la pose de la porte à galandage, des travaux de finition sont indispensables comme par exemple poser du papier peint ou repeindre la cloison et le mur. Deux modèles de porte à galandage existent, avec un double vantail ou un simple. En ayant un système de porte à galandage à deux vantaux, une ouverture du côté droit et gauche est possible.

Porte coulissante

17495_japon-:-les---minka----un-apercu-fascinant-de-l-habitat-rural-traditionnel

Les &laquo; longhouses &raquo; en Malaisie sont des habitations traditionnelles construites en [popupdefinition id=4042]bois[/popupdefinition] sur [popupdefinition id=10832]pilotis[/popupdefinition], refl&eacute;tant une mani&egrave;re de vivre communautaire, notamment chez les Iban, Bidayuh et d'autres groupes de l'&icirc;le de Born&eacute;o. Situ&eacute;es principalement dans les &Eacute;tats de Sarawak et Sabah, elles se distinguent par leur longueur, leurs [popupdefinition id=4126]couleurs[/popupdefinition] naturelles et leurs ornements culturels, et sont essentielles non seulement en tant que logements, mais aussi en tant qu'espaces de vie collective, de r&eacute;union et de subsistance, ancr&eacute;s dans le mode de vie des communaut&eacute;s autochtones de la r&eacute;gion.Les habitations sont g&eacute;n&eacute;ralement construites sur des pilotis en bois, permettant de les sur&eacute;lever par rapport au sol pour &eacute;viter les [popupdefinition id=6305]inondations[/popupdefinition] et les animaux sauvages. Cette conception offre &eacute;galement une [popupdefinition id=5360]ventilation naturelle[/popupdefinition]. Elles sont essentiellement fabriqu&eacute;es &agrave; partir de bois local, comme le teck ou le durian, qui sont r&eacute;sistants aux intemp&eacute;ries. Le [popupdefinition id=10941]toit[/popupdefinition] est souvent recouvert de feuilles de palmier ou de [popupdefinition id=10960]tuiles[/popupdefinition], offrant une bonne protection contre la pluie. Comme leur nom l'indique, les maisons&nbsp;sont longues et peuvent mesurer jusqu'&agrave; 60 m&egrave;tres ou plus. Elles comportent plusieurs chambres ou appartements, chacun &eacute;tant habit&eacute; par une famille. L'espace commun, appel&eacute; &laquo; ruang &raquo;, est utilis&eacute; pour les r&eacute;unions et les c&eacute;r&eacute;monies. Elles sont g&eacute;n&eacute;ralement situ&eacute;es dans des r&eacute;gions rurales, souvent pr&egrave;s de rivi&egrave;res ou de for&ecirc;ts, principalement dans des zones comme la Sarawak et le Sabah sur l'&icirc;le de Born&eacute;o. Elles peuvent &eacute;galement se trouver dans certaines parties de la [popupdefinition id=11920]p&eacute;ninsule[/popupdefinition] malaisienne, bien que moins fr&eacute;quemment.Ces maisons sont int&eacute;gr&eacute;es dans des paysages naturels luxuriants, entour&eacute;es de [popupdefinition id=7261]for&ecirc;ts tropicales[/popupdefinition], ce qui leur permet d'acc&eacute;der facilement aux ressources naturelles. La couleur des longhouses&nbsp;varie, mais elles ont habituellement des teintes naturelles en bois non trait&eacute; qui vont du brun clair au fonc&eacute;, en fonction du type de bois utilis&eacute;. Elles sont souvent orn&eacute;es de motifs et de sculptures traditionnels, peints en couleurs vives comme le rouge, le bleu et le jaune, repr&eacute;sentant la culture et les croyances des habitants. Ces motifs peuvent &ecirc;tre trouv&eacute;s sur les [popupdefinition id=10864]poutres[/popupdefinition] et les [popupdefinition id=10786]murs[/popupdefinition] ext&eacute;rieurs, ajoutant une touche esth&eacute;tique &agrave; la structure.Les longhouses sont particuli&egrave;rement embl&eacute;matiques de l'&Eacute;tat de Sarawak sur l'&icirc;le de Born&eacute;o, o&ugrave; l'on trouve de nombreuses communaut&eacute;s Iban. Elles sont aussi pr&eacute;sentes dans le Sabah, o&ugrave; vivent d'autres groupes ethniques comme les Kadazan-Dusun. Elles servent de logement pour plusieurs familles, favorisant un mode de vie communautaire, et con&ccedil;ues pour renforcer les liens sociaux entre les membres de la communaut&eacute;. L'espace commun est utilis&eacute; pour les &eacute;v&eacute;nements sociaux, culturels, et religieux, tels que les f&ecirc;tes, les c&eacute;r&eacute;monies de mariage, et les rituels communautaires. Elles sont souvent situ&eacute;es pr&egrave;s des terres agricoles, permettant aux r&eacute;sidents de cultiver du riz et d'autres cultures vivri&egrave;res, tout en chassant et p&ecirc;chant dans les environs.&copy; Ksl, Adobe stock&nbsp; &nbsp;

Malaisie : « les longhouses », l'héritage communautaire et culturel de Bornéo

Une péninsule est une vaste étendue de terre qui s'avance dans l'eau et qui est généralement entourée par une mer sur trois côtés. Elle est toujours reliée à la masse continentale ou une plus grande étendue de terre par un pédoncule plus ou moins large. Il s'agit de grandes avancées de territoires sur les mers ou les océans. Elles se distinguent des presqu’îles par leur taille beaucoup plus imposantes. Les péninsules peuvent varier en taille, allant de petites péninsules à de vastes masses de terre. Les péninsules sont souvent associées à des caractéristiques géographiques distinctes, telles que des plages, des baies et des caps, et peuvent être des lieux importants pour la vie humaine et la biodiversité en raison de leur diversité écologique et de leur accès facile à l'eau.Les péninsules sur le globe terrestreLes péninsules sont situées dans de nombreuses régions du monde et peuvent varier en taille, en forme et en caractéristiques géographiques. Voici quelques exemples de péninsules situées dans différentes parties du monde :l'Europe : la péninsule ibérique (Espagne et Portugal), la péninsule italienne (Italie), la péninsule balkanique (Grèce, Albanie, Bulgarie, etc.), la péninsule scandinave (Norvège, Suède et Finlande) ;l'Asie : la péninsule arabique (Arabie saoudite, Yémen, Oman, etc.), la péninsule indienne (Inde), la péninsule coréenne (Corée du Nord et Corée du Sud), la péninsule malaise (Malaisie, Singapour et Thaïlande) ;l'Amérique du Nord : la péninsule de Floride (États-Unis), la péninsule du Yucatan (Mexique), la péninsule de Basse-Californie (Mexique) ;l'Amérique du Sud : la péninsule de Valdes (Argentine), la péninsule de Paria (Venezuela) ;l'Afrique : la péninsule du Cap (Afrique du Sud), la péninsule du Sinaï (Égypte) ;l'Océanie : la péninsule d'Aupouri (Nouvelle-Zélande), la péninsule de Tasman (Australie).La péninsule arabique est la plus longue péninsule du monde, elle s'étend sur environ 3 millions de kilomètres carrés et mesure environ 3 000 kilomètres de long. Elle est située en Asie de l'Ouest et comprend des pays tels que l'Arabie saoudite, le Yémen, Oman, les Émirats arabes unis, le Koweït, le Qatar et Bahreïn. La péninsule arabique est la plus vaste, elle s'étend sur environ 3 millions de kilomètres carrés et mesure environ 3 000 kilomètres de long. Elle abrite l'Arabie saoudite, le Yémen, Oman, les Émirats arabes unis, le Koweït, le Qatar et Bahreïn. © Anton Balazh, Adobe StockFormation des péninsulesLa formation des péninsules peut être attribuée à divers processus géologiques qui ont façonné la surface de la Terre au fil du temps, comme la formation et la séparation des continents.Elle peut être le résultat de la fragmentation d'un continent plus grand en raison de l'activité tectonique. Par exemple, la péninsule indienne s'est formée il y a environ 80 millions d'années lorsque l'Inde s'est séparée du supercontinent Gondwana et a commencé à dériver vers le nord. Au fil du temps, la collision de l'Inde avec la plaque eurasienne a entraîné la formation de l'Himalaya et la création de la péninsule indienne.D'un autre côté, la séparation d'une péninsule du continent principal peut également être le résultat de l'activité tectonique. On peut citer la péninsule de Basse-Californie en Amérique du Nord qui s'est formée il y a environ 6 millions d'années lorsque la plaque pacifique a commencé à se déplacer vers le nord-ouest le long de la faille de San Andreas. Ce mouvement a entraîné la création du golfe de Californie et la séparation de la péninsule de Basse-Californie du reste de l'Amérique du Nord.Dans certains cas, la formation d'une péninsule peut également être le résultat de l'érosion et de l'élévation du niveau de la mer comme la péninsule de Floride en Amérique du Nord qui s'est formée il y a environ 30 millions d'années lorsque la région était submergée par la mer. Au fil du temps, l'érosion et l'élévation du niveau de la mer ont entraîné la création de la péninsule actuelle.Processus géologiques menant à la formation d'une péninsuleDes processus géologiques à long terme, complexes et interdépendants peuvent aussi avoir façonné la surface de la Terre au fil du temps et avoir contribué à la formation d'une péninsule. Citons :l'érosion causée par l'eau, le vent et la glace peut user les roches et les sols, ce qui peut entraîner la formation de vallées et de baies qui peuvent finalement séparer une étendue de terre du continent principal, formant ainsi une péninsule ;les mouvements des plaques tectoniques peuvent entraîner la formation de montagnes, de failles et d'autres caractéristiques géologiques qui peuvent diviser une étendue de terre en une péninsule. Par exemple, la péninsule ibérique s'est formée en partie à cause de la collision des plaques tectoniques africaine et eurasienne ;les changements du niveau de la mer peuvent également contribuer à la formation de péninsules. Lorsque le niveau de la mer baisse, des étendues de terre autrefois submergées peuvent émerger et former des péninsules. À l'inverse, lorsque le niveau de la mer monte, des parties d'une étendue de terre peuvent être submergées, laissant apparaître une péninsule.La France est-elle une péninsule ? Par sa position géographique, et son avancée dans l'océan Atlantique à l'extrême ouest du continent européen, la France n'est cependant pas considérée comme une péninsule dans son ensemble, mais elle en possède plusieurs sur son territoire qui sont toutes entourées d'eau de trois côtés et rattachées au continent par un isthme.La plus grande péninsule de France est la péninsule armoricaine, qui s'étend dans le nord-ouest de la France et comprend la Bretagne et une partie de la Normandie. Cette péninsule est entourée par la Manche au nord, la mer Celtique à l'ouest et le golfe de Gascogne au sud. Une autre péninsule importante en France est la péninsule du Cotentin, qui est située dans la région de Normandie et s'avance dans la Manche. En outre, la France possède également plusieurs autres péninsules plus petites, telles que la péninsule de Saint-Tropez dans le sud-est de la France et la péninsule de Giens dans le sud de la France.

Péninsule

Contrairement à une ventilation mécanique, la ventilation naturelle consiste à faire entrer de l’air frais depuis l’extérieur et à rejeter l’air vicié uniquement par effet de convection pour renouveler le volume d’air d’une pièce.Apparu dans les années 1930, ce principe de ventilation équipe encore aujourd’hui nombre d’anciennes maisons. Auparavant, la ventilation d’une maison était simplement assurée par la mauvaise étanchéité à l'air des joints de portes et fenêtres... Un procédé inefficace (et quelque peu dangereux pour la santé), remplacé afin de faciliter le passage et le renouvellement de l’air intérieur.Un système de ventilation économiqueLe principe de la ventilation naturelle est assez simple. Les murs de pièces (cuisine, salle de bains, toilettes...) sont équipés de deux grilles de ventilation. La première en partie basse correspondant à l’arrivée de l’air frais, la seconde en partie haute pour rejeter l’air vicié à l’extérieur. Un principe simple qui repose sur l’effet de convection produit entre la différence de densité de l’air frais et de l’air chaud (ce dernier étant plus léger). La circulation de l’air est également facilitée par la présence de conduit de cheminée ou de hotte. Système de ventilation économique, il ne réclame pas de gros travaux pour installer gaines et caisson.Une ventilation naturelle mais insuffisanteToutefois, pour renouveler correctement le volume d’air, ce principe de ventilation n’est pas des plus performant et atteint vite ses limites. Au chapitre des inconvénients, citons la différence de température entre l’intérieur et l’extérieur qui varie d’une saison à l’autre favorisant plus ou moins le principe de la convection, un débit d’air en provenance de l’extérieur naturellement non constant... des points qui ont conduit à l’abandon de ce mode de ventilation au profit des actuels dispositifs de ventilation mécanique.Améliorer la ventilation dans l’ancienPour profiter d’une meilleure qualité de l’air intérieur dans une ancienne maison, il est possible de supprimer la ventilation naturelle. En fonction de la configuration des lieux, deux solutions s’offrent à vous. Si la configuration des lieux permet le passage de gaine, l’installation d’une VMC (ventilation mécanique contrôlée) est conseillée en raison de sa très bonne efficacité. Si l’installation d’une VMC n’est pas possible, la solution passe par l’installation dans les pièces humides, d’un extracteur d’air en lieu et place de la grille d’aération haute. De naturelle, la ventilation devient répartie (VMR). Selon les besoins, l’extracteur d’air peut être intermittent ou permanent. 

Ventilation naturelle

Une inondation est la submersion par des eaux douces ou salées d’une zone généralement émergée. Cette submersion peut se faire lentement ou brutalement et se répéter de manière régulière ou bien être plus anecdotique. 
En France, d’après le ministère de la transition écologique et solidaire, 17 millions de personnes sont exposées au risque d’inondation par des cours d’eau et 1,4 million de personnes au risque de submersion marine. En 1992, dans le Vaucluse, les inondations ont provoqué le décès de 47 personnes, dont 34 à Vaison-la-Romaine.
Les causes des inondations
Une inondation peut être due à :
la crue d’un cours d’eau, c’est-à-dire une élévation de la hauteur ou du débit de l’eau ; le cours d’eau sort de son lit et envahit les terrains environnants ;des pluies intenses, entraînant un ruissellement de surface important qui peut saturer le réseau d’eaux pluviales. Les pluies intenses peuvent entraîner des crues torrentielles qui transportent des matériaux ;la submersion marine, pouvant être due à une houle importante, une tempête, un cyclone, un tsunami ;la remontée d’une nappe phréatique, à cause de pluies importantes, sur de longues périodes. Cela concerne des terrains bas et mal drainés ;la rupture d’un ouvrage (barrage, digue, etc.).
L’état des sols, les aménagements réalisés par l’Homme (imperméabilisation des sols par les bâtiments, routes…) et la fonte des neiges peuvent aggraver les inondations. De manière générale, l’urbanisation, le mauvais aménagement des abords des rivières, la réduction des champs d’expansion des crues, la vétusté des digues augmentent le risque d’inondation. En Asie, le phénomène de la mousson est à l’origine de nombreuses inondations.

Inondation

Une tuile est un élément de construction utilisé pour recouvrir le toit d’un bâtiment. Conçues pour protéger la toiture des intempéries (pluie, vent, neige), les tuiles contribuent aussi à l’isolation thermique. Pour assurer l’étanchéité de la toiture, les tuiles sont maintenues par un système d’emboîtement ou de chevauchement. La tuile est un élément généralement rectangulaire, plat, de forme conique ou « bombé ».Il existe différents types de tuiles et certaines sont plus adaptées que d’autres à une région. Avant de choisir le type de tuile pour une nouvelle construction ou lors d'une rénovation, il convient aussi de tenir compte du style architectural alentour. Certaines formes et couleurs de tuiles peuvent être imposées, des mentions inscrites sur le PLU communal ou établies par les architectes des bâtiments de France.Modèles et formes des tuilesTraditionnelles ou mécaniques, il existe sur le marché différentes tuiles parmi lesquelles on peut citer :la tuile canal : on la retrouve principalement dans le sud de la France, sa forme est conique ; la longueur standard se situe entre 30 et 50 centimètres, elles se bloquent entre elles par effet de glissement. La tuile canal convient aux toitures qui présentent une faible pente ;la tuile romane : comme la tuile canal à laquelle elle ressemble, la tuile romane est répandue dans les régions Sud de la France, sa forme est galbée ; c’est une tuile à emboîtement qui peut être posée sur des toitures de pente allant jusqu’à 60 degrés ;la tuile panne : elle est d'origine flamande. Idéale pour les toitures à faible pente, la tuile panne présente des dimensions assez larges et se pose par un système de double emboîtement ;la tuile losangée : c’est une tuile mécanique plate qui présente en son centre un losange en relief, d’où son nom. On la retrouve sur des toitures du bassin d’Arcachon.la tuile plate : ce type de tuiles de forme rectangulaire est recommandé pour les toits présentant une pente supérieure à 35°. Elles assurent un bon écoulement de l’eau de pluie grâce à leur pose par recouvrement.Il existe différents types de tuiles. © Zsolt Biczó, Adobe StockMatériaux et couleurs des tuilesDans une palette de couleurs plus ou moins soutenues et nuancées (couleur brique, rouge ou ocre pour les plus courantes, mais aussi grise ou ardoise, noire…), les tuiles peuvent être formées dans divers matériaux : la terre cuite est utilisée depuis des siècles pour les toitures et offre une grande résistance au gel. Réputées pour leur longévité, les tuiles en terre cuite sont toujours aussi répandues et sont proposées traditionnellement dans une gamme de teintes rouge orangé ;le béton, mélange de granulats, de sable, et d'eau aggloméré par un liant hydraulique et de pigments pour donner une couleur, imite différents types de tuiles mais son poids est à considérer. Il ne convient pas à toutes les charpentes ;le verre : la tuile en verre transparent est utilisée pour créer, par exemple, un puits de lumière ;le bois : les tuiles en bois, aujourd'hui un peu délaissées, sont présentes dans les régions montagneuses ;et aussi l’ardoise et la lauze, issues de roches métamorphiques, le plus souvent de couleur gris anthracite à noir avec des nuances parfois bleutées, sont privilégiées dans certaines régions, comme le Massif central.Un nouveau type de tuilesPour répondre aux nouvelles exigences environnementales, des tuiles dites « solaires » ont depuis peu fait leur apparition sur le marché.Plus esthétiques que les panneaux photovoltaïques, les tuiles solaires photovoltaïques imitent les tuiles classiques. Elles permettent d’emmagasiner l’énergie solaire et de la transformer en électricité et ainsi réduire sa facture d’énergie. Un seul bémol, le coût ! Le prix d’achat est plus élevé que les tuiles classiques et l’installation plus chère aussi. Elles sont une belle alternative aux panneaux solaires qui eux sont fixés en superposition à une toiture existante.

Tuile

Les forêts tropicales rassemblent l’ensemble des forêts qui croissent dans les régions tropicales et subtropicales. 
 Cette forme de végétation est caractéristique des milieux où les températures (23°C environ) et la photopériode (proche de 12 heures) sont relativement stables. Dans ces régions cependant, les précipitations sont plus variables, aussi bien dans l’espace que dans le temps. Ce sont donc elles qui sont le principal facteur de variation des formations végétales.
Les différents types de forêts tropicales
Selon les précipitations et la température, différentes forêts tropicales se développent.
Lorsque les précipitations sont rares, ce sont les forêts tropicales épineuses qui se développent. Ces forêts sèches sont constituées essentiellement de plantes hérissées d’épines et de végétaux succulents.Quand il y a alternance d’une saison sèche et d’une saison humide, une forêt tropicale décidue occupe le terrain. Les arbres perdent alors généralement leurs feuilles lors de la saison sèche.Lorsque cette saison sèche est très réduite, comme au niveau de l’Équateur, les arbres sont sempervirents. Ils forment alors la forêt tropicale humide que l’on désigne aussi sous le terme de jungle.Localement, dans les milieux les plus frais propices à la formation des brumes, des forêts tropicales ombrophiles, appelées aussi forêts pluviales, prennent place.En d’autres lieux plus humides et aux altitudes les plus basses, des forêts inondées croissent les pieds dans l’eau : ce sont les mangroves, les ripisylves et les forêts-galeries (ripisylves dont les ramures masquent le cours d’eau).
Ces milieux sont très riches en biodiversité végétale comme animale.

Forêt tropicale

17496_malaisie-:---les-longhouses----l-heritage-communautaire-et-culturel-de-borneo

Les &laquo; teremok &raquo;&nbsp;ou &laquo; maisons de la mouche &raquo;&nbsp;(en russe : &#1058;&#1077;&#1088;&#1077;&#1084; &#1084;&#1091;&#1093;&#1080;, Terem moukhi), sont des maisons traditionnelles en [popupdefinition id=4042]bois[/popupdefinition] issues du folklore russe, particuli&egrave;rement pr&eacute;sentes dans les contes de f&eacute;es et la culture populaire. Elles trouvent leur origine dans les anciennes habitations des Slaves de la Russie m&eacute;di&eacute;vale. Ces maisons, souvent situ&eacute;es dans des environnements ruraux ou forestiers, sont de petites demeures en bois qui servaient de logement pour les familles modestes. Le terme &laquo; terem &raquo; d&eacute;signe g&eacute;n&eacute;ralement une tour ou un pavillon en bois construit au sommet d'une maison principale, bien que les &laquo; teremok &raquo; dans les contes soient souvent des maisons miniatures et d&eacute;cor&eacute;es.Dans les contes russes, elles&nbsp;sont traditionnellement repr&eacute;sent&eacute;es comme des habitations magiques ou isol&eacute;es au milieu de la for&ecirc;t, o&ugrave; les animaux et personnages se rassemblent. C'est un symbole fort de l'hospitalit&eacute; et de la [popupdefinition id=15898]chaleur[/popupdefinition] du foyer.Elles sont typiquement construites en bois, refl&eacute;tant la richesse des for&ecirc;ts russes. L'architecture traditionnelle russe utilise des techniques de [popupdefinition id=17955]construction[/popupdefinition] en rondins, o&ugrave; les bois sont empil&eacute;s horizontalement pour former les [popupdefinition id=10786]murs[/popupdefinition]. La construction est souvent r&eacute;alis&eacute;e sans clous, avec des techniques d'embo&icirc;tement, permettant une solidit&eacute; tout en int&eacute;grant des d&eacute;tails ornementaux sculpt&eacute;s.&nbsp;Principalement construites avec du pin ou de l'&eacute;pic&eacute;a, r&eacute;sistant aux [popupdefinition id=13771]climats[/popupdefinition] froids, leurs [popupdefinition id=10941]toits[/popupdefinition] souvent tr&egrave;s pentus permettent &agrave; la neige de glisser facilement en [popupdefinition id=17687]hiver[/popupdefinition]. L'une des caract&eacute;ristiques distinctives des teremok&nbsp;est la richesse des d&eacute;corations sculpt&eacute;es en bois, notamment autour des [popupdefinition id=10681]fen&ecirc;tres[/popupdefinition], des [popupdefinition id=10855]portes[/popupdefinition], et sur le [popupdefinition id=10679]fa&icirc;tage[/popupdefinition] du toit. Ces motifs sculpt&eacute;s sont fr&eacute;quemment des motifs floraux ou des repr&eacute;sentations d'animaux, reflet du folklore russe. Traditionnellement, elles sont laiss&eacute;es dans leur [popupdefinition id=4126]couleur[/popupdefinition] naturelle de bois, mais certaines d'entre elles&nbsp;peuvent &ecirc;tre peintes&nbsp;dans des teintes vives.&nbsp;Aujourd'hui, les v&eacute;ritables teremok&nbsp;sont rares, mais ils survivent sous forme de reproductions ou de maisons inspir&eacute;es des contes de f&eacute;es dans certaines r&eacute;gions rurales. En Russie centrale et septentrionale, on peut trouver des maisons en bois traditionnelles inspir&eacute;es des teremok&nbsp;dans des r&eacute;gions comme Yaroslavl, Kostroma, ou Vologda, o&ugrave; l'architecture en bois est bien conserv&eacute;e. &nbsp; &copy; Borisb17, Adobe stock &nbsp;

Russie : l'authenticité des maisons traditionnelles « Teremok »

Le faîtage est la ligne haute horizontale qui recouvre la toiture d'un bâtiment. Il permet de faire la liaison entre les différents versants d'un toit, et assure la solidité et l'étanchéité du toit.

Description du faîtage

Il existe différents types de faîtages, selon le matériau et le type de toit utilisé : les tuiles faîtières sont les plus courantes. Ces dernières sont en réalité des tuiles traditionnelles sur lesquelles est posé un faîtage de mortier. Elles sont souvent recouvertes à leur extrémité d'un closoir, un élément assurant l'étanchéité et la ventilation des combles. Dans ce cas, les tuiles faîtières sont simplement décoratives. Sur les tuiles, le faîtage est composé d'un élément souple. Enfin, dans le cas des toits de paille, une épaisseur supplémentaire suffit à réaliser la jonction. Dans certains cas, on y adjoint une couverture ronde. Le faîtage peut éventuellement être décoré par des épis de faîtage, qui donnent du volume au toit.

Types et fonctions des faîtages

Le faîtage joue un rôle crucial dans la protection de la structure sous-jacente du toit contre les éléments extérieurs. Son choix et sa mise en place doivent donc être effectués avec soin. Par exemple, le faîtage en arête, utilisé principalement pour les toits à deux versants, permet une jonction nette et précise. Il est souvent réalisé en utilisant des tuiles spéciales ou des éléments métalliques qui garantissent une étanchéité maximale.

Dans le cas des toits plus complexes, tels que les toits en pavillon ou à plusieurs versants, le faîtage peut impliquer l'utilisation de techniques et de matériaux plus élaborés pour s'adapter à la complexité des surfaces. Les systèmes de faîtage ventilé offrent une solution efficace pour contrôler la température et l'humidité dans les combles, ce qui est essentiel pour la préservation à long terme des matériaux de construction et pour éviter les problèmes de moisissure et de détérioration.

Installation et maintenance du faîtage

La pose du faîtage requiert une attention particulière pour assurer sa durabilité et son efficacité. Les professionnels du bâtiment utilisent des techniques spécifiques pour aligner correctement les éléments de faîtage et pour fixer de manière sécurisée ces composants au reste du toit. Cela peut inclure l'utilisation de clous, de vis, ou de clips spéciaux conçus pour résister aux intempéries et aux variations de température.

Pour maintenir l'efficacité du faîtage, il est recommandé de réaliser régulièrement des inspections et des maintenances. Celles-ci doivent inclure le contrôle de l'étanchéité et de l'intégrité structurelle du faîtage. Des réparations ou des remplacements peuvent être nécessaires si des dommages sont observés, tels que des fissures, des déplacements ou des affaissements qui pourraient compromettre la fonctionnalité du système.

Un faîtage bien conçu et correctement maintenu est essentiel pour la longévité et la sécurité d'une toiture. En choisissant les matériaux adéquats et en suivant les meilleures pratiques d'installation et de maintenance, les propriétaires peuvent assurer la protection de leur maison contre les éléments tout en optimisant la performance globale de leur toiture.

Faîtage

Les liants utilisés en maçonnerie diffèrent de ceux entrant dans la composition des peintures et vernis. En construction, on utilise deux grandes familles de liants : aériens ou hydrauliques. Les liants des peintures et vernis sont constitués de macromolécules (polymères) d’origine naturelle ou synthétique.Les liants de maçonneriePoudreux ou pâteux, ils se distinguent par leur mode de durcissement ou de prise. Les liants aériens sont essentiellement de la chaux calcique (CL) ou dolomitique (DL). À base de roches calcaires, ils sont hydratés (éteints) après cuisson à une température avoisinant 900 °C. Ils durcissent lentement, au contact de l’air uniquement.Un mortier de chaux aérienne et de sable, pour le jointoiement ou l’enduisage, durcit toujours de l’extérieur vers l’intérieur. © BCB TradicaOn distingue plusieurs types de liants hydrauliques. Le ciment et le plâtre durcissent (se pétrifient) en réaction avec l’eau servant à homogénéiser le mélange. Selon leur composition, la prise est rapide, demi-lente ou lente. La chaux hydraulique naturelle (NHL) présente la particularité de durcir au contact de l’eau d’abord, puis de l’air.Bloc "Le saviez-vous ?"Les liants pour peintures et produits assimilésAssurant la fixation au support, le liant permet à la peinture ou au vernis de durcir par évaporation de son solvant ou par polymérisation. Les liants d’origine naturelle proviennent du règne animal (caséine, œuf, colle de peau…), minéral (argile, chaux…) ou végétal (argile, fécule de pomme de terre, gomme arabique, huile de carthame…). Les liants synthétiques sont des résines dérivées du caoutchouc, de la cellulose, des résines plastiques diluables à l’eau (acryliques, alkydes, uréthanes, vinyliques…) ou au white-spirit (glycérophtaliques, polyesters…). Une peinture ou vernis peut combiner plusieurs liants afin d’améliorer certaines caractéristiques : tendu ou durcissement du feuil, par exemple.Patine murale d’aspect soyeux associant une sous-couche acrylique blanche et une finition sablée métallisé, chacune en phase aqueuse. Un temps de séchage de huit heures est nécessaire entre les deux applications. © Maison DécoChamp lexical : construction | maçonnerie | décorationChamp lexical : construction | maçonnerie | décorationChamp lexical : construction | maçonnerie | décorationChamp lexical : construction | maçonnerie | décorationChamp lexical : construction | maçonnerie | décorationChamp lexical : construction | maçonnerie | décorationChamp lexical : construction | maçonnerie | décoration