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Nous avons vu que l'homogénéité thermique dans une pièce est un des piliers du confort thermique. On pourrait en déduire qu'un poêle brûlant au milieu d'un salon n'est pas l'idéal. Ce serait sans compter sur le rôle de l'interprétation (j'aime ou j'aime pas), différent de la perception.
La vue d'un feu dégage une impression de chaleur
Françoise Thellier, enseignante-chercheure au laboratoire Phase (Physique de l'Homme appliquée à son environnement, université de Toulouse), explique « le poêle, et plus généralement le feufeu, revêt une dimension affective. On le supporte parce que cet "objet de chaleurchaleur" apporte du réconfort et une excitation sensorielle forte ».
Couleurs, luminosité et sons
À l'inverse dans un milieu de travail, la neutralité thermique (ni chaud ni froid) est mieux appréciée. Sans compter que les couleurs (froides ou chaudes), la luminosité ou les sons jouent un rôle dans l'impression de chaleur. La notion de confort thermique recèle donc une bonne part de subjectivité.
Néanmoins, le respect de quelques principes lors de la construction d’un habitat permet de satisfaire la majorité des gens tout en réduisant la consommation d’énergie. Et, si la maison est notre troisième peau, Françoise Thellier rappelle que les vêtements sont notre première maison... En d'autres termes, un bon gros pull est une excellente source de confort !