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Si le jardin de 2020 s'investit de multiples fonctions, il est probable que le budget qui lui sera consacré augmentera afin d'obtenir les résultats recherchés. La pente de la courbe sera bien sûr conditionnée par la conjoncture économique et politique, le moral des ménages, les conditions climatiques et mille et une autres petites choses qu'il n'est pas possible de prévoir ni de maîtriser, notamment les évolutions technologiques, qui vont influencer profondément les comportements.
Jardinières à Nice. © 3dman eu - CCO
Une mutation probable du paysage commercial
En matière de jardinage, allons-nous connaître un retour du petit commerce de proximité ou une généralisation des grands centres commerciaux situés à la périphérie des villes ? S'il est très difficile de trancher entre ces deux extrêmes, on peut parier sans hésiter sur la perspective d'un fort déploiement du « @-commerce ». Mais les jardineries vont continuer quand même à être les acteurs incontournables de la décennie à venir pour ce qui concerne le végétal.
Les achats de végétaux sur Internet seront réservés aux graines et aux bulbes. © Jschneid / Flickr - Licence Creative Common (by-nc-sa 2.0)
Un retour en grâce de la vente directe
Fait remarquable, cette dernière apparaît comme le deuxième circuit que les Français envisagent de fréquenter en 2020 pour leurs achats de végétaux. Cela vient confirmer les besoins d'authenticité, de proximité, de contact et de conseil que peuvent connaître de nombreux jardiniers. Ces derniers prévoient de bouder les circuits généralistes pour leurs achats de végétaux car ils répondent rarement à leurs attentes. Comme le précise Promojardin, seulement 18 % des Français envisagent en effet d'acheter des végétaux en hypermarché ou supermarché.
Les Français préfèrent les circuits de vente directe pour les végétaux. © Sanctu / Flickr - Licence Creative Common (by-nc-sa 2.0)
Les ventes de végétaux vont-elles fleurir sur Internet ?
Rien n'est moins sûr car, pour une majorité de Français, l'achat des produits vivants est tout simplement jugé incompatible avec la dématérialisation que suppose la vente à distance. En revanche, tout comme pour la vente sur catalogue aujourd'hui, les végétaux « secs » (bulbes et graines), ne posent pas de cas de conscience aux consommateurs pour être achetés sur InternetInternet.
Outils, matériels et équipements, place à la technique !
À l'horizon 2020, les GSB (grandes surfaces de bricolage) apparaissent comme le circuit privilégié pour les outils et les équipements, avec 61 % des intentions d'achat. Cette position favorable est due à la filiation logique entre l'outillage de bricolage et de jardinage, même si les articles sont totalement différents. Par ailleurs, les GSB véhiculent une bonne image de spécialistes des matériaux, bien ancrée chez les consommateurs. Vingt pour cent des jardiniers envisagent en tout cas d'acheter leurs outils, leurs matériels et leurs équipements de jardin sur des sites de « @-commerce »...