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VMC : la réalisation des réseaux

VMC : la réalisation des réseaux

Pour assurer un fonctionnement efficace de la VMC, il convient de minimiser la distance entre le groupe de ventilation et les bouches d'air (de soufflage comme d'extraction). Grâce à la forme aplatie des gaines utilisées pour les deux réseaux principaux, il est possible de les faire cheminer dans un faux-plafond, dans un doublage de mur ou de plancher. Ce qui permet de réduire leur parcours au strict minimum.

© Aldès
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Les réseaux de distribution et d'extraction se montent en parallèle. D'une section de 60 x 200 cm, les gaines sont disponibles en tronçons de 1 ou 3 m de longueur. Fabriquées en plastique rigide, elles sont légères et faciles à manipuler. Leur assemblage s'effectue par emboîtement.

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Avec ce système, les gaines doivent être obligatoirement installées dans les volumes chauffés de la maison. Des brides, placées tous les 2 m environ, les maintiennent en position et évitent qu'elles ne fléchissent.

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Différents raccords coudés, en té... horizontaux ou verticaux, sont prévus pour réaliser les bifurcations. Afin d'empêcher les fuites d'air, chaque jonction est soigneusement étanchéifiée avec du ruban adhésif dédié à cet usage.

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D'un faible encombrement, le caisson de répartition s'intègre aisément dans le faux plafond. Il comporte une entrée de 60 x 200 mm, sur laquelle s'emboîte le réseau de distribution principal, et six sorties de 40 x 100 mm destinées aux gaines secondaires qui desservent les pièces.

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Dans chaque pièce à vivre (séjour, chambres...), les gaines d'air neuf sont raccordées à des bouches de soufflage réglables. Celles-ci peuvent se poser au plafond comme au mur : il suffit d'orienter le jet d'air en conséquence.

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L'extraction de l'air vicié s'effectue dans les pièces techniques (buanderie, W.-C...). Dans les sanitaires, on a prévu une bouche autoréglable, facile à entretenir grâce à sa coque amovible.

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Les caissons échangeur et moteur offrent différentes possibilités de montage. On peut les placer en ligne l'un à la suite de l'autre, horizontalement ou verticalement, dans un faux plafond ou derrière une cloison de doublage. On peut aussi les assembler, comme ici, en un seul bloc dans un local technique. Dans le cas, le volume doit être chauffé car l'échangeur a besoin fonctionner dans une ambiance tempérée.

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Les réseaux d'insufflation et d'extraction débouchent dans le local, où ils sont raccordés à l'échangeur par des conduits souples de Ø 160 mm.  Le même type de conduit est utilisé pour relier les deux appareils, par en dessous. L'entrée et la sortie restantes sur le dessus sont destinées aux réseaux d'arrivée d'air neuf et de rejet.

Les conduits d'arrivée d'air neuf et de rejet partent des combles. Dans ce volume non chauffé, il est indispensable de les isoler pour prévenir les risques de condensation et favoriser le confort d'été, en empêchant les transferts de température.

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Fermée par une grille, la prise d'air neuf est percée en façade. Une grille de même type peut servir à l'évacuation de l'air vicié si le conduit débouche également sur un mur. Lorsque le rejet s'effectue en toiture, on utilise une sortie spécifique.

Image du site Futura Sciences

Le boîtier de commande est fréquemment posé dans la cuisine. Relié à l'échangeur, il permet d'obtenir le petit et grand débits réglementaires dans cette pièce et de régler l'allure en fonction des besoins. L'été, par exemple, on peut accéler le renouvellement d'air pour assurer un meilleur confort. L'appareil comporte aussi un voyant qui s'allume pour signaliser un encrassement des filtres ou un éventuel défaut de fonctionnement.