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Sous forme de bûches, boisbois déchiqueté, granulés... le chauffage domestique absorbe 78 % de la production actuelle de biomassebiomasse solide. Le reste du bois-énergiebois-énergie est partagé entre les chaufferies collectives, industrielles, tertiaires.
Le pouvoir calorifique d'un combustible solide est en grande partie conditionné par l'humidité qu'il contient. Un faible taux d'humidité optimise la combustion, minimise le taux de cendres et les rejets polluants dans l'atmosphèreatmosphère.
La bûche de chauffage
On brûle environ 30 millions de m3 de bûches de bois par an, soit les trois quarts du bois-énergie consommé. Débitée en quartiers ou en rondins, la bûche alimente surtout des appareils indépendants : cheminées à foyer ouvert ou fermé, cuisinières, poêles de toutes sortes.
Les feuillusfeuillus durs ont une densité qui leur confère un bon rendement calorifique. Meilleures qualités : charmecharme, chêne, hêtrehêtre. À éviter, le châtaignierchâtaignier qui éclate en brûlant.
Les feuillus tendres (aulne, peuplier, saule...) et les résineux (épicéa, pin, sapin...) se consument plus rapidement et s'avèrent donc moins rentables à l'usage. Par ailleurs, les résineux génèrent beaucoup de suiesuie.
Pour une bonne combustion, les bûches doivent avoir un diamètre de 10 à 15 cm et un taux d'humidité inférieur à 20 %, idéalement de 8 à 10 %. On les trouve en longueurs standard de 20 à 50 cm, à adapter à la taille du foyer.
L'unité légale pour calculer la quantité n'est plus le stère mais le volumevolume apparent. La référence est le mètre cube de bûches longues de 1 mètre et empilées dans le même sens. Pour le calculer, un coefficient multiplicateur (k) est appliqué en fonction de la longueur choisie. Plus les bûches sont petites, moins il y a de vides entre elles et moins le stock prend de place à quantité égale. Il est important d'exiger du bois sec afin de disposer d'un volume pleinement utile : une humidité excessive fausse les données et augmente la dépense finale.