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De nos jours, le mot « bio », un diminutif de « biologique », est à la mode ! En gardant le sens des nuances, vous allez voir que vous pouvez devenir un jardinier « bio » sans trop changer vos habitudes.
Pourquoi la notion de produire « bio », de manger « bio », de boire « bio » est-elle tellement tendance ? Dans ce domaine, il est évident que des abus ou des exagérations interviennent en attribuant à l'adjectif « bio » toutes les vertus.
Jardiner « bio », cela signifie faire pousser des fruits et légumes mais aussi des fleurs d'une façon naturelle, c'est-à-dire en respectant le plus possible les équilibres pouvant exister dans un jardin. Pour cela, il va vous falloir définir un compromis harmonieux entre la nature (avec ses orties et autres plantes qualifiées à tort de « mauvaises herbes ») et un terrain que vous obligerez à accepter la présence de végétaux choisis artificiellement par vous.
La terre, un milieu vivant
Jardiner « bio » va consister à collaborer avec la nature et non plus à vouloir lui imposer des règles basées sur un emploi souvent inconsidéré de produits chimiques (engrais, substances phytosanitaires, etc.). En premier lieu, il va vous falloir ne plus considérer la terre comme un simple support, mais plutôt comme un milieu vivant...
Dans ce dossier, extrait en partie du livre de Michel CaronMichel Caron Le Jardin bio, paru aux éditions Ouest-France, vous découvrirez, les différents types de terre, le compostage, le fumier, les engrais vertsengrais verts et les engrais minérauxminéraux, bio bien entendu.
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