au sommaire
L'arrosage automatique désigne un système conçu pour réguler et adapter l'arrosage d'un jardin, d'une parcelle, d'un potager, etc. aux périodes de la journée et de l'année, dans le but de ne donner au sol que la quantité suffisante d'eau. Ce mécanisme dépend de plusieurs appareils.
De quoi est composé un système d'arrosage automatique ? © Prudkov, Fotolia
Principe de l'arrosage automatique et de ses installations
La source d'approvisionnement (robinet de jardin, pompe) constitue le point de départpoint de départ du réseau. L'eau est acheminée par des tuyaux semi-rigides en polyéthylène, enfouis à faible profondeur : 30 à 40 cm en moyenne. Le diamètre retenu dépend de la superficie du jardin, du débitdébit et de la pression disponibles.
Le choix des arroseurs se fait en fonction des végétaux et des surfaces à irriguer (pelouse, massifs, potager...). Ces appareils de capacité variable se branchent sur les conduites au moyen de raccords rapides ou d'accessoires spécifiques.
Deux cas de figure : l’alimentation par robinet de jardin ou par pompe de surface, qui capte l’eau d’un puits ou d’une cuve de récupération. Les périodes d’arrosage sont gérées par un programmateur mural relié aux électrovannes. Dans l’exemple de droite, l’appareil est couplé à un pluviomètre. © Gardena
Dans le cas d'un réseau important ou d'une faible pression d'eau (moins de 3 bars), l'installation est divisée en plusieurs circuits partant de la conduite principale. Des électrovannes placées aux intersections, dans un regard, permettent de réguler la distribution de l'eau. Elles sont reliées au programmateur qui déclenche l'arrosage et en règle les périodes. Une sonde d'humiditésonde d'humidité ou un pluviomètrepluviomètre électronique complètent avantageusement l'installation. La première rend compte de l'état du sol (de son taux de sécheressesécheresse) et ajuste en conséquence l'apport en eau ; le second interrompt l'arrosage dès qu'il se met à pleuvoir.