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Les peintures alkydes datent du début du XXe siècle : leur appellation est le néologisme des mots « alcool » et « acide ». En formulation grasse (état d'origine), on les assimile communément aux glycérophtaliques, qu'elles n'égaleraient pourtant pas.
Les peintures alkydes. © Sebastian Duda, Fotolia
De nouvelles formulations, maigres, sont apparues sur le marché pour contrer la montée en puissance des acryliques. Comme ces dernières, elles se diluent à l'eau et sèchent vite.
Peinture à base de résine alkyde en émulsion ; aspect mat. Elle est sans odeur. Son hors poussière est de 30 minutes. Elle sèche en 2 heures environ et est recouvrable après 12 heures. Rendement : 8 m2/litre. © DR
À entendre les discours marketing, les alkydes en émulsionémulsion représentent le compromis idéal, « la » solution d'avenir : impression et garnissant proches d'une glycéro, bonne ouvrabilité...
Les professionnels semblent plus mesurés. Ils leur reconnaissent effectivement des caractéristiques intéressantes, mais aussi quelques inconvénients. Les alkydes n'ont ni le tendu de l'huile, ni la plasticitéplasticité de l'acrylique. Elles partagent avec les glycérophtaliques une tendance au jaunissement et sont moins stables dans le temps que les acryliques. On trouve d'ailleurs des alkydes enrichies de résines acryliques afin d'offrir de meilleures performances techniques.