L'écran de sous-toiture doit correspondre aux exigences voulues : isolation, résistance, type de support...

Les critères de choix. © Frank Boston, Fotolia
Les critères de choix. © Frank Boston, Fotolia

 

Bien choisir son écran de sous-toiture. © artmatieresrenovation.fr
Bien choisir son écran de sous-toiture. © artmatieresrenovation.fr

L'ambiance climatique

Un écran d'interposition se choisit d'abord en fonction de la nécessité ou non d'une double ventilation en sous-face des matériaux de couverture. L'ambiance climatique, à l'intérieur comme à l'extérieur de la maison, est donc un critère déterminant. Dans le cas d'une isolation sur toiture, la pose peut s'effectuer sur support continu ou discontinu. La première solution s'envisage lorsque la toiture peut se contenter d'une simple ventilation (hygrométrie faible...) : une seule lame d'air est alors prévue entre la couverture et l'écran. De type HPV, celui-ci est posé en plein sur l'isolant : sarking, panneaux sandwich... Si une double ventilation s'avère nécessaire, à cause d'un risque de condensation élevée, l'écran (monocouche, HPV...) est isolé des panneaux par un contre-lattage existant (caissons chevronnés) ou rapporté.

Écran posé en continu sur support plan. © Doerken
Écran posé en continu sur support plan. © Doerken

L'écran se pose tendu en lés successifs, de l'égout au faîtage, perpendiculairement à la ligne de plus grande pente. Les raccords s'effectuent par recouvrement de 15 à 20 centimètres, selon l'inclinaison du toit. Les lés sont pointés ou agrafés provisoirement, en quelques points, aux endroits des contre-lattes qui les maintiendront définitivement. À noter, les écrans bitumeux et monocouches peuvent s'appliquer sur tout support continu autre que l'isolant, voliges par exemple.

Écran posé sur support discontinu (contre-lattage). © Siplast
Écran posé sur support discontinu (contre-lattage). © Siplast

La résistance

Outre le besoin d'étanchéité ou de perméance à satisfaire, le choix de l'écran (des matériaux en l'occurrence) se détermine aussi en fonction des classes de résistance à la déchirure au clou et à la rupture. La première, exprimée en daN, détermine l'entraxe maximal des chevrons ou fermettes servant de support discontinu. La seconde, donnée en N/5 cm, traduit l'effort devant s'exercer dans le sens transversal et longitudinal pour rompre le film. Ces classes de résistance s'établissent sur trois niveaux : R1, R2, R3. Plus les valeurs sont élevées, plus l'écart et la solidité sont importants.

Tableaux comparatifs des écrans de sous-toiture :

Résistance des écrans de sous-toiture aux déchirures et ruptures selon la classe de résistance donnée. © DR
Résistance des écrans de sous-toiture aux déchirures et ruptures selon la classe de résistance donnée. © DR
Choix d'un écran de sous-toiture en fonction de spécifications. © DR
Choix d'un écran de sous-toiture en fonction de spécifications. © DR