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Une machine à écrire permet d'imprimer des caractères sur des documents papier.
- Inventée en 1714 par Henry Mill
Fonctionnement de la machine à écrire
Dotée d'un clavierclavier qui reprend l'alphabet et les chiffres, généralement jusqu'à 10, elle est composée d'autant de bras, positionnés dans une corbeille, sur lesquels les caractères en question sont gravés. Actionné, le bras frappe le ruban d'encre. Le caractère apparaît alors sur le papier, préalablement installé autour du rouleau. On distingue des claviers différents selon les langues : QWERTY pour les anglais, AZERTY pour les français et QWERTZ pour les allemands.
Les évolutions de la machine à écrire
La première machine à écrire est le fruit d'une invention signée Henry Mill en 1714. Entièrement mécaniques, les premières machines à écrire ont des lettres gravées sur un petit bloc de métalmétal qui termine le bras. Le décalage entre les lettres est géré par un ressort qui décale le tampon encreur et la feuille. Pour aller à la ligne, on actionne manuellement un levier qui ramène le rouleau en début de ligne et le fait tourner d'un cran pour pouvoir imprimer la ligne située en dessous. Avec l'avènement des machines électriques, le système s'améliore. Une touche spéciale, baptisée retour chariot, aligne l'ensemble rouleau-feuille-encre. L'éditeur Christopher Latham Sholes participa au développement de la machine à écrire, son modèle ayant marqué un succès dans la commercialisation.
À partir de 1961, IBMIBM propose sur le marché une machine au sein de laquelle les barres de lettres sont remplacées par une boule. Les lettres sont moulées à l'envers. La boule, qui bouge latéralement, est activée par les touches du clavier. Elle positionne le caractère devant le ruban. Cette machine réduit les risques de blocages, liés à l'action des bras et permet de varier la police de caractères en remplaçant la boule.
Aujourd'hui, l'utilisation de l'ordinateur rend obsolète les machines à écrire. Un musée leur est dédié à Lausanne.
