Dans l’architecture moderne, l’acrotère est un muret situé en périphérie des toits terrasses, dans le prolongement des façades. Il forme un rebord suffisamment haut ou s’équipe d’un garde-corps, dans le cas d’une terrasse accessible.
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Dans la Grèce et la Rome antiques, l'acrotère est un socle surmontant la corniche d'un fronton, à son sommet ou à ses extrémités. Ce socle supporte divers ornements, tels que des statuettes en pierre ou des vases en terre cuite. Par extension, le mot a fini par désigner les ornements eux-mêmes : on parle ainsi de statues-acrotères. Le principe a été repris au long des siècles par les architectures propres à chaque époque. En France, du haut Moyen-Âge au tournant du XXe siècle.
Corniche-bahut aux vases du Petit Palais, à Paris, bâtiment construit par l’architecte Charles Girault pour l’exposition universelle de 1900. © Meubliz.com
L'acrotère et les différents matériaux de structure
L'acrotère doit avoir au minimum 15 cm de hauteur pour permettre le relevé d’étanchéité. Il est dit « haut » ou « bas », selon qu'il dépasse ou non 30 cm de hauteur.
Dans les constructionsconstructions en briques ou en béton, le montage des acrotères ne peut intervenir qu'après un délai minimum de deux semaines suivant le coulage de la dalle de toit. Il faut encore attendre au moins un mois pour enduire l'ouvrage et trois semaines supplémentaires pour réaliser l'étanchéité (NF DTU 20.12).
Dans la construction bois, l’acrotère fait partie intégrante de la structure porteuse. Il reçoit en général le même habillage que les murs extérieurs. © Bois & Passion
Le saviez-vous ?
Le relevé d’étanchéité est destiné à empêcher les infiltrations risquant de dégrader les faces intérieures de l’acrotère. Il se complète d’une couvertine en tôle d’acier, d’aluminium, de zinc… qui vient coiffer le dessus pour le protéger.