Le gommage est un procédé de nettoyage par micro-abrasion, moins agressif que le sablage. Pour éviter les inconvénients ou nuisances dus à la dispersion de poussière, on le combine avec une brumisation d'eau : c'est l'hydrogommage.

Le gommage, ou aérogommage, se pratique à sec en projetant à basse pression (en dessous de 5 bars) un abrasif d'une granulométrie moyenne inférieure à 80 microns. Bardages, menuiseries, meubles en bois ou en métal, coques de bateaux, façades et monuments en pierre naturelle..., le gommage se prête au décapage de supports plus délicats que ceux soumis au sablage.

Selon les surfaces à traiter, différents types d'abrasifs peuvent être utilisés : billes de verre, bicarbonate de calcium, coquilles de noix ou noyaux d'abricot concassés... Ils sont projetés à l'aide d'une machine proche de la sableuse pneumatique, mais conçue pour agir plus en finesse. La basse pression génère une abrasion superficielle, qui permet d'éliminer les salissures sans altérer le support.

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Le gommage est indiqué pour le ravalement de façade, pour le nettoyage de matériaux poreux, sensibles à la projection d’eau. © SFT Toiture

L’adjonction d’eau pour une action encore plus douce

L'hydrogommage se pratique sur les chantiers interdisant à leur environnement les méfaits inhérents aux poussières : nettoyage délicat de façade en centre-ville, par exemple. Sous l'effet de l'eau, de son poids, la poussière abrasive est réduite d'environ 80 %. Amenée à la buse par un tuyau dédié, l'eau se mêle à l'air et aux micro-granulats issus de la machine : une gommeuse pouvant fonctionner à sec ou hydrauliquement. Le mélange est projeté par jets tourbillonnants à une pression normalement inférieure à 4 bars. Il se règle en fonction de la fragilité du support. La précision et l'efficacité douce de l'hydrogommage en font l'un des systèmes de nettoyage préférés des collectivités pour les opérations anti-graffitis.

Champ lexical : gommage | hydrogommage