Fixe obligatoirement, une cloison de séparation sert à délimiter deux logements entre eux ou à séparer l’espace habitable des parties communes. Dans la construction neuve ou la réhabilitation, le mur doit offrir un niveau d’isolation acoustique minimal.
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Les bâtiments d'habitation neufs ou réhabilités sont soumis à la réglementation acoustique applicable en France métropolitaine (arrêté du 27/11/2012). Pour les cloisons séparatives, le cadre législatif fixe un niveau d'isolation minimal de 53 dB. Soit, un peu moins que le bruit émis par deux personnes discutant tranquillement (55 dB). Les performances offertes dépendent des matériaux utilisés et du soin apporté aux liaisons avec les parois adjacentes horizontales et verticales.
Cloison séparative humide ou sèche, un choix défini dès l’étude de conception
Une cloison de séparation peut jouer un rôle structurel (refend) ou seulement servir à diviser deux espaces distincts. Son épaisseur varie de 8 cm à plus de 20 cm, selon sa situation et le mode constructif choisi. Le bâti traditionnel privilégie la maçonnerie de petits éléments : brique alvéolaire, bloc béton creux ou plein, béton cellulaire, pour les matériaux les plus courants. Soit l'isolant est incorporé aux blocs de constructionconstruction, soit il est rapporté en contre-doublage, ce qui peut notablement augmenter l'épaisseur du mur.
Le saviez-vous ?
L’indice d’affaiblissement acoustique Rw (C ; Ctr) caractérise la capacité d’un matériau ou d’une paroi à atténuer la transmission du bruit. La mesure prend en compte les bruits environnants (C) et ceux du trafic routier (Ctr).
Dans le cas d'une construction à ossature bois ou acieracier, par exemple, l'isolant est incorporé dès le départ à la cloison séparative. Les performances de la cloison dépendent des caractéristiques de l'isolant mis en œuvre (laine minérale ou naturelle le plus souvent), du nombre et de l'épaisseur des plaques posées en parement. Épaisses de 12,5 à 25 mm, celles-ci peuvent se poser à simple ou double parement.