Face aux enjeux climatiques, certaines villes s’activent à mettre en place des projets et des initiatives pour devenir plus écologiques. En agissant, elles modifient leur empreinte carbone et guident leurs habitants vers davantage de bien-être. Quelles sont ces villes engagées en matière d’écologie sur lesquelles d’autres métropoles peuvent se calquer ? Découvrez quatre d’entre elles qui sortent du lot !
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Concilier urbanisme et écologieécologie, c'est possible ! C'est ce que nous montrent certaines villes, désireuses de faire bouger les lignes. Grâce à leurs actions, elles instiguent une marche à suivre, vers un avenir plus vert, à celles qui sont encore trop en sommeilsommeil...
Copenhague au Danemark, la pionnière
Copenhague se préoccupe de l'état de la planète depuis un certain nombre d'années déjà ! Elle est même considérée comme la capitale verte de l'Europe. Ses efforts axés sur l'habitat, la production d'énergieénergie, les transports ou la gestion des déchetsdéchets se sont soldés par un résultat des plus prodigieux : sa production de gaz à effet de serre a diminué de 80 % entre 2009 et 2022.
Aujourd'hui, 60 % des habitants de Copenhague possèdent un vélo et les déplacements en deux-roues représentent 40 % de ceux de la ville. CeriseCerise sur le gâteau, 90 % des déchets sont recyclés grâce aux nombreuses déchetteries, à la mise en valeur de l'économie circulaireéconomie circulaire ou encore à la valorisation des déchets organiques.
Reykjavik en Islande, la dynamique
La capitale islandaise fonctionne à 100 % grâce à une énergie renouvelableénergie renouvelable ! La ville a su miser sur ses ressources naturelles et les exploiter sciemment : la géothermiegéothermie et l'hydroélectricitéhydroélectricité sont les deux énergies utilisées à Reykjavík. Il faut savoir que jusque dans les années 1970, la ville dépendait uniquement des énergies fossilesénergies fossiles. L'objectif de la ville ? Atteindre la neutralité carboneneutralité carbone d'ici 2040, soit 10 ans avant l'échéance fixée par l'Union européenne. Néanmoins, le pays se heurte peu à peu à une problématique de taille : sa plus grande centrale géothermiquecentrale géothermique est surexploitée et ses capacités déclinent...
Autre initiative : plusieurs contenants sont consignés et peuvent être déposés dans des machines installées dans les centres de recyclagerecyclage. En échange, quelques couronnes peuvent être remises aux Reykjavikois qui présentent des contenants intacts !
Vancouver au Canada, la motivée
En 2009, Vancouver aspirait à devenir la ville la plus verte du monde à l'horizon 2020. Si l'objectif était difficile à atteindre (sur 18 objectifs, huit ont été atteints), il aura permis à ce joyau de Colombie-Britannique de fournir les efforts nécessaires pour s'en approcher. Elle est aujourd'hui sans conteste la ville la plus verte du Canada ! Depuis les années 2000, les voituresvoitures diminuent drastiquement en ville et le vélo, praticable sur près de 300 kilomètres de piste, est devenu au fil des ans le moyen de transport favori des Vancouvérois.
Entre 2008 et 2022, la ville a pu réduire de 36 % le nombre de déchets, un cheminement qui l'incite à devenir une communauté zéro déchet d'ici 2040. Pour Vancouver, l'éducation est un point primordial pour amener ses habitants, adultes comme plus jeunes, à « favoriser un changement comportemental positif et axé sur l'action ».
San Francisco aux États-Unis, l'engagée
Une ville verte aux États-Unis, oui c'est possible ! San Francisco est même la seule ville américaine où les habitants peuvent accéder à un espace vert en moins de 10 minutes. Mais ce n'est pas tout, elle est profondément engagée en matièrematière de développement durabledéveloppement durable et d'éco-responsabilité. Depuis 2008, la métropole impose des normes environnementales aux nouvelles constructionsconstructions, elle a notamment installé des panneaux solaires sur son stade de baseball, réduisant de 78 % la consommation d'énergie du lieu.
En 2007, San Francisco a été pionnière en bannissant les sacs plastique et en instaurant un réseau de recyclage et de compostage en impliquant ses habitants. En prime, la ville des Warriors de Golden State possède 450 kilomètres de chemins et sentiers, 745 kilomètres de pistes cyclables et 290 stations de vélos en libre-service.
Et aussi…
Ces quatre villes sont des exemples, mais d'autres pourraient être mises en avant pour leur engagement pour la planète : Rotterdam aux Pays-Bas, Munich en Allemagne, Graz en Autriche, Helsinki en Finlande, Gothenburg en Suède, Trondheim en Norvège, Wellington en Nouvelle-Zélande...