au sommaire
Crédits : DR.
En France, l'épargne solidaire gagne à être connue car depuis 2001, le nombre de Français connaissant ce type de placements a progressé de 27 points. Et il pourrait profiter de la crise puisque 35% de Français déclarent que la situation économique leur donne envie de prendre en compte d'autres facteurs que le profit dans la manière de placer leur épargne.
Tout ou partie du placement est directement investi dans des structures à caractère solidaire ou éthique. Ces structures offrent à leurs bénéficiaires des moyens d'exister, et, pour les entreprises les moyens de se développer. Les activités concernées sont très diverses : insertion, logement social, microcrédits aux particuliers ou aux TPE, financement de certaines PME, environnement, commerce équitablecommerce équitable, développement durabledéveloppement durable, soutien au pays pauvres...
Si seulement 7% de Français ont investi dans une épargne solidaire en 2008 ou en 2009, c'est surtout parce que les Français disent ne pas avoir d'épargne à placer (40%). D'autres déclarent tout simplement qu'ils ne savaient pas que cela existait (24% en légère progression par rapport à 2008 à 223%).
Pour inciter les épargnants à choisir le placement solidaire, l'avantage fiscal n'est plus l'explication miracle (21% contre 26% en 2008), au contraire d'une garantie par un label et de la bonne utilisation des fonds (24% contre 22% en 2008%).
Preuve que l'épargne solidaire s'intègre petit à petit dans l'esprit des épargnants, le montant des investissements solidaires a progressé de 34% pour s'établir à 379 millions d'euros. En termes de placements, ce sont les livrets solidaires qui ont gagné le plus de terrain avec une progression de 28%.
Ainsi, l'épargne solidaire permet de financer à 41% des activités sociales et des logements et à 30% des emplois.
Ce 7ème baromètrebaromètre a été réalisé auprès d'un échantillon de 976 personnes interrogées les 3 et 4 avril derniers.