Quand les plaisirs estivaux qui consistent à se détendre, à prendre du temps pour soi ou à partager un repas entre amis s’en trouvent dérangés par des insectes piqueurs, que faire ? Piqûres et démangeaisons créent quelques désagréments dont chacun se passerait bien. Découvrez quelques solutions pour cesser d’être importuné, ou presque, par ces indésirables !


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    Entre jeux, farniente dans le jardin ou simplement baignades, impossible de passer outre certains insectesinsectes piqueurs. On parle de piqûre, mais on peut également évoquer les morsuresmorsures. Autant être prudent et prévoir un minimum de protections !

    Le virulent moustique-tigre

    Il s'agit certainement du plus craint et du plus pénible puisque, dans certaines zones, il est très virulent. Reconnaissable à ses rayures blanches et grises sur l'ensemble de son corps, seule la femelle pique avec sa trompe tout en injectant de la salivesalive qui laisse des boutons démangeant fortement. Le moustique-tigre peut être porteur de maladies graves comme la dengue, le chikungunyachikungunya ou le Zika.

    Une femelle moustique-tigre se nourrissant et dont l'abdomen est rempli de sang. © frank29052515, Adobe Stock
    Une femelle moustique-tigre se nourrissant et dont l'abdomen est rempli de sang. © frank29052515, Adobe Stock

    Que faire ? Évitez les bacs d'eau stagnante à proximité de votre maison pouvant se transformer en pouponnière à larveslarves, protégez-vous avec des manches longues et des répulsifs aux heures où ils pullulent en massemasse, aménagez des moustiquaires aux fenêtres pour limiter leur venue dans votre intérieur, usez de ventilateurs qui les dissuaderont de vous tourner autour, tentez les huiles essentielles de citronnellecitronnelle, de lavandelavande, de menthe poivréementhe poivrée. Et puis, n'hésitez pas à faire revenir la biodiversité au jardin, les chauves-souris, crapauds ou libelluleslibellules prendront un malin plaisir à savourer quelques moustiques-tigresmoustiques-tigres !

    La perfide tique

    Très discrète, la tique est d'abord minuscule, plate et oblongue et mesure environ un millimètre. Problème, elle grossit rapidement à force d'ingérer le sang de sa victime avec son rostrerostre (son appareil buccalbuccal) et en gorge son abdomenabdomen. Elle est coriace et difficile à ôter, mais il est très important de s'en débarrasser car elle peut transmettre la maladie de Lyme, pouvant s'avérer grave pour l'Homme.

    Vue d'une tique, prête à mordre ? © KPixMining, Adobe Stock
    Vue d'une tique, prête à mordre ? © KPixMining, Adobe Stock

    Que faire ? Lors d'une promenade, limitez vos déplacements dans les herbes hautes, les tiques se cachent dans ces recoins, portez des vêtements à manches longues et des pantalons, privilégiez les couleurscouleurs claires sur lesquelles les tiques seront visibles, n'hésitez pas à utiliser un répulsif qui les tiendra éloignées et surtout, inspectez-vous minutieusement après une activité en pleine nature. Sachez que les poules sont d'efficaces prédatrices des tiques, de même que les crapauds ou les oiseaux !

    Le discret aoûtat

    Minuscule acarienacarien mesurant entre 0,2 et 0,4 millimètre, l'aoûtat passe souvent inaperçu dans les herbes hautes et les ronces. C'est sa larve qui mord la peau et y injecte sa salive qui finira par démanger et, selon les personnes, par provoquer un œdèmeœdème. L'aoûtat apprécie particulièrement les zones « à plis » comme les aisselles, le dessous de la poitrine ou les zones resserrées (chaussettes, ceinture, manches...)) et s'y faufile pour parfois s'incruster sous la peau.

    Un aoûtat adulte en pleine nature. © IVÁN VIEITO GARCÍA, Adobe Stock
    Un aoûtat adulte en pleine nature. © IVÁN VIEITO GARCÍA, Adobe Stock

    Que faire ? Les aoûtats sont très difficiles à voir, mais leurs « morsures » laissent des traces rouges. Difficile donc de les ôter avant qu'ils ne vous agressent ! Il convient donc de traiter les piqûres en les nettoyant au savon de Marseille et en les désinfectant. Le plantainplantain, le basilicbasilic, le vinaigre sont des solutions « d'urgence » qui peuvent soulager. Vous pouvez également limiter votre contact avec l'herbe en vous asseyant sur une couverture et en utilisant des vêtements longs lors de promenades en pleine nature.

    Le robuste taon

    Cousin de la mouche, le taon est plus gros et bien plus coriace. S'il lui ressemble fortement, il est néanmoins plus clair (brun ou gris) et peut arborer des rayures jaunâtres. Le taon femelle pique ou plutôt « mord » en arrachant un minuscule morceau de peau pour y insérer sa trompe et se nourrir de sang. Cet insecte piqueur n'est pas souvent dangereux, mais sa piqûre provoque une vive douleurdouleur voire une sensation de brûlure et fait enfler la zone qui rougit également. Cependant, il peut transmettre la loase, mais cette maladie se rencontre surtout sur le continent africain.

    L'imposant taon, grosse mouche qui pique ! © mattiaath, Adobe Stock
    L'imposant taon, grosse mouche qui pique ! © mattiaath, Adobe Stock

    Que faire ? Séchez-vous bien après une baignade car les taons aiment s'attaquer aux corps humides, portez des vêtements couvrants et clairs (ils aiment être masqués dans des vêtements foncés), prévoyez des pièges si votre jardin en est infesté. Après une piqûre, n'hésitez pas à la désinfecter et à appliquer une crème anti-inflammatoireanti-inflammatoire. Certains remèdes naturels peuvent s'avérer efficaces en fonction des personnes : huile essentielle de lavande et vinaigre.