Il y a encore quelques décennies, on imaginait les maisons du futur un peu comme des navettes spatiales entièrement constituées de plastique. Dans les années 1960-1970, certains architectes – à l’instar du Finlandais Matti Suuronen avec sa maison Futuro – se sont essayés au design de ces habitats futuristes, sans forcément placer le climat et l’écologie au premier plan !


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    De tout temps, la maison du futur fait rêver, tant dans les années 1960 qu'en 2024. Et avec les progrès de fabrication, celle de 2050 ambitionnera d'être mieux encore que celle d'aujourd'hui !

    La maison du futur en 2024

    À travers les nouvelles constructionsconstructions et celles qui sont déjà sur le marché immobilier, le Gouvernement entreprend aujourd'hui de « lutter contre le changement climatiquechangement climatique, soutenir le pouvoir d'achat et améliorer la qualité de vie des Français ». Autant dire que la maison du futur devra y répondre ! Il faut dire que le secteur du bâtiment représente 27 % des émissionsémissions de CO2 de notre pays.

    Voir aussi

    La ferme du futur sera-t-elle verticale ?

    Plutôt que de la rêver, voyons d'abord ce qu'il se fait ! Et clairement, le logement du futur existe déjà plus ou moins... Dans le futur, nous aurons : 

    1. Des maisons qui limitent les gaz à effet de serre

    • Les maisons passives : la maison passive fait certainement partie des plus plébiscitées du marché des constructions futuristes. Très basse consommation et construite avec une isolation thermique de qualité supérieure, elle est exposée au soleilsoleil et pourvue d'un système de ventilation optimum. Si elle coûte en moyenne 20 % plus cher qu'une maison classique, elle réunit toutes les performances thermiques lui permettant d'être autonome en énergieénergie et puis, le surcoût à la construction et les efforts fournis pour la construire finiront par se rattraper sur les factures d'énergie !
    • Les maisons à énergie positive : appelée aussi Bepos (Bâtiment à énergie positiveBâtiment à énergie positive), cette construction possède la particularité de produire plus d'énergie qu'elle n'en utilise pour fonctionner. Outre une isolation de haute qualité, une exposition idéale, une orientation et une configuration étudiées par rapport au soleil, l'utilisation de matériaux dont l'énergie grise est minime (peu d'énergie dépensée de sa conception à sa pose ou à sa destruction et recyclagerecyclage), la maison à énergie positive est pourvue d'équipements peu énergivores et qui emploient les énergies renouvelables (chaudière biomassebiomasse, par exemple). Elle est également souvent pourvue de panneaux photovoltaïques.
    • Les maisons autonomes : elles ne sont pas énergivores et sont constituées de façon à fonctionner seules. Ce type de construction doit pouvoir être autosuffisant en énergie, en chauffage et en eau sans être raccordé à un réseau externe. Sa réalisation reste complexe car il est nécessaire d'étudier toutes les combinaisons envisageables et de les associer pour permettre son fonctionnement : éolien et solaire pour l'électricité et le chauffage, système de stockage pour conserver l'énergie, orientation des ouvertures, utilisation de la domotiquedomotique... Le lancement des maisons autonomes reste encore très compliqué.
    Les containers de camions en fin de vie peuvent se transformer en maison écologique du futur. © A. Arquey, Leonardo AI (illustration générée avec IA)
    Les containers de camions en fin de vie peuvent se transformer en maison écologique du futur. © A. Arquey, Leonardo AI (illustration générée avec IA)

    2. Des maisons aux matériaux bien pensés

    • Les maisons containers : réduire les gaz à effet de serre (GESGES) tout en « upcyclant », en limitant les coûts de fabrication et de transports et en optant pour des matériaux durables et solidessolides, c'est toute la promesse des maisons containers. Elles sont également modulaires puisque les containers s'assemblent pour former une habitation unique. Souvent, une isolation optimale et écologique y est intégrée, dans la lignée de leur démarche. L'utilisation de containers de camions en fin de vie permet de limiter l'emploi de ressources naturelles. En prime, elle ne nécessite pas de grands travaux de terrassement, un point important qui préserve la biodiversité !
    • Les maisons préfabriquées en boisbois : ces maisons sont écologiques car leur fabrication, réalisée à partir de matériaux durables, impacte moins l'environnement qu'une construction classique. Les maisons préfabriquées en bois produisent moins de déchetsdéchets car elles sont fabriquées dans un atelier à partir de plans spécifiques qui permettent aux constructeurs de les composer à partir de la quantité nécessaire de matériaux. Elles sont ensuite montées sur place dans un temps beaucoup plus court que les maisons classiques. Souvent ces maisons sont très efficaces énergétiquement !

    Mais aussi…

    • La maison du futur ressemble à une Tiny house qui pallie la pénurie de logements et consomme peu car pensée pour être peu énergivore. Normal, elle est mini !
    • Le logement du futur s'apparente à une Boathome installée sur l'eau, fabriquée à base de matériaux recyclables, parfaitement isolée et pourvue de panneaux solaires, d'un système de traitement des eaux uséeseaux usées et d'un autre qui purifie l'eau... Pour dégager le moins possible de GES !
    • La maison du futur est connectée, pour optimiser son chauffage, sa ventilation et sa consommation énergétique au maximum !