L’Arabie saoudite n’est pas encore rassasiée des architectures démesurées qui poussent sur son sol. Pour preuve, elle accueillera d’ici 2030 un gratte-ciel hors du commun. Partez à la découverte du Mukaab, cet immense projet saoudien dont les travaux ont débuté cette année et qui s’intègre au Saudi Vision 2030 mené par le prince héritier d’Arabie saoudite.
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Neom est encore en travaux que l'Arabie saoudite continue de construire. Le projet The Line progresse, les fondations se développent de jour en jour et les pierres qui fondent cette démesure se font de plus en plus nettes...
Un cube doré géant implanté à Riyad
Centre névralgique d'un développement urbain nommé New Murabba, le Mukaab est plus qu'un gratte-ciel monumental. Il s'agit d'une structure géante cubique dorée qui démontre une nouvelle fois les ambitions de l'Arabie saoudite en matièrematière d'urbanisme et de développement économique, pays qui souhaite désormais miser sur le tourisme et le luxe. Cet ambitieux projet qui équivaudrait à 20 Empire State Building s'avère, pour l'heure, être le plus grand édifice du monde avec ses 2 millions de m2 d'espace au sol et ses 400 mètres de côté.
Déjà, plus de 10 millions de mètres cubes de terre ont été creusés grâce au travail des 900 ouvriers présents sur le site. Le cube géant pourra abriter 400 000 habitants, 9 000 chambres d'hôtel sont prévues, mais aussi des milliers de logements luxueux et de bureaux, un musée, une université de technologie et de design, un théâtre et plus de 80 lieux culturels et de divertissement.
Présentation du projet Mukaab. © Public Investment Fund, YouTube
Une architecture et une expérience futuristes
L'entrée dans le cube s'ouvrira sur une tour torsadée autour de laquelle un monde futuriste gravitera. Dans cet espace cubique, des technologies avant-gardistes comme l'holographie et la réalité virtuelleréalité virtuelle devraient être intégrées pour faire du Mukaab « une destination immersive et technologiquement avancée, mélangeant le virtuel avec le réel pour une expérience unique », comme l'explique le site du projet New Murabba. Mais cela ne s'arrête pas là, la technologie sera particulièrement avancée, optimisant l'expérience du visiteur à travers une communion entre ses sens (vue, ouïe et toucher).
Et l’écologie dans tout ça ?
Nous pouvons encore nous interroger sur l'impact environnemental d'une structure aussi colossale (comme sur les autres projets herculéens amorcés) dans le pays désertique qu'est l'Arabie saoudite. Michael DykeDyke, P.-D.G. de New Murabba, a récemment déclaré être très attaché à « la durabilitédurabilité, à l'utilisation efficace des ressources et à l'influence positive sur l'infrastructure locale ». Est-ce néanmoins suffisant pour un édifice qui ambitionne d'être le plus grand du monde et dont l'empreinte carbonecarbone ne peut qu'être immense ? Difficile de faire preuve de certitude...