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À Cape Cross, sur la côte des Squelettes, en Namibie, on trouve de nombreuses otaries à fourrure (Arctocephalus pusillusArctocephalus pusillus), de la famille des Otariidés. Elles ont des pavillons d'oreille contrairement aux vrais phoques, de la famille des Phocidés. Elles ne migrent pas, même si elles font parfois de longs parcours en mer jusqu'au Cap, par exemple.
Otaries à fourrure (Arctocephalus pusillus) à Cape Cross. © Holgi, CCO
On trouve les otaries à fourrure à Cape Cross toute l'année, même si les effectifs diminuent quand les petits sont chassés pour se débrouiller en mer, juste avant la saisonsaison des amours.
Otarie à fourrure d'Afrique du Sud (Arctocephalus pusillus) à Cape Cross, en Namibie. © Hans Hillewaert, cc by sa 3.0
Reproduction des otaries à fourrure
Les mâles arrivent alors et pèsent jusqu'à 360 kg. Ils dépensent une énergie féroce pour faire leur territoire, leur harem et couvrir les femelles. Elles ne pèsent que 75 kg environ et mettent bas un seul petit qu'elles ont porté pendant neuf mois.
La plupart des petits sont nés avant fin novembre et pèsent de cinq à sept kilogrammes à la naissance. Ils sont nourris pendant presque un an, perdent leur premier pelage vers cinq mois et commencent à manger du poissonpoisson quand ils explorent les alentours. Au bout de sept mois, ils peuvent rester quelques jours en mer tous seuls. La mortalité des jeunes se situe autour de 25 %, les prédateurs étant surtout les chacalschacals et les hyènes.
Un chacal à chabraque parmi les otaries à fourrure du Cap, à Cape Cross, sur la côte des Squelettes, en Namibie. © Hans Hillewaert, Wikimedia Commons, CC by-sa 3.0
Alimentation des otaries à fourrure
Les otaries mangent des calmarscalmars et des poissons pour environ 8 % de leur poids par jour : il leur faut maintenir une température corporelletempérature corporelle de 37 °C dans une eau à 10 °C ! Les jeunes mangent quelques cailloux qui leur servent de ballast...
Les otaries à fourrure en danger
La population pourrait être diminuée à cause de la pêche intensive, et les filets sont toujours meurtriers pour ces animaux attirés par un stock de poissons. Le tourisme intensif peut être une cause de mortalité chez les jeunes à cause de la séparationséparation de la mère...
Il ne faut donc pas se promener trop près quand il y a les petits, c'est pourquoi, maintenant, il faut payer une entrée sur site. Je rappelle quand même que ces otaries, différentes du phoque, ont failli disparaître à cause de l'exploitation de leur fourrure.