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Les analyses de teneur en deutérium, paramètre qui a permis de reconstituer la température en Antarctique ont été réalisées au laboratoire des sciences du climat et de l'environement
Les résultats de cette collaboration internationale sont publiés dans la revue Science. Ils font l'historique de la relation stable liantliant climat et cycle du carbone sur la période allant de 390.000 à 650.000 ans avant le présent (appelée aussi Pléistocène). Ils relatent aussi les taux atmosphériques en méthane et en oxyde nitreuxoxyde nitreux sur la même période.
Cet allongement dans le passé de 210.000 ans, soit deux cycles glaciaires complets, des données concernant le gazgaz carbonique et le méthane atmosphériques devrait aider les scientifiques à mieux comprendre les changements climatiqueschangements climatiques et la nature de la période chaude actuelle sur Terre. Cet enregistrement pourrait aussi aider les chercheurs à réduire les incertitudes dans leur prédiction des changements climatiques à venir et à déterminer quand les hommes ont commencé à influencer sérieusement les concentrations en gaz à effet de serre sur la planète.
L'analyse fait ressortir que la concentration en dioxyde de carbonedioxyde de carbone ne cesse de croître et se trouve déjà actuellement, à 380 parties par million en volumevolume, un niveau plus élevé de 27 % que le maximum atteint au cours de ces 650.000 dernières années.
Les analyses de teneur en deutérium, paramètre qui a permis de reconstituer la température en AntarctiqueAntarctique ont été réalisées au Laboratoire des sciences du climat et de l'environnement (LSCE, CEA/CNRS) situé sur le site du CEA Saclay.