Décrire la vie quotidienne sous les océans : c'est le projet de l'observatoire Neptune, un projet qui rassemble plusieurs institutions de recherche américaines et canadiennes et qui consiste à parcourir 200 000 km2 de fonds marins, au nord-ouest du continent, d'un réseau de 3000 km de fibres optiques et de câbles électriques, auxquels seront rattachés plusieurs centaines de capteurs, caméras et autres dispositifs de mesure et d'enregistrement.

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    (crédit : www.oceanstreasure)

    (crédit : www.oceanstreasure)

    Plusieurs robotsrobots sous-marins parcourront également l'espace étudié, se rechargeant et synchronisant leurs informations aux différents noeudsnoeuds du réseau, pour aller recueillir d'autres informations ou se rendre sur les lieux d'un événement, par exemple une éruption sous-marineéruption sous-marine.

    Les fonds marins demeurent aujourd'hui relativement mal connus. Suivre les tribulations des grands animaux marins, mesurer les stocks de poissons, étudier les déplacements des plaques tectoniques ou les événements sismiques, mesurer l'évolution du climat... : en captant et transmettant des données 7 jours sur 7, 365 jours par an, et ce pendant ses 30 années de duréedurée de vie espérée, le réseau NeptuneNeptune a l'ambition de fournir à la recherche et à l'éducation une somme d'information sans précédent.

    La partie canadienne de Neptune est déjà financée (à hauteur de 38 millions d'euros) et sera construite d'ici 2008. En revanche, le financement de la partie américaine, estimé à 250 millions de dollars, n'est pas encore définitivement acquis. En Europe, le projet Esonet a jeté les bases d'un projet comparable, voire plus ambitieux, mais celui-ci n'a pas pour l'instant dépassé la phase de l'étude.