À la fin de la première guerre mondiale, un mouvement d'euphorie et de libération envahit la France. Le peuple français redécouvre le plaisir de s'amuser et toute la société retrouve un intérêt pour la culture. Les années 1920 deviennent les années folles, synonymes d'un bouillonnement et d'une effervescence.
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Deux années après la signature de l'armistice du 11 novembre 1918, la France continue à se reconstruire et à panser ses plaies. Grâce aux capitaux étrangers, et notamment américains, la croissance économique revient peu à peu. Les Français commencent à retrouver le goût de vivre sereinement après des années de guerre et de privations. Un ventvent radicalement nouveau semble souffler sur le pays. Paris constitue l'épicentreépicentre de ce frémissement joyeux et festif, qui point à l'aube des années 1920. Les artistes, les peintres et les intermittents du spectacle réinvestissent le devant de la scène et, poussés par une nouvelle dynamique venue des États-Unis, révolutionnent le milieu culturel d'avant-guerre.
Les années folles, ou la créativité dans tous ses états
La folie des années 1920 se caractérise par de nombreuses nouveautés, à l'image de l'apparition du jazz, de la radio, du cinéma ou de l'électroménager. À Paris, le quartier Montparnasse symbolise ce renouveau, où le plaisir et l'exubérance sont érigés en mode de vie. C'est l'époque de Joséphine Baker, de l'Art déco, des créations de Coco Chanel, etc. Conquis par cette vaguevague d'euphorieeuphorie créatrice et libératrice, de nombreux Américains ont profité de cette ambiance conviviale et résolument moderne avant de rentrer dans un pays en proie à la prohibition et au conservatisme.
La crise de 1929 met fin aux années folles
Si les années folles débutent avec les années 1920, elles prendront fin avec la crise de 1929 et le krach boursier de Wall Street, qui se répercuta sur l'Europe tout entière. Après l'expansion, les Français doivent désormais faire face à la crise économique.