au sommaire
« L'homme est un animal social »
Platon
2.1. Evolution.
Dans le courant des XVIIe et XVIIIe s., l'analyse des faits humains consistait à opposer l'état de nature à l'état de vie en société.
Par la suite, au XIXe et début XXe s., les sociologues se sont abondamment étendus sur le débat de l'inné et de l'acquis1.
L'inné est ce dont un être dispose à sa naissance. Ce concept se rapporte ainsi à la nature. Par opposition, ce qui est acquis concerne les transformations intervenues après la naissance, les apprentissages par l'éducation et tout ce qui est de l'ordre de la culture.
2.2. Distinction.
Il est concevable qu'une partie des comportements humains relève de l'inné, de la construction biologique et naturelle de l'individu. Ex. : la faim, le sommeil, le désir sexuel, …
C'est dans ce sens que les neurologues cherchent à expliquer certaines réactions humaines.
Néanmoins, la majeure partie de nos manières d'agir et de penser relève d'un apprentissage social qui s'effectue dès la naissance et tout au long de la vie de l'individu.
D. CUCHE estime que la faim, le sommeil, … seraient également informés par la culture, les réponses à ces besoins variant selon les sociétés2. Par conséquent, toute recherche d'un comportement inné chez un être humain serait vouée, dès le départ, à l'échec. « Rien ne serait purement naturel chez l'homme »(Ibid.
L'homme est un être de culture.
(P. MANENT, La cité de l'homme, Fayard, Coll. « L'esprit de la cité », Paris, 1994, 297 p. ;
Ainsi, dans les domaines où il n'y a pas de contraintes biologiques, les comportements sont orientés par la culture (Ibid).
Références :
1 : http://www.webencyclo.com/articles/articles.asp?IDDoc=00000b82
2 : D. CUCHE, La notion de culture dans les sciences soci