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S'il n'existe pas véritablement de traitement de la scoliosescoliose, la kinésithérapie et le sport peuvent jouer un grand rôle en freinant la scoliose.
Il n'existe pas de véritable traitement de la scoliose.
- Au stade chaotique (inférieur à 20°), malgré certaines études qui vont dans ce sens, il est difficile de prouver que la kinésithérapie spécifique peut empêcher l'évolution d'une scoliose.
- Au stade de la déviation sans déformation et quel que soit l'âge, il est possible de corriger la scoliose par un traitement orthopédique conservateur.
- Au stade de la déformation vertébrale surtout pour les scolioses infantiles (Early Onset Scoliosis), le remodelage reste possible. Pour la scoliose de l'adolescent, tout au plus peut-on empêcher l'évolution.
Que peut-on faire soi-même pour aider son enfant ?
- Positiver et surtout ne pas transmettre son angoisse à l'enfant.
- L'adolescent n'est pas un petit adulte, il vit dans le temps présent et ne peut se projeter dans l'avenir. C'est aux parents à les aider à envisager l'avenir familial et professionnel en tenant compte de la scoliose.
- Choisir avec soin le spécialiste de la scoliose. Ils font habituellement partie du Groupe d'étude de la scoliose (GESGES). Se renseigner sur les habitudes locales, certains protocolesprotocoles seront peut-être mieux adaptés à l'enfant.
- Une structure disposant de la radiologieradiologie EOS microdose est souhaitable.
- Une structure disposant d'un service d'urgence est souhaitable.
- Une fois le protocole choisi, aider l'enfant à s'y tenir. La compliance est un élément important de réussite du traitement.
- Le suivi doit être assuré par le même médecin durant toute la durée du traitement.
Quelle kinésithérapie chez l’enfant ?
- La kinésithérapie à elle seule ne peut empêcher l'évolution d'une scoliose. Il vient d'être prouvé qu'elle peut freiner cette évolution.
- Elle est par contre indispensable en complément des traitements orthopédiques par corsets ou chirurgiechirurgie.
- Le kinésithérapeutekinésithérapeute est l'intermédiaire entre l'enfant et son médecin.
- Le kinésithérapeute aide l'enfant à mieux porter son corset, ce qui est un facteur essentiel de compliance et de la réussite du traitement.
- Le kinésithérapeute utilisera des exercices spécifiques qui ont fait la preuve de leur efficacité.
- Le kinésithérapeute a également un rôle d'éducateur. Ce sont les 24 heures du dosdos.
- La kinésithérapie spécifique doit être complétée par des exercices ludiques à la maison : par exemple gonfler un ballon de baudruche tous les jours est la meilleure rééducation respiratoire pour la scoliose.
Quel sport chez l’enfant ?
- L'adolescent scoliotique non seulement peut faire du sport, mais il doit en faire.
- Le bénéfice du sport suit une courbe en U. Pas de sport ou trop de sports peut avoir des effets néfastes sur un rachisrachis en croissance, a fortiori s'il existe une scoliose. L'idéal se situe autour d'une activité raisonnable de cinq heures par semaine environ.
- Un enfant scoliotique peut faire du sport. Le meilleur est celui qui fait plaisir à l'enfant.
- Une activité sportive même poussée ne peut ni aggraver ni corriger une scoliose.
- Le bénéfice d'une activité sportive se situe au niveau de la qualité de la musculature, de la masse osseuse, du développement de la capacité vitalecapacité vitale. C'est donc l'avenir de la scoliose à l'âge adulte qui est en jeu, plus que l'évolutivité de la scoliose à court terme.
- Le sport scolaire permet à l'enfant de tester les différentes activités à sa disposition, seuls les « porter » en Acrosport sont discutables. Si l'on soutient la colonne avec un corset dans la journée, ce n'est pas pour la comprimer en portant les copains.