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Dans le cas des LDL (low-density lipoprotein), le cholestérolcholestérol est accompagné par l'apoprotéine B. La lipoprotéinelipoprotéine est de taille plus importante que pour les HDL. Les LDL-cholestérol sont soupçonnés de favoriser l'athéroscléroseathérosclérose : un taux élevé de LDL-cholestérol serait néfaste, d'où le terme de « mauvais cholestérol ».
Dépistage du taux de sucre. © Andrey Popov, Shutterstock
Les LDL-cholestérol sont éliminés par le foiefoie, qui les reconnaît grâce à un récepteur membranaire appelé LDL récepteur. Lorsque des LDL-cholestérol se fixent sur leurs récepteurs, les lipoprotéines sont internalisées grâce à la formation d'une vésicule. Puis l'apoprotéine B est dégradée dans la vésicule. Le cholestérol libéré peut servir à la fabrication de molécules utiles à l'organisme. Chez certaines personnes, le nombre de LDL récepteurs est insuffisant. Dans ce cas, le taux de LDL-cholestérol sanguin augmente : c'est ce qui peut arriver dans le cas des hypercholestérolémieshypercholestérolémies familiales.
Schéma de la dégradation des LDL dans les cellules du foie. Les LDL sont reconnues par leurs récepteurs membranaires. Lorsque les LDL sont dégradées dans la cellule, les récepteurs membranaires peuvent être recyclés. Source : schéma personnel, MC Jacquier.
Quel taux de LDL ?
Si vous n'avez aucun facteur de risquefacteur de risque, votre taux de LDL ne doit pas dépasser 2,2 g/l. Mais hélas, trois fois hélas, impossible que cela dure toute la vie ! Passé 50 ans ou 60 ans pour une femme, c'est-à-dire avec un facteur de risque, la barre descend à 1,9 g/l. Avec deux facteurs, le seuil maximum est fixé à 1,6 g/l. Trois facteurs de risque ou plus, le maximum est de 1,3 g/l. Et enfin pour les patients à haut risque, c'est-à-dire ceux ayant déjà eu une maladie cardio-vasculaire ou un diabètediabète avec deux facteurs de risque ou une atteinte rénale, le plafond est désormais fixé à 1 g/l !