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Au vu des conséquences irréparables que le bruit provoque sur l'audition, la préventionprévention reste la meilleure solution. Si la législation permet de réguler le niveau sonore dans les lieux publics, il ne tient qu'à nous de protéger nos oreilles.
L'oreille est un mécanisme de précision relativement fragile et les déficiences auditives occasionnées par des traumatismes sonores sont des affections définitives que la médecine est impuissante à réparer. Il n'existe aujourd'hui aucune solution du problème a posteriori. Cependant, le bruit est un facteur agressif maîtrisable : là où la guérisonguérison est impossible, il reste l'information et la prévention.
La mode est à la musique forte
Les risques auditifs liés à l'écoute de la musique amplifiée relèvent à la fois d'un problème sociologique et d'un problème de santé publique. Sociologique car, depuis les années 1970, l'écoute de la musique à de forts niveaux est devenue un véritable phénomène de mode, mode qui nous a conduits aux excès que nous connaissons aujourd'hui... C'est également un problème de santé publique car des classes d'âge entières sont exposées aux risques évoqués précédemment.
Une législation prévoyante
La France a choisi de légiférer en limitant le niveau sonore moyen dans les lieux de loisirs musicaux comme les concerts à 105 dB(A) en moyenne en tout point accessible au public. Cependant, la législation ne se suffit pas à elle-même, dans le sens où la plus grande difficulté réside dans l'application et le contrôle de cette loi. Aussi est-il nécessaire de bien connaître les causes du phénomène de l'écoute de la musique trop fortement amplifiée, afin de pouvoir accompagner au mieux le décret et lui assurer une efficacité optimale.
Plus d'informations sur la législation liée au bruit ici.