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Avec l'âge, il arrive que certaines performances intellectuelles déclinent, ce qui est tout à fait naturel. Mais parfois, ce déclin est plus prononcé et l'individu connaît des défaillances mentales : c'est le trouble cognitif léger. Lorsque celui-ci s'aggrave, on entre dans la démence. © Heidi Cartwright, Wellcome Images, Flickr, cc by nc nd 2.0
Le trouble cognitif léger représente un état cognitif intermédiaire entre la perte naturelle de facultés liée au vieillissement et les altérations fortes des maladies neurodégénératives, Alzheimer en tête. D'ailleurs, les patients présentant un trouble cognitif léger ont davantage de risque de développer une démence, à tel point que certains spécialistes proposent d'oublier l'expression de « trouble cognitif léger » et de la remplacer par « maladie d'Alzheimer débutante ».
Distinction entre trouble cognitif léger, vieillissement et démence
Avec l'âge, un individu perd peu à peu quelques-unes de ses facultés intellectuelles, notamment en ce qui concerne la mémoire. Cela fait partie du processus normal du vieillissement. Cependant, il arrive que cette perte des capacités mentales soit plus importante que la situation classique, on parle alors de trouble cognitif léger.
En moyenne, une personne atteinte de ce trouble a 10 fois plus de risques de développer la maladie d'Alzheimer. Cette phase correspond en réalité au stade précoce de la neurodégénérescence. Mais tout le monde n'évolue pas systématiquement vers la démence.
Le trouble cognitif léger présente des caractéristiques communes avec la maladie d'Alzheimer, puisque des observations par imagerie cérébrale révèlent la présence de plaques amyloïdes caractéristiques des démences, et une réduction du volumevolume de l'hippocampehippocampe, région du cerveaucerveau que l'on qualifie de siège de la mémoire.
Traitement du trouble cognitif léger
Il n'existe aucun traitement précis pour soigner les troubles cognitifs légers, mais on préconise une hygiène de vie saine pour la prévenir, car des troubles métaboliques (hypercholestérolémie, diabète, obésité), physiologiques (hypertension) ou autres (tabagisme) sont possiblement responsables du déclin des performances intellectuelles.